◈Chapitre 31◈

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Il m'emmène dans le couloir en me prenant par le bras.

— Qu'est-ce que tu fous Molly ?

— Stan, tu vois bien qu'elle ne peut pas rester seule. S'il te plaît, accepte ! Je te promets qu'elle ne sera pas gênante.

— Tu aurais pu me concerter avant non. J'ai été mis devant le fait accompli, j'ai horreur de ça Molly. Je me sens piégé là.

— Excuse-moi sur le coup je n'avais pas pensé à ça. C'est à cause de toi et ta maison de retraite qui m'aviez poussé à dire ça. Mais en y réfléchissant, ce n'est pas une mauvaise idée. Tu vas être beaucoup occupé par ton travail, je serais seule. Avec Amélia à côté de moi je me sentirai mieux.

— Tu me remplaces par une vieille, c'est la meilleure.

— Mais non idiot tu me manqueras c'est sûr, mais sois honnête, tu sais que j'ai raison.

— Oui et ça m'emmerde quand tu as raison, allez c'est bon elle peut venir. Mais je te préviens si elle est casse-pieds je la fous à l'hospice.

— Elle sera adorable, merci. Je saute dans ses bras et l'embrasse.

— Dernière chose, hors de question que l'autre connard met un pied dans la maison, comprise ?

— Compris chef ! Merci mon amour.

Je n'avais même pas pensé à Greg. De toute façon il va retourner à son ancienne vie et reprendre ses cours. La seule qui m'intéresse était Fanny. J'espère qu'elle ne sera pas fâchée trop longtemps. J'ai été dur avec elle, mais c'était pour son bien. On fond de moi j'espère avoir tort et que Greg le traite comme elle le mérite.

On aida Amélia à préparer ces affaires. Elle avait repris des couleurs et semblait tellement heureuse de nous accompagner. Elle ne prit que le nécessaire et Greg devra lui envoyer le reste. Il avait très mal pris le fait que sa grand-mère préférait venir avec nous plutôt qu'avec lui. J'avais surpris leur conversation téléphonique, elle fut courte, mais fort animée. Je comprenais Greg, ce n'est pas facile pour lui. Il a dû être blessé par le choix de sa grand-mère. Elle refusa qu'il vienne lui dire au revoir en personne et je l'en remerciai. Le trajet jusqu'à la maison se passa dans une bonne ambiance. Stan était plutôt calme, mais il avait le sourire. Avec Amélia on parlait de tout et de rien, elle est si gentille. En arrivant à la maison, Amélia fut sous le choc elle la voyant.

— Molly ce n'est pas une maison, mais un palace. Elle est magnifique. Dit-elle

— Merci, Amélia, maintenant c'est votre maison aussi. Avec Stan nous comptons refaire la décoration, on aimerait la personnaliser. Suivez-moi je vais vous montrer votre chambre.

Alors que je m'apprêtais à monter les escaliers, Stan m'attrape par le bras alors qu'Amélia commence à monter.

— Mon amour, pourquoi ne pas installer Amélia dans la petite maison, celle de Georges ? Me dit-il tout bas.

— Elle a besoin de surveillance Stan, elle va se sentir seule là-bas.

— OK c'est toi qui vois, mais pour être honnête je n'aime pas ça.

— Que vas-tu imaginer ? Qu'elle vient me trancher la gorge pendant mon sommeil .

— Fous-toi de moi, vas-y tu as raison, en riant à son tour. Je monte vos affaires maintenant ?

— Oui, merci.

Cela faisait deux mois qu'Amélia habitait avec nous. Elle est comme un membre de la famille. Elle aime beaucoup Élisabeth et elle l'aime en retour. Greg avait bien envoyé ses affaires et il lui téléphona régulièrement. J'avais appris par Céline que Fanny était toujours en couple avec lui, elle pensait même aller vivre avec lui. Elle me manquait, plusieurs fois je lui ai envoyer des messages, mais elle n'a répondu à aucun.

Comme prévu Stan travaillait énormément. Il partait tôt le matin et revenait tard le soir. Mais cela ne me dérangeait pas, car contrairement à New York il aimait ce qu'il faisait et cela me suffisait amplement puis de toute façon c'était temporaire... Enfin j'espère.

Un samedi soir la grand-mère de Stan nous invita tous les trois à un cocktail à son domicile. Avec Amélia on avait fait du shopping pour nous trouver la tenue parfaite pour ce genre d'occasion. Au début elle ne voulait pas venir, mais je lui avais fait croire que si elle ne venait pas, je n'y allais pas non plus. Bien sûr ce n'était qu'un mensonge, jamais je n'aurais pas fait ça à Stan puis passer une soirée complète avec mon beau et merveilleux mari super-sexy dans un costume, je n'aurais pas dit non. J'avais fait appel à une baby-sitter pour garder Élisabeth.

— Waouh si tu n'étais pas ma femme je t'épouserai de suite. Me dit Stan.

J'avais opté pour une longue robe noire décolletée dans le dos. J'avais relevé mes cheveux en un chignon avec des mèches folles bouclées qui s'échapper.

— Je vous retourne le compliment mon cher mari. Il m'embrasse longuement puis me chuchote à l'oreille :

— hum ne préfères-tu pas rester à la maison pour que ton mari te dorlote comme il se doit .

— Ne me tente pas mon amour.

On fut interrompu par l'arrivée d'Amélia qui était très belle dans sa robe verte.

— Je suis un veinard ce soir, je suis accompagné par deux magnifiques femmes. Je vais en faire des jaloux.

— Petit flatteur lui dit Amélia elle lui pinçant la joue.

Quand on arriva à la réception, la maison était pleine à craquer. Des voitures de luxe étaient garées sur le côté.

— Heureusement qu'elle avait dit « une petite réception » marmonna Stan.

— Courage. Dis-je en riant .

On voit Agathe de loin et avec Stan on alla lui présenter Amélia.

Plusieurs personnes nous regarder avec curiosité, je dirais plutôt que c'est Stan qu'on regardait. Pour plusieurs d'entre eux, c'était la première fois qu'il voyait, le petit-fils prodigue, héritier de surcroît.

— Grand-mère laisse-moi te présenté Amélia, une très bonne amie de Molly.

On voit Agathe se figer et son regard devint hautain et méprisant à l'attention d'Amélia.

— Sors tout de suite de chez moi !

La voix d'Agathe fut tranchante et sans appel. Je regarde pour vérifier à qui elle parlait et je ne pus que constater qu'il s'agissait bien d'Amélia.

Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant