12 | A feu et à sang

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— S P A R T E —

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— S P A R T E —


— Nous devrions patrouiller dans toute la Grèce et rallier d'autres soldats à notre cause, objecta Aaron désignant la maquette de bois représentant la Grèce.

— Et s'ils ne se rallient pas ? Demanda Jev pensif.

— Nous coupons tout échange avec eux, trancha Aaron vindicatif.

— Bien, je propose que nous devrions lever le cap demain matin à l'aube. Proposa Ugo en croisant les bras.

— Je suis d'accord. Préparez les armes, et ordonnez aux soldats de se tenir prêt à l'aube demain, décréta Aaron. 

Jev et Ugo s'exécutèrent laissant Aaron seul face à la maquette miniature de la Grèce. Les rideaux transparents de la pièce, donnaient un côté accueillant à la pièce. Même si à l'intérieur de celle-ci l'ont discutait de sujets pas forcément roses.

— Mon fils, dit la reine en attrapant ses mains. Tu me rappelles ton père. Ton caractère est identique au sien. 

Elle caressa le visage de son fils, remarquant à quel point il avait grandi.

— Mère, je reviendrais victorieux, promit-il en portant ses phalanges à ses lèvres.

Il prit sa mère dans ses bras, la serrant plus fort qu'il pût. Sa mère... Une démocrate, et une femme qui inspirait le respect des Ephores. Autrefois elle avait été souillée pour avoir aidé son roi à lever une armée en soutient aux 300, mais elle avait été violée et humiliée en vain par un de ses détracteurs qui s'opposait à Léonidas. Elle avait espéré l'appui d'un des hommes de l'assemblée afin que son roi ne soit pas massacré, mais son agresseur ne fit que dénoncer ce qu'elle avait été obligée de faire : souiller son corps. Elle avait été accusée d'adultère en raison de cela. D'une indifférence sans égale, la reine avait réagit au quart de tour : elle poignarda à mort l'homme concerné, et transperça sa bourse de façon fortuite. Des pièces à l'effigie de Xerxès s'en étaient échappées. Ainsi, les autres Ephores comprirent que l'homme a été soudoyé par le Perse pour ne pas envoyer une armée de soutient face à l'armée Perse qui était déjà en mauvaise posture.

— Je t'en prie mon fils, fais attention à toi. Héléna et toi êtes les seuls qui me restent.

Héléna... Il partait en pré-guerre et espérait la voir avant qu'il parte.

— Va donc la voir, lui dit doucement Gorgô se détachant de ton fils. Dis lui au moins que tu dois t'en aller, avisa-t-elle d'un sourire triste à son fils, avant qu'il ne s'éclipse.

Alors qu'il se ruait vers la chambre d'Héléna pour lui faire ses au revoir il se fit stopper par Ugo qui était essoufflé.

— Mon...roi... Il se stoppa, reprenant sa respiration. Un émissaire vient de me signaler que les perses viennent d'assiéger Thyros. Nous devons partir sur le champ avant que leur avancée évolue.

Le Roi de SparteWhere stories live. Discover now