Chapitre 15: Lâchez moi putain! J'vous interdis d'faire ça!

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Rosie arriva, coupant le contact et cette discussion plus que gênante, a mon plus grand bonheur, ce qui me donna la possibilité de m'éclipser, ce que je fis.

Ça va vous paraitre bête ce que je vais dire.... Mais Dylan était un putain de malade!

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J'allais jusqu'aux toilettes du personnel, pour me placer devant le lavabo et me mouiller le visage à l'eau froide. Je soupirais fortement en relevant mon regard sur le miroir juste en face de moi.

Je rabaissais mon col roulé qui était d'ailleurs mouillé à cause de l'eau que je venais de me jeter sur le visage, pour voir les affreuses traces violacées présentes sur mon cou.

Elles n'avaient pas vraiment changé depuis la veille, toujours aussi...Voyantes. Heureusement que j'avais pensé à mettre un col roulé ce matin! Je me demandais ce que ma mère aurait pensé en voyant ça... Ou pire encore, Tim!

Pourquoi Tim en fait? Son avis aurait du m'importer que peu... Mais ce n'était visiblement pas le cas. Bon, peu importait. Je soupirais une nouvelle fois en sortant des toilettes, quelques minutes plus tard.

Dylan O'Brien avait vraiment un don pour me déstabiliser. Pour totalement me déstabiliser même, je dirais. C'est vrai, regardez dans quel état il arrivait à me mettre. Ma respiration était saccadée, j'avais transpiré comme jamais, et je m'étais surtout enfuie comme une voleuse pour m'enfermer dans les toilettes...

Mais alors que je sortais des toilettes en marchant lentement et tranquillement dans les couloirs, des fortes voix se firent entendre dans la grande salle, celle où j'avais laissé Rosie et Dylan il y a quelques minutes de ça.

J'arquais un sourcil en m'approchant de plus en plus vite vers le lieu concerné. Les voix se firent doc de plus en plus fortes. J'entendais des cris de protestations... Mais cette voix... Je ne la connaissais que trop bien.

Dylan.

Mon cœur s'affola dans l'instant, et je me mis même à courir pour arriver le plus vite possible. Que se passait-il?! C'était la question qui tournait en boucle dans ma tête alors que je courais dans les couloirs, bousculant les quelques personnes sur mon chemin.

Arrivée là-bas, se fut une véritable vision d'horreur qui s'offrait à mes yeux. Enfin, en tout cas pour moi, ça l'était. Mes jambes se mirent à trembler d'elles même alors que je regardais Dylan se débattre contre plusieurs infirmiers, à quelques mètres de moi.

Je ne pensais pas qu'il avait capté ma présence dans les lieux. Il avait l'air dans tout ses états. Prit d'une colère sans borne. Je pensais bien ne l'avoir jamais vu comme ça. Les autres patients s'étaient tous écartés et certains paraissaient apeurés.

«Monsieur O'Brien, je vous ordonne de vous calmer !» cria un infirmier âgé d'au moins une bonne trentaine d'années, tout en essayant de tenir son patient.

Dylan fut très vite immobilisé par trois autres hommes, et Rosie s'approcha de lui avec une piqure. Mon cœur rata un battement à la vue de la seringue. Mon Dieu mais qu'allaient-ils lui faire?!

Je sentis mes yeux me piquer fortement. J'avais envie de pleurer à chaudes larmes. De peur qu'on lui fait du mal, de colère contre ces infirmiers qui malgré tout ne voulaient surement que son bien, de tristesse de le voir dans un tel état que celui-là... Bref, je sentais que les larmes n'allaient pas tarder à arriver.

My Demon. [DOB]Where stories live. Discover now