Les tribulations d'une carotte râpée [Terminée]

Chapitre 43

T'as du liquide fécal sur le pantalon

Anna– Allo ? Simon ? ... Je ... Non. Ne t'énerve pas. ...Non, laisse moi parler. Pour une fois agissons comme des adultes. Ne nous engueulons pas. Je suis partie parce que j'ai besoin d'air.... Eh bien, je suis au Texas, dans le ranch de Maggie. ... Oui, Noémie est là. ... Oui, elle va bien. Très bien même. ... Je pense que tu devrais toi aussi t'aérer un peu. Partir de la maison. ... Je sais, je sais. ... Mais j'allais craquer ! Je n'en pouvais plus. On a besoin d'air. ... Calme toi. Ne t'emporte pas. ... Mais non ce ne sont pas des vacances ! Vois ça comme un moyen de prendre du recul, éviter de faire une bêtise et- ...Oui... Oui je vois notre divorce comme une bêtise. Allo ? Simon ? Tu es toujours là ? BIP BIPBIP

La femme pesta contre son mari en raccrochant le téléphone.

Maggie– C'n'est pas lui qu'a raccroché. La ligne n'est pa'bonne.

De l'autre côté de l'Atlantique :

Simon– Parce que pour toi notre divorce est une bêtise ? ...Allo ? Anna ? Tu es toujours là ? BIP BIP BIP

Il raccrocha en grognant.

Simon– Bon sang. Elle va me rendre fou ! Me raccrocher au nez comme ça dès 4 heures du matin...

Il monta les escalier de la petite maison parisienne à grandes enjambées et entra dans la chambre parentale en trombe. Il tira une valise de sous le lit, la jeta sur la couette et la remplie de toutes les chemises qui lui tombaient sous la main.

Simon– Prendre l'air... Faire son deuil... Prendre du recul... T'es bien drôle toi ! Raaah Anna...

Il ferma le bagage, mit la sangle sur son épaule et dévala les escaliers. Il vérifia qu'il avait bien son passeport et sa carte d'identité dans son portefeuille et appela un taxi pour lui éviter de laisser sa voiture sur le parking dans une durée indéterminée.

Parce qu'après tout il ne prendrait qu'un aller simple. Pas de retour.Parce que quand est ce qu'il faudra rentrer ? Une semaine après ? Un mois ? Un an ? Jamais ?

La taxi klaxonna devant la porte d'entrée, le chauffeur mit la valise dans le coffre et Simon lui demanda de le déposer à l'aéroport.Faisait-il le bon choix ? Partir sur un coup de tête ?N'étais-ce pas un instant d'égarement ?

Il secoua la tête, si il réfléchissait trop il demanderait au chauffeur de le ramener et alors il n'aurait plus le courage de prendre un nouveau départ ou tout simplement de reprendre l'histoire là où ils l'ont laissée, au Texas.

De l'autre côté de l'Atlantique :

Nash– Faut que je lui parle. Faut que je lui parle. Faut que je lui parle. Faut que je lui parle.

Mahogany– Qu'est ce que tu marmonnes Nashty ?

Nash– Nashty... Ça faisait longtemps hein ?

Mahogany– Ouais... Un petit bail qu'on s'est tous perdus de vue... Vous m'avez manqués quand même têtes de nœuds !

Carter– C'est dingue de voir la progression de certains !

Matthew– Surtout celle des Jacks et de Shawn...

Shawn– Faut pas exagérer, Cam et Nash se sont pas mal débrouillés non plus.

Nash– D'ailleurs les gars, fallait que je vous parle d'un truc... Vous savez, j'ai arrêté ma pseudo carrière d'acteur.

Mahogany– Ouais ?