Chapitre 8 - Premier voyage et première nuit à deux

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Avant de commencer ce chapitre, je tiens à vous remercier. Ça fait deux semaines que j'ai commencé cette histoire et j'ai dépassé les 1K...Euh...Vous êtes fous !!!
Je tenais alors à vous remerciez et quoi de mieux en postant un chapitre rempli de moment Ruggarol ? J'espère qu'il vous plaira.

Je n'ai jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui. Assise dans l'avion avec Ruggero à mes côtés, je contemple à travers l'hublot, Buenos Aires.
" Qu'est ce qui te rend si heureuse ? Me demande Ruggero encore à moitié endormi.
- J'en sais rien, j'ai toujours aimé voyager.
- D'accord, me répond il en baillant.
- Faut dormir la nuit !
- J'ai eu les parents de Candelaria au téléphone..."
Arg, j'ose a peine lui demander comment ça s'est passé. Je le regarde longuement et attend patiemment qu'il daigne en dire plus.
" On s'est encore disputés avec Candelaria, j'ai l'impression que parler avec elle de ses parents ne menent à rien. Sans oublier, ma meilleure amie qui refuse de redevenir celle qu'elle était. Je n'ai jamais été aussi seul. Lance t-il sur un ton mélancolique.
- Vraiment ? Ta meilleure amie est ignoble !
- C'est vrai.
- Eh ! Dis-je en le frappant sur l'épaule.
- Mais je l'aime quand même, ajoute t-il.
- Je préfère ça."
Ruggero rigole et me caresse la main tendrement.
" Tu m'avais manquée Mowgli !
- Toi aussi, Baloo."
Ces surnoms m'avaient vraiment manqués. Je lui souris et colle ma tête contre son épaule. Je n'ai plus envie de me disputer, de m'embêter avec les émotions que je peux ressentir quand je suis avec lui. C'est mon meilleur ami, mon confident, je ne peux pas rester comme ça, froide et distante. Mon amour pour Ruggero est impossible. Je ne pourrais me contenter que de son amitié qui me comble de bonheur.
" Tu es déjà allée à Madrid ? Me demande-t-il pour changer de sujet.
- Oui avec mon frère mais j'étais petite.
- Je pourrais te faire visiter.
- Tu y es déjà allé ?
- Tu sais en tant que fils de diplômate, me répond-il en faisant son Matteo.
- Ah oui, c'est vrai.
- Non, sincérement, c'est grace à Violetta. J'ai fais beaucoup de tournée en trois ans.
- Ça ne te manque pas d'ailleurs ?
- Violetta ou la tournée ? Me demande t-il.
- Les deux, je suppose."
Il hausse les épaules et m'avoue que quelques personnes lui manquent, essentiellement Jorge Blanco avec qui, il est encore en contact.
Nous arrêtons de parler et laissons morphée nous endormir. C'est l'hôtesse de l'air qui vient nous réveiller une fois arrivé à Madrid.

Je suis dans ma chambre d'hôtel en train d'attendre Ruggero. Nous avons une interview et une séance photo dans quelques minutes.
Mes maquilleuses et mon coiffeur viennent de partir, j'envoie alors un message à Ruggero pour lui demander si il est prêt. Il me répond immédiatement :
" Je ne suis pas encore parfait pour la caméra, soit patiente."
Je soupir alors, amuser par le message de mon ami et décide de regarder tranquillement la télévision quand sa frappe à la porte.
Cette dernière s'ouvre sans mon accord. J'aperçois alors un visage familier entrer dans ma chambre un immense sourire aux lèvres.
" Tu es prête ma livreuse ?
- Je croyais que tu n'étais pas parfait ?
- Je suis toujours parfait !"
Je me racle la gorge grossièrement et me lève de mon lit pour le rejoindre à l'entrée de ma chambre.
Ruggero me sourit de toutes ses belles dents et m'ébouriffe les cheveux. J'allais en faire de même mais malheureusement ma petite taille et la rapidité du Melon, m'en empêche.
Après l'interview et la très longue séance photo, je retourne dans ma chambre fatiguée. Ruggero qui est avec moi dans l'ascenceur reste le nez collé à son téléphone.
" Allô Ruggero, Karol Sevilla est également avec vous, dis-je souriante.
- Désolé Karol, je suis fatigué et Candelaria ne répond à aucun de mes messages. Je me lasse de ces disputes qui deviennent de plus en plus fréquentes."
Malgré un soulagement immense qui me donne la nausée, je prend le téléphone de Ruggero et l'éteins.
" Karol ! Me gronde t-il.
- Tu es en train de vivre une partie de ta vie totalement incroyable et tu ne remarques rien car tu as la tête sur ton téléphone. Tu as assez pris les devants maintenant c'est à elle. Profite de ces séjours et...."
Égoïstement, j'allais dire " et de moi".
" Et de toi ? Me demande t-il souriant.
- Non, de toi !"
Après tout je n'ai pas tord et je ne mentais pas, il a besoin de prendre soin de lui.
La porte de l'ascenceur s'ouvre à notre étage. Nous sortons à pas d'escargot et restons bêtement debout en plein milieu du couloir.
" Je vais y aller, dis-je à Ruggero au bord du sommeil.
- C'est une bonne idée, je risque de m'endormir sur place si on reste plus longtemps."
Je rigole et hoche la tête. Je l'embrasse et commence à quitter le hall quand il me retient fermement, me faisant tourner comme au cinéma jusqu'à lui.
Ruggero me regarde intensément, les yeux brillants et remplis de malice. Je déglutis avec difficulté, cherchant à comprendre ce qui est en train de ce passer.
" Tu as mon téléphone, je crois.
- Euh...oui."
Je lui rend alors son téléphone et le laisse ensuite seul dans le hall pour aller jusque dans ma chambre. Une fois entrée dans celle-ci, de nombreuses questions me viennent a l'esprit.
Une seule n'arrête pas de tourner en boucle dans ma tête : Allais-je réussir à passer outre mes sentiments ?

