◈Chapitre 20◈

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Je suis Stan jusqu'à la voiture., il est calme avec les lèvres pincées. Il regarde droit devant lui et met le contact.

— Tu veux en parler ? dis-je.

— Pas maintenant Molly !

— Mais...

— J'ai dit pas maintenant ! Me coupa-t-il .

On arrive à la maison qui est pleine à craquer. Je reçois les sincères condoléances et Sarah a préparé un buffet. L'après-midi fut longue et chaque invité partit les uns après les autres. Je rejoins Stan dans le bureau de mon père, il regarde des photos de moi petite.

— Tu as toujours été jolie, Élisabeth a hérité de ta beauté. Dit-il.

— Oh, mais son père n'est pas mal non plus. Dis-je en m'approchant de lui. Ça va ? lui demandai-je en faisant allusion au cimetière.

— C'est plutôt à moi de te poser la question.

— On est attendu pour la lecture du testament, je n'aime pas ça.

— Je sais Molly, aller vient on y va.

On se retrouve dans le salon avec ma famille. Mon père légua des broutilles à quelques cousins. Pour Sarah et Élisabeth, une certaine somme d'argent et pour moi le reste. C'est-à-dire la maison, ses voitures et quelque part dans diverses sociétés qui marchaient très bien. À la fin, je me retrouve seule avec Stan dans la grande maison. Devais-je la garder ou bien m'en séparer ? Je n'en savais rien encore.

Demain, je commencerais à emballer les affaires de papa dans sa chambre. Il fallait le faire et je voulais le faire moi-même. Alors que je suis plongé dans mes pensées, on sonne à la porte. Quand j'ouvre la porte, je reste figeai quelques secondes avant de me reprendre.

— Madame Hamilton ?

— Excusez-moi de venir sans être invité, mais je voudrais parler à mon petit-fils.Dit-elle.

— Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Dis-je avec sincérité. Heureusement, Stan est parti avec David.

— Je peux entrer, je n'en ai que pour quelques minutes ? demande-t-elle.

— Oui bien sûr, excusez-moi. Dis-je en m'écartant.

— Vous avez une bien jolie maison. Sincères condoléances pour votre père. me dit-elle avec un regard triste.

Je connaissais Jack depuis des années et jamais je ne n'avais eu l'occasion de là rencontrée, ce qui m'étonna. Oh ! il l'aimait beaucoup, il n'y avait pas de doute là-dessus.

— Vous voulez boire quelque chose ? Je vous en prie, asseyez-vous. Dis je en lui désignant le fauteuil.

— Merci vous êtes gentille. Mes pauvres jambes me font tellement souffrir... Je n'ai su que récemment de l'existence de mon petit-fils me dit-elle en me fixant. Je vois très rarement mon fils, vous savez, nous ne sommes d'accord sur rien ce qui provoque des tensions entre nous. Mon défunt mari l'avait rayé de sa vie après son attitude envers lui.

— Je connais très bien votre fils et je veux bien vous croire madame.

— Agathe, appelez-moi Agathe s'il vous plaît. Si j'avais su avant, je l'aurai choyée et aimée comme il le mérite. Il ressemble tellement à son grand-père surtout le regard sombre comme lui. Il a renoncé à l'héritage m'a ton dit, il n'aurait pas dû. Son grand-père aurait été fier de lui comme il l'était de Jack. Je sais tout le mal que mon fils vous a fait, mais sachez que je ne suis pas comme lui. Je veux connaître mon petit-fils et mon arrière-petite-fille.

— Dans l'avion, vous saviez qui j'étais ?

— Je l'ai deviné quand j'ai vu la photo de votre fille avec son père. J'aurais dû me présenter à ce moment-là, excusez-moi.

— Qu'attendez-vous de Stan ? Il refusera de vous voir. Il ne veut rien à voir avec la famille Hamilton. Excusez-moi, mais je préfère être honnête envers vous.

— Oui vous avez raison. Je veux apprendre à le connaître. Mon sang coule dans ses veines, il est une partie de moi et de son grand-père. Je voudrais essayer, s'il vous plaît.

— Je ne peux pas vous aider, je suis désolée. Dis-je avec tristesse. J'aime mon mari et nous avons traversé tant d'épreuves que maintenant on veut laisser tout cela derrière nous et aller de l'avant.

— Je comprends oui, mais je voudrais essayer, seule. Vos êtes d'accord ?

— Oui bien sûr, je vous souhaite du courage, car il a un caractère bien trempé.

— Comme mon Arthur. Ditelle en me souriant. Quand pensez-vous que je pourrais le voir ?

— Ah ben maintenant, j'entends sa voiture dans l'allée.


Laisse-moi t'aider! Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant