Laisse-moi t'aider! Tome 2

◈Chapitre 14◈

Elle regarde Stan avec étonnement et Betty n'a pas l'air étonner.

— Que s'est-il passé ? Demande Mindy.

— Rien et je n'ai pas envie de parler d'elle.

— Vous étiez toujours ensemble, on a tous parié que vous finiriez ensemble.

— Vous avez tous perdu. Je suis tombé amoureux d'une autre et elle l'a mal pris. Voilà c'est tout ce qu'il y a à savoir.

— Ne va pas énerver mon Stanley, Mindy. Il y a des clients à servir. Dit Betty

— OK patron !

Mindy  part  servir un groupe d'hommes, des habitués vu son attitude envers eux. Elle avait l'air gentil, mais sa tenue était d'une vulgarité. Elle porte une mini jupe qui arrive à peine aux cuisses, jamais je n'oserai porter ça.

— Ta mère m'a tout expliqué, ce qu'elle a fait est impardonnable. Dis Betty à Stan.

— C'est de l'histoire ancienne.

— Bon sinon j'espère que tu me présenteras ta fille avant que tu ne partes.

Son ton ressemble plus à un ordre qu'un service et cela me fait rire. Stan ne crâne pas devant elle et ça m'étonne beaucoup. Elle a de l'autorité, je dirais même plus que sa propre mère.

— Bien sûr Betty.

— Aller les jeunes je vous laisse, le travail n'attend pas.

— Je vais aux toilettes, je reviens, ne bouge pas d'ici. Il m'embrasse et part vers le fond.

Je me mets à regarder l'endroit, les photos sur les murs. Mon regard est attiré vers le bar, là une jeune fille me fixe lourdement. Que me veut-elle ? Ma photo ? Elle me met mal à l'aise puis je tourne la tête quand je vois qu'elle s'approche de moi. Oh non-pitié !

— Salut, t'attends quelqu'un ? me dit-elle

— Bonsoir. Oui mon mari.

— Ton mari ? tu n'as pas traîné dis donc. Il t'a foutu en cloque et ton père l'a obligé à t'épouser ou quoi ?

— Cela ne vous regarde en rien. Sans la regarder.

— C'est qui ton mari ? Je le connais peut-être.

— Laisse la petite tranquille Lyly, c'est la femme de Stanley. Lui dit Betty au loin.

— Ô putain ! Elle avait une tête abasourdie. Notre Stan ? Mais qu'est-ce qu'il te trouve ? Il avait plus de goût auparavant.

— S'il vous plaît, laisse-moi tranquille.

— Oué, je m'arrache, dit à Stan que Lyly pense fort lui et que je n'ai pas oublié nos tête-à-tête. En partant en rigolant puis elle rejoint un groupe de jeunes et quitte le bar.

Non, mais pour qui elle se prend celle-là ! J'ai bien compris ses sous-entendus, elle m'énerve !

— Ça va mon amour ? Tu fais une drôle de tête.

— Oui, ça va. Lyly te dit bonjour. Dis-je en le fixant.

— Lyly ? Elle est là ?dit-il en cherchant dans le bar.

— Elle est partie, ne la cherche pas. Elle m'a dit de te dire qu'elle n'avait pas oublié vos tête-à-tête. Je suppose que c'est une ex ?

— Molly ? Tu ne vas pas être jalouse du passé quand même ? En riant. Oui, c'est une ex parmi tant d'autres.

— Et il y en a eu combien des Lyly comme ça ? dis-je en croisant les bras .

— Tu es jalouse Molly. Dit-il en me taquinant. Tu es adorable, je t'aime.

— Tu ne me réponds pas et honnêtement je ne préfère pas savoir. Au moins, toi tu ne risques pas de tomber sur mes ex-amants, il n'y en a pas.

— Tu veux que l'on rentre. Pour que je te fasse un tête-à-tête inoubliable ?dit-il en rigolant.

— Tu es nul, tu te moques de moi là. Dis-je en riant aussi.

Le téléphone de Stan se met à sonner.

— C'est Kylie... Excuse-moi !

Il va au fond, là où il y avait moins de bruit. Plus il parlait et plus il avait l'air énervé. Il revint quelques minutes après.

— Le patron veut me voir au plus vite, je vais devoir y aller Molly. On rentre demain à New York.

— C'est dommage, on vient à peine d'arriver.

— Je sais , de plus il va falloir remettre à plus tard notre voyage de noces. J'espère que tu n'es pas trop déçue ?Dit-il en me prenant les mains.

— Non, ne t'inquiète pas.

Je mens pour lui, il a l'air tellement désolé pour moi.

— Je t'aime.

— Je t'aime aussi.

— Allez, on rentre mon amour.

On passe dire au revoir à Betty puis on s'en va en lui promettant de revenir très vite. Gloria est couchée et Élisabeth dort profondément. Stan me conduit dans sa chambre et on fit l'amour une bonne partie de la nuit.

Ma tête est posée sur son torse et il me caresse l'épaule.

— À ton avis pourquoi ton patron veut te voir ? dis-je.

— Sûrement pour me virer. Dit-il dans un murmure.

— Et si c'est le cas, que vas-tu faire ?

— Chercher ailleurs, nous avons de quoi tenir quelques mois.

— Oui, je ne m'inquiète pas pour ça, mais pour toi. Tu t'es tellement investi dans ton travail qu'il serait dommage d'en arriver là.

— Je sais mon amour, mais j'ai revu mes priorités et vous voir 1 heure par jour, Élisabeth et toi, cela me devenait insupportable. J'ai failli te perdre Molly et ça j'en suis conscient et je préfère réagir maintenant avant qu'il ne soit trop tard.

Je fus réveillé le lendemain matin par mon téléphone.

— Allo....

— Molly, ma chérie, c'est Sarah d'une voix tremblante.

— Sarah ? Que se passe-t-il ?