Aaron roi de Sparte, fait un jour la rencontre d'Helena traitée comme une esclave. Il l'a prend sous son aile, et la jeune fille tombe irrémédiablement amoureuse de celui qu'elle considère comme son grand frère. Progressivement, Aaron développe les...
Oops! Bu görüntü içerik kurallarımıza uymuyor. Yayımlamaya devam etmek için görüntüyü kaldırmayı ya da başka bir görüntü yüklemeyi deneyin.
Les mois qui suivirent fûrent agréables pour Helena qui se sentait comme chez elle. Certes, Cyrus n'était pas souvent présent à cause de ses devoirs d'empereur, mais tout de même la vie au palais était calme et apaisante. Elle s'était remise de ses blessures physiques, mais il restait des séquelles mentales faites par Aaron. Chaque fois qu'elle pensait à lui, son esprit était ailleurs pendant des heures tentant en vain de décrypter pourquoi il avait tant changé. Elle craignait que Sparte ne devienne un despote avec un roi fou à son commandement.
Chaque fois qu'Helena s'évadait dans ses pensées, Cyrus la ramenait sur terre lui demandant à quoi elle songeait. Chaque fois, son doux regard s'immisçait dans ses prunelles, cherchant à songer ses pensées à elles. Et chaque fois qu'il s'apprêtait à le faire, il prenait le temps de décaler une mèche dorée pour mieux voir ses yeux puis il souriait. Ce sourire tendre et doux au bout des lèvres rendait Cyrus si rassurant selon Helena. Elle pensait à déposer les armes avec lui et cesser de poser quelques distances, mais aussitôt elle chassait cette pensée, elle avait aussi eût confiance en Aaron. Elle s'abstiendra de tout contact avec lui, du moins le minimum pour ne pas être totalement hostile.
- Helena ? L'interpella-t-il doucement.
Elle leva les yeux vers lui, troublée.
- Vous pensez énormément, je peux savoir qu'est ce qui vous tracasse ? Dit-il doucement en décalant une mèche.
- Il n'y a rien, je vous assure, Cyrus, insista-t-elle en souriant légèrement.
Il coupa tout lien visuel, comme légèrement blessé, avant de tendre sa main vers la jeune femme. Elle n'osa pas lever les yeux vers lui, elle craignait qu'il ne soit déçu. Elle prit le bras qu'il laissa à sa disposition, et ils marchèrent dans le palais sans un mot. Dans le palais, il flottait une douce odeur d'huiles essentielles, l'atmosphère était vraiment enivrante. Helena s'en n'était nullement dérangée et se délectait même de cet elixir sensitif. Les serviteurs s'inclinèrent dès qu'ils virent Cyrus entrer dans la salle à manger en compagnie de la jeune fille. Il installa Helena sans un mot, avant de s'asseoir à son tour, silencieuse. Elle se risqua à lever les yeux vers lui, s'apprêtant à lui toucher un mot, elle se renfrogna lorsqu'il qu'un conseiller de Cyrus lui parlait à l'oreille. L'empereur hocha brièvement de la tête, avant de faire signe de disposer de sa main arborant quelques bagues royales. La seconde d'après, le repas fût servi. La jeune femme ne tenait plus, il fallait qu'elle lui dise.
- Vous ai-je offensé Cyrus ? Si je l'ai fait par mégarde, je m'en excuse sincèrement, débita t-elle maladroitement.
L'empereur finit sa bouchée, avant de boire du vin, puis il lui répondit :
- Pas le moindre du monde, je m'acharnerais à sonder vos pensées jusqu'à ce qu'elles ne soient plus un secret pour moi, déclara t-il en posant ses coudes sur la table.
