Chapitre 7 : Partie I :

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Coucou, 

Désolée d'avoir été si absente dernièrement. Moi qui pensais avoir plus de temps pour écrire pendant les vacances... A deux semaines de la fin de ces dernières, je me rends compte que ce n'est pas vraiment ça.

Je m'excuse également car la publication de cette semaine n'est vraiment pas longue. J'ai manqué de temps et d'inspiration pendant quelques temps. Il faut vraiment que je cesse de me disperser!

Bref! J'espère quand même que ça vous plaira. Et j'essayerais de faire mieux la semaine prochaine.

Bonne lecture.

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       L'air était humide. L'aube embrassait à peine le monde. Et la forêt noire se refermaient derrière elle. Lentement, aussi silencieusement qu'une ombre, elle progressait. De nouveau perchée sur son fidèle destrier, la jeune fille regagnait les paysages des plaines cultivées. Serrant les brides entre ses doigts froids, elle hésita un instant. La brûlure de sa nuque s'était peu à peu apaisée dans la nuit. Petit à petit, l'intensité de la mise en garde avait reflué. Elle avait réussi. Non sans mal, elle avait réussi. Une fois de plus, elle s'était échappée. Même si elle avait encore du mal à y croire, la douleur de son bras, la coupure fraîche lui marquant la chair était une preuve assez fidèle de sa terrible détention. Iria n'avait plus qu'une envie: ne plus jamais y repenser. Ne plus jamais penser à ces terribles heures d'angoisses,de peur et d'incertitudes. Elle ne voulait plus jamais avoir à affronter de nouveau une rencontre avec le sorcier. Souffrir de la présence des hommes du Comte était déjà affreusement pénible.Mais se retrouver confronter à ce sorcier était de loin à ses yeux le plus insupportable.

Refoulant ses sombres pensées, la Protégée se força à détourner les yeux de la forêt. Elle en avait fini avec ces arbres assombris, avec ces ombres torturées la pourchassant entre les fougères, les ronces et les troncs tortueux. Iria relança Éclipse tout en ne pensant plus qu'à une seule chose : le Refuge. Bientôt, elle y serait de nouveau en sécurité, insondable et introuvable.



      Il pleuvait. Il le sentait sur sa peau. L'air autour de lui était plus frai que jamais. De douce gouttelettes dégringolaient en une harmonieuse mélodie. Une mélodie qui n'était pas plus qu'un murmure et qui pourtant enveloppait tout de son manteau soyeux.Instinctivement, il rejeta la tête en arrière pour savourer pleinement ces larmes de quelques divinités oubliées. L'eau le rafraichissait. Les doigts humides de la pluie glissaient entre ses cheveux, sur son fronts, ses paupières closes et entre ses lèvres entrouvertes. Il se sentait lentement revigoré.

-Décidément,tu es un homme coriace Erwan.

Lejeune homme ne mit que quelques secondes à tourner sur lui-même. Il se raidit, oubliant tout de la douce quiétude qui l'avait enveloppé,lorsque ses yeux se posèrent sur la gracieuse silhouette de sa visiteuse. A quelques pas de lui, une déesse qu'il ne connaissait que trop bien se tenait. Sa longue chevelure noire retombait sur ses épaules. Elle semblait presque lissée par la pluie. Presque. La déité lunaire ne semblait en rien être atteinte par le torrent se déversant des cieux. Sa robe blanche aux voiles noirs n'étaient pas le moins du monde humide. La femme au visage majestueux l'observa un moment de ses yeux gris avant qu'un sourire n'ourle ses lèvres.

Comme s'il sentait une menace, le sorcier ne retint pas sa magie. Une explosion retentit juste à la droite de la déesse. La terre se souleva en gerbes avant de retomber en une pluie de cailloux et d'humus. Néanmoins, cela fit à peine ciller son adversaire. Sans réfléchir, Erwan reproduit encore et encore son attaque. La terre vola plusieurs fois hors de son tombeau. Elle s'éleva de plus en plus haut pour retomber encore et toujours en une averse improbable.Plusieurs cratères entouraient désormais la déesse, sans qu'elle ne laissa rien paraître. Ses yeux survolèrent à peine les trous retournant l'humus. Ils paraissaient préférer défier Erwan de leur calme souverain.

Malédiction de sang (en suspens)Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang