Chapitre 12: Et tu comptais aller ou comme ça?

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Mais une main se plaqua dessus pour la refermer violemment.

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Me voilà face à cette porte, qui était d'ailleurs ma seule chance de sortir d'ici, et qui venait de brutalement se refermer sous mon nez. Je me mis à trembler de tout mon corps en sentant un souffle chaud dans mon cou, car oui, juste derrière moi, dans mon dos, se trouvait Dylan O'Brien. Ou autrement dit un psychopathe dit dangereux.

Sa main était plaquée contre la paroi froide de la porte, et je pouvais entendre sa respiration d'ici tellement il était près de moi. Tout ça me paraissait si surréaliste que j'avais l'impression d'être dans un rêve. Ou alors un cauchemar, tout dépendra de comment les choses allaient tourner...

«Et tu comptais aller où comme ça ?» me demanda t-il d'une voix rauque.

Je me mis à déglutir avec peine, et je clignais plusieurs fois des yeux car ces derniers me piquaient fortement. Je sursautais quand je sentis son autre main se placer sur mon épaule, puis descendre le long de mon dos jusqu'au creux de mes reins, provoquant encore des milliers de frissons qui secouèrent mon pauvre corps qui n'en pouvait plus d'être torturé de la sorte.

«Je... Je dois y aller... On m'attend...» bafouillais-je.

«Je t'ai dis d'arrêter de me mentir.» me lança t-il d'une voix ferme et autoritaire, tout en retirant sa main qui caressait doucement le bas de mon dos depuis tout à l'heure.

Je fus choquée par tant de fermeté de sa part, c'était à la limite du bipolaire. Puis le fait qu'il était enfermé ici, au Silver House, me revint à l'esprit et ça ramena un minimum de normalité à la situation. Enfin, si je pouvais appeler ça normal...

«Je ne...» essayais-je de me défendre.

Mais il me coupa brusquement la parole en frappant violemment la porte de son poing, ce qui affola mon pauvre cœur qui sursauta dans ma poitrine aussi bien que tout mon corps sursauta sous ce choc si soudain. Je ne pouvais d'ailleurs toujours pas voir le visage de Dylan à cet instant, car j'étais depuis tout à l'heure, face à la porte, c'est-à-dire, dos à lui.

«Putain ne...» commença t-il, méchamment et d'un air menaçant.

Mais il s'arrêta, avant de reprendre la parole beaucoup plus doucement, un peu radoucit.

«Ne commence pas les mensonge avec moi Zoé...» me souffla t-il.

Sa main quitta la paroi de la porte, pour venir se poser sur mon épaule, pour me retourner face à lui. Me voilà donc maintenant dos à la porte, bloquée par un psychopathe qui pourrait me tuer à tout moment. Il fallait donc que je fasse attention à chaque mot prononcé...

«Je t'avais pourtant mis en garde. Je t'avais dis que tu ne devais pas... Mais maintenant c'est trop tard.» me disait-il, en penchant sa tête vers mon cou, pour l'embrasser encore une fois.

Je réfléchis à ses paroles. Comment ça trop tard ? Je le repoussais, avec un peu d'affolement dans le regard quand je le fixais droit dans les yeux, avant de poser ma question.

«Comment ça trop tard?»

Un sourire carnassier arriva directement sur ses lèvres. Je ne pus m'empêcher de les fixer encore une fois avec envie, et ça ne lui échappa pas, vu le regard qu'il me lançait.

My Demon. [DOB]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora