Chapitre 5: Partie II:

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Que dire? A part que je suis toujours vivante. :p

Je n'ai pas grande chose à vous dire ce coup-ci, à part que j'ai écrit les bases de cette partie il y a très longtemps! C'est la fin de ce chapitre qui est à l'origine de mon inspiration pour "Malédiction de Sang". C'est de là que m'est venue l'idée de cette histoire.

Vu qu'il a été écrit il y a perpète, je ne peux pas garantir que le résultat vous plaira. J'ai ajouté quelques précisions, mais le passage de base n'a pas vraiment changé.

J'espère donc que vous serez indulgent et que cela vous plaira autant qu'à moi!

Sur ce, bonne lecture! Et à la prochaine! ^^


 

           ***            ***         ***         ***          ***        ***

 

    Courir. Iria ne pensait plus qu'à cela. La jeune fille avait perçu le bruit sourd des chevaux lancés à sa poursuite seulement quelques instants après avoir quitter Ed, après avoir lancé Éclipse au galop. Elle les avait entendu aussi distinctement qu'elle percevait les battements affolés de son cœur. Sa marque avait semblé vouloir la foudroyer sur place tandis qu'elle restait tapie, haletante.

Le martellement des sabots avait paru s'éloigner. Il s'éloignait, s'effaçant petit à petit avec la distance parcourue. Son souffle avait semblé se calmer dans la cage de sa poitrine. Sauf que cela n'avait pas durée. Avec la force d'une rafale, le bruit claquant de la pluie avait emplit à nouveau ses oreilles. Le bruit des gouttelettes et d'une masse d'eau grouillant plus loin: la mer. Avec la lenteur de ceux qui tremblent de tout leur corps, Iria s'était relevée péniblement. Et elle s'était mise à courir.

S'il y avait bien une chose qu'elle avait finit par apprendre, c'était qu'il ne fallait jamais rester trop longtemps au même endroit. Jamais. Sinon, elle mourrait.


       Se mordant la lèvre pour ne pas hurler, Iria dérapa. S'étalant dans la boue, sa cape immaculée ne fut bientôt plus qu'un souvenir. La jeune fille perdit son souffle alors qu'elle était toujours assise dans la terre humide. Ça n'allait pas. Rien n'allait. La morsure de sa nuque ne diminuait pas. Pire, elle semblait s'envenimer toujours plus à chaque seconde. Et par accoue, c'était comme si elle semblait l'électrifier. La sorcière se sentait vidée. Elle était vidée. Elle n'avait plus aucune once de magie en elle pour lui porter secours. Ses sens avaient rétrogradé, retrouvant leur surdité habituelle.

Respirer. Rester calme. Inspirer, expirer. Ne pas imaginer le pire d'emblée...

Elle avait beau tenir à ces principes, elle ne put empêcher son corps de se contracter brusquement à l'écoute d'un son. Un hennissement. Dissimulée derrière un tronc mort, elle souhaitait presque disparaître. Pressée contre le bois mousseux, il aurait fallu un miracle pour que se dernier ne l'aspire pas. Toute sa bonne volonté, tout le calme qu'elle tentait de conserver s'évanouirent avec ce simple souffle animal. Un cheval se tenait non loin d'elle. Un cheval qui avait sans aucun doute un cavalier. Ramenant prudemment ses paumes à son visage, la jeune fille emprisonna sa respiration entre ses mains. Les paupières closes, Iria tentait d'étouffer sa panique. S'ils la pourchassaient toujours, s'ils étaient derrière elle... elle n'avait aucune chance de s'en sortir. Surtout pas sans ses quelques onces de magies.


       Les paupières closes, Iria inspira aussi profondément et aussi discrètement qu'elle le put. Elle sentait déjà son sang bouillir dans ses veines. Son cœur battait trop vite pour qu'elle puisse le calmer. Elle n'avait plus qu'une chance: l'adrénaline. Elle ne pouvait plus que compter sur cela et sa peur. L'oreille tendue, la jeune fille essaya de percevoir le plus distinctement possible ce que se passer dans son dos. Et ce n'était pas une tâche des plus aisé. Ses tympans vibraient déjà avec folie gorgés qu'ils étaient de sang.

Malédiction de sang (en suspens)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant