Game or Reality ? (Tome 1 & 2)

Chapitre 16 - Terrible vérité

Petit rappel, quand nous nous sommes quittés dans le chapitre précédent, je vous avais laissé sur le point de vue de Valentina. Pour commencer ce nouveau chapitre, nous reprenons notre point de vue principal. C'est à dire, notre chère Karol. J'espère que la suite de l'histoire vous plaira. 

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Allongée calmement dans mon canapé, je regarde un épisode des Simpson qui passe à la télévision. Somnolent légèrement, je ressens un engourdissement gênant au niveau de mon bras gauche. Pensant être mise inconfortablement, je tente une nouvelle position qui s'avère désastreuse. Toute ma partie gauche n'a pas voulu suivre mon corps, a présent allongée sur mon parquet froid, je cherche mon téléphone avec mon autre bras. Je devais joindre Adan ou Aron. Eux seuls sont en capacité de m'aider. Le médecin m'avait prévenu que certains symptômes pouvaient arriver. Bingo, ma main sur ce petit appareil, j'appuie sur le numéro d'urgence 2. La sonnerie retentit. Il n'a pas fallu plus de deux sonneries et d'un mot de ma part pour que mon ami comprenne la situation. Par chance, je n'avais pas pensé à fermer la porte d'entrée à clefs. Toujours à terre totalement paralysée, j'aperçois une paire de chaussures masculines. Je reconnais facilement ceux de mon meilleur ami. Aron cri mon nom alors qu'une deuxième voix se fait entendre. Ruggero est dans mon appartement et je refuse qu'il me trouve dans cet état. Quelques secondes s'écroulent avant qu'il finisse par me trouver toujours dans cette même position. Ruggero me regarde apeuré, stoïque face à moi, il lui est impossible de bouger. C'est Aron qui arrive et bouge Ruggero pour pouvoir avoir accès à moi. Il me rassure en disant que tout allait bien se passer et tente de faire réagir la statue qui orne à présent mon salon. C'est à présent étendue sur mon divan qu'il daigne réagir. Ses yeux se dirige dans ma direction. Il déglutit difficilement avant de faire un pas vers moi. Abasourdie face à la scène qui s'est offerte à lui, il ne sait pas comment se comporter. Timide, stressé, effrayé, il tente du réconfort vers Aron qui est au téléphone avec le médecin. Alors qu'il sait très bien que rien n'est possible, un avis médical était selon lui primordial. J'avais été prévenue. Les symptômes étaient minimes et sans danger, chaque femme réagit différemment face à ce genre d'événement. Mon regard sur ce qui était autrement l'homme de ma vie, je me dis que tout serait différent si il avait agit comme un homme. Aujourd'hui, tout est différent. Le bras qui me faisait souffrir quelques minutes auparavant recommence à bouger sous ma demande. Je me masse rapidement chaque membre avant de m'asseoir convenablement. Aron revient toujours le téléphone collé à son oreille. Il me pose de nombreuses questions tout en répondant à son interlocuteur. Il hoche la tête deux fois avant de raccrocher.

" Il aimerait que tu prennes rendez-vous pour parler de tout ça. M'informe mon ami en ignorant Ruggero."

Je secoue la tête avant de me lever avec difficulté. Aron accourt pour me rattraper.

" Ca va, râle-je. Je vais juste prendre un verre d'eau.

- Je vais y aller, me dit mon ami.

- Je peux encore me servir un verre Aron."

Voilà ce que je redoutais tant. Il était hors de question qu'on me prenne pour une infirme. Un verre vide à la main, je me déplace vers mon îlot de cuisine. J'ouvre mon robinet quand une voix qui ne s'était pas encore fait entendre commence à parler.

" V-Val'..."

Je relève la tête pour percevoir ce qu'il tente de nous faire comprendre quand l'eau froide me signifiant un verre trop plein me dégouline sur la main. Je lâche un injure avant de fermer l'arrivée d'eau. Deux gorgée plus tard, il tente de finir sa phrase mais une troisième personne fait son entrée dans mon salon. Apparement, c'était soirée porte ouverte. Je toise furtivement Adan avant de reprendre ma place. A peine assise ce dernier s'empresse de me poser une dizaine de questions que je refuse de répondre. Je regrette soudainement d'avoir appuyé sur ce fichu bouton.