Les tribulations d'une carotte râpée [Terminée]

Chapitre 40

En un mot

Au chalet tout le monde était couché, chacun dans son lit mais ils ne pouvaient pas trouver le sommeil. Aucun d'eux n'arrivait à dormir.Dans la chambre de Nash, Cameron et les Jacks remuaient dans tous les sens.

Cameron– C'était donc ça qui était écrit dans son journal ? Cette horrible histoire ?

Nash– Ouais.

JackJ – Putain... Mais comment on survit à un truc pareil ?

Nash– Elle est tellement forte...

JackG – Seuls toi et Mia étaient au courant c'est ça ?

Nash– Ouais.

Cameron– Elle n'est plus du tout comme je l'imaginait maintenant. Je... Je regrette d'avoir pensé, ne serais-ce qu'une seule seconde, qu'elle était fragile ou faible et qu'elle avait la démarche d'une enfant.

JackJ – Moi aussi. Je croyais... Je ne sais même pas ce que je croyais. Son récit a tout bouleversé. Je me sens bizarre et tellement chanceux. Chanceux qu'il ne me soit pas arrivé un truc pareil mais surtout chanceux de la connaître.

JackG – C'est une sacrée leçon qu'elle nous a donné en nous racontant son histoire.

Dans le salon, sur le canapé, Elisabeth reposait sa tête sur le torse d'Hayes et soupira.

Eli– J'en reviens toujours pas. C'est trop affreux...

Hayes– Je suis impressionné aussi. Tu as vu quand elle nous racontait, elle était comme plongée dans ses souvenirs ?

Eli– Mon estomac était tout retourné et je me suis sentie si...Insignifiante.

Hayes– Mon frère a toutes ses raisons de l'apprécier. On ne rencontre pas une telle fille chaque été.

Mia était restée et partageait le lit de Mahogany, ne pouvant se mettre dans le même que Gilinsky au risque de finir par terre.

Mia– Noémie n'a pas pu remonter à cheval à son réveil. Elle avait une phobie de tout : la nuit, les chevaux, l'attelage, le fait qu'on la touche, le Texas... Elle a coupé tous les ponts avec nous et les rares nouvelles que l'on avait venaient de Maggie qui téléphonait avec sa mère.

Mahogany– C'est pour ça aussi qu'elle était si bouleversée quand elle nous a dit que sa mère lui avait annoncé qu'elle l'aimait au téléphone.

Mia– Oui. Et ses parents sont sans doute en train de divorcer.