En plein milieu de la nuit, je suis réveillée par une masse s'écrasant de l'autre côté de mon lit. Je reste stoïque quelques secondes avant d'entendre sa voix encore endormie.
" Je t'ai réveillé ? Me demande t-il.
- On ne peut pas dire que tu sois très discret...
- Désolé, je n'arrivais pas à dormir.
- Donc tu t'es dis :  "Je vais aller réveiller Karol" ?
- C'est ça ! Me répond t-il en éclatant de rires."
Je secoue la tête dans le noir et le pousse gentiment.
" Ça te dérange pas si je dors ? Dis-je en train de m'endormir.
- Non, ne t'occupe pas de moi. Ta présence me convient."
Je souris à l'entente de cette phrase et m'endors le sourire aux lèvres. A mon réveil, je suis dans l'avion toujours au côté de Ruggero. Ai-je encore fait un de ces rêves ? Je soupir fortement ce qui signifie mon réveil à Ruggero qui me regarde joyeusement. 
" Comment va la marmotte ?
- Bien merci..On est toujours pas arrivés à Madrid ?
Ma phrase semble le faire rire cat il éclate de rires dans l'avion. De nombreux passagers cherchant le sommeil le regarde de travers mais ce dernier n'en prend pas compte et rigole de plus belle. 
" Ruggero, chut. On est pas seuls dans l'avion. 
- Madrid...vraiment ? répond-il en rigolant d'avantage.
- Qu'est ce qu'il te fait rire comme ça ?"
Ruggero n'a pas le temps de me répondre qu'une hôtesse de l'air prend la parole à travers les hauts parleurs. 
" Madame, Monsieur, je vous prie de mettre vos ceintures nous allons arriver à destination de Munich."
Munich ? Je regarde Ruggero avec beaucoup d'étonnements et lui pose de nombreuses questions.
" Je n'ai pas osé te réveiller...donc...
- Tu m'as portée jusqu'à l'avion ? 
- Pas exactement..."
Je ne sais pas comment réagir, je suis mélangée entre la honte et la joie absolue. Après quelques minutes, une autre émotion entre en jeu : la peur.
" On nous a vu ? Dis-je après un long silence.
- Oui ! Me repond-il.
- Non...
- Si c'est les médias qui t'inquiète tu n'as pas à être stressée ou apeurée.
- Ruggero, si jamais une photo venait a sortir, s'en est fini...
- Fini pour quoi, Karol ?
- Tout, Candelaria...On va croire des choses qui ne sont pas vrai..
- Ça ne serait pas la première fois, Karol. Je ne vois pas en quoi ça te dérange.
- Je n'ai plus envie de mentir.
- Nous on ne met pas, ce sont les médias qui inventent leur propre vérité."
Je suis étonnée par la maturité de sa phrase et hoche la tête bêtement devant autant de conviction.
Après de longues minutes, une fois arrivé sur le sol Allemand, Ruggero se lève pour demander une bouteille d'eau à une hôtesse. Quand il revient, son téléphone est allumé et il parle avec ce dernier et me montre ensuite à la caméra.
" On est où Karol ?
- En Allemagne, dis-je encore a moitié endormie.
- Tu sais parler Allemand ? Me demande t-il."
Je le regarde bêtement et secoue la tête négativement. Le snap semble s'arrêter là car il baisse son téléphone.
Nous descendons alors de l'avion où de nombreux médias sont déjà en train de nous attendre. Comment ont-ils plus arrivés jusque là ?
A peine le pied sur le sol Allemand, les journalistes m'harcèlent de questions.
Je les ignore quand une question anodine me stoppe dans ma marche.
" Karol, êtes vous amoureuse de Ruggero ? Il y a de nombreuses rumeurs. Est-ce vrai ?"
J'allais pour répondre mais Ruggero prend les devants.
" Cette partie de notre vie ne regarde que nous. Je vous prierai de respecter notre vie privée."
Sur cette phrase, nous entrons dans l'aéroport pour récupérer nos valises.
La tête une énième fois remplis de questions, je marche dans le long couloir dans le silence.
Pourquoi Ruggero a t-il répondu ainsi ? Ça n'aurait pas été si simple de leur parler de sa relation avec Candelaria ? Je regarde alors amplement Ruggero et découvre une nouvelle facette sur son visage.
Il semble triste. Et si sa relation avec Candelaria était plus grave qu'il osait le dire ? 

J'espère que ce chapitre vous a plu. Personnellement, je suis un peu déçue.
Lâchez un commentaire pour me dire ce que vous en pensez et encore merci pour les 1K !

Game or Reality ? (Tome 1 & 2)Where stories live. Discover now