Chapitre 12 : Partie II :

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Hello!

Après deux semaines d'absence, voici enfin la suite de ce chapitre.

Désolée s'il est long, mais pour moi, l'élément central de ce chapitre ne pouvait pas être baclé. Je ne sais pas trop si je suis satisfaite du rendu final mais ça correspond plus ou moins à l'idée que je m'en faisais. J'espère que vous l'apprécierez malgré sa lenteur et ses (sans doute) répétitions.

Sur ce, bonne lecture! Et merci à ceux qui aimeront la suite de cette histoire! ^^

Ps : Si la musique ne colle pas trop avec le début de cette partie, je trouve qu'elle s'accorde assez bien avec la fin.


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         Une douceur extrême l'enveloppait. Pour la première fois depuis une éternité, Iria goûtait à une sensation de quiétude qui lui manquait. Un parfum familier l'enveloppait sans qu'elle n'ose ouvrir les yeux. Elle se sentait bien, apaisée et réconfortée. Elle avait la certitude que rien au monde ne pourrait lui faire du mal. Elle était réconfortée par la présence qu'elle sentait à ses côtés. Cette présence qui lui caressait doucement les cheveux alors que les flammes crépitaient dans la cuisine. L'odeur du bois brûlé réchauffait un peu plus la pièce tandis que la neige tombait silencieuse et légère. Iria gigota et se pressa un peu plus contre le flan de Grand-Ma. Elle était certaine que c'était elle, son parfum ne pouvait pas la tromper.

- Bien dormi, ma chérie?

Un sourire épousa ses lèvres alors que la petite Iria ouvrait les yeux.

- C'est fou ça, comment tu fais pour toujours savoir quand je suis réveillée?

La fillette blonde avait levé les yeux vers Grand-Ma et observait son visage rieur dans la lumière des flammes.

- Oh! Ça s'est un secret de grand-mère! Un jour, tu comprendras.

La petite fille tira la langue.

- J'ai pas envie d'être grande pour comprendre Grand-Ma! Et puis, si je suis grand-mère, alors je serais vieille et toi encore plus!

Le rire de la vieille femme souleva sa poitrine et le corps de l'enfant serré contre elle. La pièce respirait la joie. Le feu crépitait avec entrain, la neige s'amusait de ses valses interminables et la petite famille profitait simplement du bonheur d'être ensemble.

- Es-tu en train de m'annoncer que je suis toute ridée, ma petite Iria?

L'interpellée se redressa offusquée.

- Jamais, Grand-Ma! Tu n'as pas plus de rides qu'hier! Et puis, tu vivras encore longtemps!

Le visage de la grand-mère s'attendrit devant la sincérité innocente de sa petite-fille. Les enfants ne se soucient pas de la mort. Pas plus qu'il ne la connaisse. Pour Iria, Grand-Ma était éternelle. Et cette dernière ne comptait pas la contredire ce soir. A la place, elle la cala un peu plus contre elle et referma la couverture sur ses épaules. A cause des froides nuits d'hiver, elle avait installé les lits devant la cheminée pour profiter de sa chaleur. Et cela ne déplaisait ni à l'une ni à l'autre. Iria était encore jeune, de l'âge où tout n'est qu'innocence et où le monde n'est pas empli de démons.

- Alors, tu veux bien me raconter ce rêve?

- Comment tu...?  

Iria sourit de plus bel. Grand-Ma savait vraiment tout! 

Malédiction de sang (en suspens)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant