Le dernier espoir {terminé}

4.

J'avais finalement regagné mon lit sans encombre. Notre conversation tournait en boucle dans ma tête, j'aimerais que ces mots ne soient pas que des mots sans réalisme mais des mots qu'on pense avec le cœur. Certains d'entre vous se diront elle est folle pourquoi des choses illégales ? J'ai tout ou presque pour réussir selon ma mère. Je suis apparemment une belle femme, j'ai eu mon bac mention bien, je suis bien élevée et je parle trois langues donc selon ma mère ma vie pourrait être parfaitement parfaite. J'ai envie de dire oui elle pourrait l'être mais elle ne l'ai pas, ma mère a souvent des pensées utopiques, ma mère m'étouffe encore plus que ma maladie. Elle veut tout contrôler, tout diriger et me dicter ma vie et la limiter. Mais malheureusement pour elle est heureusement pour moi, je ne me laisse pas faire, je veux vivre ma vie comme je l'entends et non sous les ordres de ma mère. Et je compte voler de mes propres ailes le plus rapidement que possible. Je sais que je vais faire de la peine à ma mère en l'abandonnant cela est même égoïste mais on n'a qu'une seule et unique vie alors je veux en profiter. De plus ma vie est en sursit et profiter et devenue primordiale pour moi.

Je m'endormis la tête pleine de questions.

Je me réveille doucement -ou pas- sentant une petite chose sur mon corps ou plutôt me sautant littéralement dessus.

-Anastasiaaaa, je vais me venger et ma vengeance sera terrible. J'essaye d'être un minimum en colère mais cela est peine perdue avec sa bouille me regardant et me faisant les yeux doux du chat poté. Je lui ai appris ça pour amadouer les infirmières et dans le même temps ses parents mais je ne faisais pas partis de la liste, mais c'est trop tard. Je la prends dans mes bras et lui fais des tonnes de chatouilles ce qui la fit automatiquement rire. Son rire enfantin remplie la pièce et par le même temps mon cœur. Je sais pas comment je ferais sans elle, je veux dire elle est ma bulle de bonheur même si elle n'a que huit ans je tiens à elle comme à la prunelle de mes yeux. Je l'a considère comme une meilleure amie, comme une sœur elle sait -quasiment- tout de moi et vice vers ça.

-Miaaa, arrête je t'en supplie. Elle rit tellement fort que j'ai peur que cela réveille les petits vieux et finis donc par la lâcher à son plus grand soulagement.

-Mia, il faut que je te dise de te préparer tu sors cette après-midi.

-Ana, tu veux aller où cette fois ci ? Elle me regarde et me souris puis me fait un bisou avant de me redire d'être prête dans trente minutes.

Je fais donc ce qu'elle me demande car moi aussi j'avais envie de sortir de voir autre chose que ces murs blancs que je supporte de moins en moins. Je me vêtis donc d'un jean taille haute blanc avec un pull gris nike et ma veste en cuire. Je me dirige vers la salle de bain, me fais juste les cils puis passe une fine couche de rouge à lèvre mate sur mes lèvres. Je suis prête et me dirige donc dans la chambre d'Anastasia. Devant celle-ci j'entends son rire cristallin ainsi qu'un rire plus.. roque. Je ne comprends pas je décide donc d'ouvrir la porte de ma princesse et tombe nez à nez sur Sean en train de lui faire une douce torture enfin la même que celle que je lui ai fais ce matin. Ils rigolent tous les deux à gorges déployées, cette vison me fais décrocher un petit rictus.

-On rigole sans moi ? Je les regarde avec une mine boudeuse tel un enfant. Ils se retournent ayant enfin remarqué ma présence et éclate de rire à cause de ma tête.

-Je vous fais rire ? Pas de problème. Je me dirige vers Anastasia et commence à lui faire des chatouilles – pour changer- et elle rigole tellement fort que mes tympans manquent d'exploser. Je lui glisse rapidement à l'oreille qu'on va s'attaquer à Sean elle me regarde avec ses yeux pleins de malice. Puis on se jette sur lui comme des folles et on le chatouille comme jamais, il rit et se tortille comme un vers. Je m'arrête à bout de souffle à force de rigoler.