Aaron roi de Sparte, fait un jour la rencontre d'Helena traitée comme une esclave. Il l'a prend sous son aile, et la jeune fille tombe irrémédiablement amoureuse de celui qu'elle considère comme son grand frère. Progressivement, Aaron développe les...
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— S P A R T E —
Après six longs mois de reconquête le roi était enfin de retour dans sa ville natale, il pouvait enfin se l'accorder. Il allait enfin revoir sa mère, et... Héléna. Il descendit de son cheval une fois arrivé devant le temple où mère l'y attendait déjà, un sourire lumineux sur son visage, rassurée de revoir enfin son fils sain et sauf. Ou presque. Il avait une balafre sur la joue. Elle fronça les sourcils, mais se détendit quand elle s'était rendu compte que cette balafre n'était visible que de très près. Le principal c'est qu'il était en vie.Elle s'écarta de son fils pour l'examiner un peu plus.
— Mère, je n'ai rien, soupira-t-il mi- amusé mi- exaspéré.
La concernée plissa les yeux.
— La dernière fois que tu m'as dit cela, tu t'étais foulé la cheville en jouant avec Ugo et Jev, lui rappela t-elle les poings sur les hanches.
Aaron chercha du regard le soutient de ses meilleurs amis qui toussotèrent.
— Traîtres, lâcha t-il à leur attention.
La reine lâcha un rire victorieux et se rapprocha de son fils.
— Tu devrais aller voir Héléna, elle posa sa main sur le bras de son fils comme pour appuyer ses propos. Je m'inquiète pour elle. Elle fait des rêves qui m'ont l'air terrifiants d'après ses dires.
Sa mère lui expliqua le rêve d'Helena en détail, et ce qu'elle avait vu. Sans tarder, Aaron hocha la tête, et dépassa sa mère pour aller voir la sujette aux cauchemars. Il allait la rejoindre, mais elle était déjà là, camouflée derrière une des colonnes qui soutenaient le temple. Aaron s'approcha doucement d'elle, comme s'il ne voulait pas la brusquer. Il la détailla minutieusement, son départ l'avait fatiguée puisqu'elle était blême. La jeune femme portait une jolie robe blanche qui mettait en valeur sa peau basanée, et qui donnait un éclat à ses yeux très bleus.
Il lui demanda la permission des yeux, mais son regard, le sien, était embués de larmes. Sans qu'il s'y attende, elle couru vers lui sa robe au vent. Elle sauta dans ses bras, le serrant plus fort qu'elle le pouvait. Il lui avait tellement manquée, et elle remercia les dieux de l'avoir ramené. Aaron serra son petit corps fébrile entre ses bras musclés et bronzés dues aux journées passées sous le soleil. Profitant de l'occasion il huma son odeur, et remarqua qu'elle avait utilisé son savon à lavande. Il sourit contre la peau de son cou, resserrant son étreinte.
— Helena, murmura-t-il en resserrant plus fermement son étreinte. Je regrette ce que je t'ai dis. C'était stupide, je n'aurai jamais dû prononcer ces mots à ton égard. J'espère que tu trouveras la force de me pardonner, dit-il doucement.
Elle s'écarta de lui et posa son doigt sur ses lèvres.
— Ne repensons plus à cela. C'est un sujet futile, lui dit-elle la tête nichée contre sa poitrine.
