Malédiction de sang (en suspens)

Chapitre 7 : Partie II:

Coucou,

Désolée du retard, j'ai mis beaucoup plus de temps que prévu à écrire cette partie. Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai l'impression d'être plus lente ces temps-ci. --"

Bref! J'essayerais de me rattraper.

En attendant, bonne lecture!

Ps : Je m'excuse de ne plus vous remercier pour les votes, mais avec le nouveau système de wattpad, je ne vois plus qui vote... Je profite donc de ce petit post scriptum pour remercier ce qui lisent cette histoire, l'aiment et la commentent! ^^ Ce me fait toujours énormément plaisir! 

      ***      ****      ***      ****      ***

         Iria aimait autant qu'elle détestait les villes. Elle aimait l'agitation, les rassemblements, la foule, les cris et les odeurs. En fait, elle aimait tout ces petits signes qui traduisaient la vie.Même si elle adorait son refuge, la solitude pouvait être pesante.C'était pour cela qu'elle sortait parfois. C'était toujours dangereux. Néanmoins, l'absence de contact était quelques fois bien plus périlleux à ses yeux.

Pourtant, aussi contradictoire cela pouvait-il être, elle détestait tous ces éléments colorés qui la ravissaient. Dans les cités, la vie était toujours bruyante et turbulente. La jeune fille ne décelait que très rarement de l'ordre et du calme dans ces rues entrecroisées et cela lui faisait peur. Comment être sur que personne ne la suivait? Comment être certaine que personne ne la cherchait et ne l'avait reconnu? Comment être tout simplement sur que les hommes du Comte n'étaient pas masqués par toute cette agitation bouillonnante?

La Protégée avait beau avoir foi en sa marque, cette dernière l'avait toujours avertie jusqu'à maintenant, elle redoutait malgré tout qu'un jour, cela ne fonctionne plus. Un doute tenace lui enserrait la poitrine à cette terrifiante éventualité. Si un jour l'avertissement lui parvenait trop tard, alors elle ne serait plus protégée de rien.

Progressant entre les passants, Iria rejeta au loin ses pensées.Elle n'avait pas de temps à perdre en doute. Le plus important était de garder confiance et d'observer. Elle n'était plus très loin, ce n'était pas le moment de baisser les bras ou de se laisser à rêvasser. Tout en se morigénant, la jeune fille progressait contre le flanc de sa jument. Sa capuche était toujours rabattue sur son visage. Bon nombre de passants la dévisageaient visiblement intrigués mais puisqu'elle n'était pas la seule vêtue ainsi, Iria ne la retira pas. Elle essayait de paraître le plus décontractée possible pour traverser plus rapidement la ville. Rien ne la retenait ici. Elle devait juste traverser la ville pour effacer ses traces.Une fois la cité traversé, elle n'aurait plus qu'à reprendre rapidement sa route.

Distraitement, la jeune femme remarqua que certains la fixait avec plus d'insistance. Suivant son instinct, elle continua à marcher.Ses doigts se resserrèrent sur la bride d'Éclipse. Bien qu'elle essaya de garder son calme, Iria ne put empêcher que les battements de son cœur n'accélèrent. Usant d'une infime partie de sa magie renouvelée, elle sonda lentement la foule. Par réflexe, elle passa ses doigts sur sa nuque sans que rien ne se passe. Sa peau n'était pas plus chaude qu'ailleurs. Il n'y avait aucune trace de la brûlure familière. Une fois la foule sondée, elle fut soulagée de constater qu'il n'y avait aucun sorcier dans les parages. Néanmoins,tout en progressant, elle pouvait toujours voir par dessus son épaule les regards lourds de certains badauds.

Une rumeur sourde gronda dans sa poitrine lorsqu'elle croisa le regard de deux hommes. Leurs yeux ne se rencontrèrent que quelques secondes mais ce fut assez pour qu'Iria comprenne deux choses.Quelque chose clochait dans cette cité et ces deux là ne voulaient pas l'inviter à prendre un thé.