Game or Reality ? (Tome 1 & 2)

Chapitre 14 - Oui, je le veux !

La respiration haletante, j'essaye de calmer mon coeur qui tente de sortir de ma poitrine. Le souffle court, Ruggero ne me lâche pas du regard, me suppliant de rester ici dans ses bras pour le restant de mes jours.
Je déglutis lentement comme si ma salive était farineuse.
" J...Je dois y aller..."
Ses bras finissent par me lâcher, je recule de quelques pas et fini par laisser seuls les deux hommes dont je suis amoureuse.
Après de longues minutes de marchent, je fini par rentrer chez moi.
" C'est toi ma chérie ? Me demande ma mère qui semble être dans la cuisine.
- Oui ! Réponds je le souffle court."
Le chemin entre le studio et la maison n'est pas très long pourtant mon coeur bat trop rapidement.
" Comment était ta journée ? Dit ma mère en quittant la cuisine, vêtue d'un tablier jaune et rose.
- Etouffante !"
- Tu veux en parler ma puce ?"
J'hoche la tête incapable de cacher quoique ce soit à ma mère.
Elle me demande gentiment si je veux m'asseoir, j'hoche une seconde fois la tête et la rejoins lentement jusqu'au canapé.
Quand j'eu fini de lui expliquer cette fin de journée plus qu'éprouvante, ma mère attend quelques minutes avant de me répondre.
" M-Ma puce...Comment te sens tu ?
- Indécise, perdue, coincée...Dis-je la gorge sèche.
- C'est normal ma puce. Tu étais amoureuse de Ruggero et maintenant que ta relation avec Lionel devient plus sérieuse, Ruggero prend peur et affirme enfin ses sentiments. Tu as enfin le retour de tes sentiments.
- Mais Maman comme tu viens de le dire "J'étais amoureuse de Ruggero". Je suis maintenant en couple avec Lionel et...
- Je te connais chérie et ton coeur est toujours en train de battre pour ce même garçon qui est Ruggero.
- Non...Puis même si c'était le cas je ne peux pas accepter. Je refuse de faire souffrir Lionel et Candelaria. Qui serais-je si je venais a m'opposer dans leur union ?
- Tu ne peux pas mentir à Lionel. C'est en étant honnête qu'il souffrira le moins. Me répond ma mère sûre d'elle."
Incapable de lui répondre, je la regarde longuement. Les larmes ne demandent qu'à glisser sur le long de mes joues légèrement rosie. Je leur accepte d'accès a celles-ci et finit par éclater en sanglots dans les bras de ma mère.
" Shhh....Ça va aller."

Le lendemain alors que je devais retourner au studio, je supplie telle une enfant de cinq ans ma mère pour ne pas y aller. Ce caprice ne me ressemble pas mais je n'ai pas le courage de supporter une énième fois leurs regards pleins de questions sans réponse. Toute la nuit je n'ai fais que penser à cette histoire qui ne pouvait pas durer. Ma mère avait encore une fois raison, Lionel devait savoir la vérité mais comment allais-je lui annoncer ça ? Rien n'est plus difficile que d'avouer à son meilleur ami que tu ne l'aimes pas en retour. J'ai passé trois mois magnifique en tant que petite amie mais rien ne vaut mes sentiments pour Ruggero. Le simple fait de le voir me rend heureuse. Est-ce la même chose pour lui ? La tête pleine de question ma mère refuse catégoriquement mon caprice de petite fille.
" Debout, il y a des gens qui t'attendent pour travailler, me lance ma mère en quittant ma chambre."
Je grogne en guise de réponse. Je remercie le soutien inexistant de ma mère et me lève de mauvaise humeur. Une fois habillée et coiffée, je descend les escaliers pour prendre mon petit déjeuner quand une surprise de taille me bloque l'accès au salon. 
Ruggero est juste là en face de moi au pied des escaliers. Il est vêtue d'un magnifique jean moulant et d'une chemise bleu turquoise qui fait ressortir son teint légèrement bronzée. Il est a tomber.
" Q-Qu..."
Ma bouche qui auparavant n'avait aucune difficulté pour dialoguer se retrouve bêtement entrouverte devant l'homme qui fait battre mon cœur. Pourquoi est-il toujours là au mauvais moment ? 
" J'avais peur de ne pas te voir aujourd'hui, me dit-il comme une excuse pour sa présence ici.
- P-Pourquoi ?
- J'avais peur que tu ne viennes pas.
- Tu avais tord ! Réponds-je énervée.
- Karol....Je suis désolé pour hier..
- Désolé ? Tu es seulement désolé ? Qu'est ce qu'il ta prit de dire ça devant Lionel ? Non ! De le dire tout court ! Tu vas te marier avec Candelaria et jusque là j'étais heureuse avec Lionel !
- Vraiment ? Me demande t-il.
- Vraiment quoi ?
- Tu étais vraiment heureuse avec lui ?"
Sa voix tremble légèrement tout au long de cette phrase comme si le dire à voix haute était un supplice. Déglutissant très grossièrement je m'efforce a rester calme. Lui affirme le contraire serait mentir mais dire que j'étais vraiment heureuse serait également un mensonge. Fatiguée je m'avance jusqu'à sentir son souffle contre mon visage.
" J'étais heureuse avec Lionel, j'avais l'impression d'être aimé en retour. C'est vrai, ce n'était pas un amour passionnel comme celui que je ressens pour toi mais j'étais aimé et ça c'est que qui me rend heureuse."
Visiblement troublé par ma réponse, Ruggero finit par se pousser légèrement me laissant accès à mon salon. Je prend vite le chemin de ce dernier avant qu'il ne change d'avis. 
Dans sa voiture après un petit déjeuné copieux et un interrogatoire basé sur le regard de ma mère, je me laisse guidée dans mes pensées.  Ruggero, Lionel....Lionel, Ruggero. Je secoue la tête presque soûlée par mes pensées. A croire que ma tête n'arrive pas à penser a autre chose que ces deux garçons qui me font littéralement perdre la tête.
" Je pensais ce que j'ai dis...Je n'ai pas envie de te laisser partir. Lance Ruggero après un long silence.
- Ruggero...Je n'ai pas envie d'en parler, je t'en supplie. 
- Il le faut pourtant. Je ne supporte pas te voir aussi proche d'un autre garçon. Un simple sourire à Michael me rend hors de moi. Te voir enlacer Lionel arrête mon rythme cardiaque et quand tu l'embrasses j'ai juste envie de me trouver à sa place,Karol. Je deviens fous. Je me lève mon esprit pense à toi, je vais au studio dans l'espoir de te voir, je rentre chez moi le coeur lourd et quand je pense pouvoir t'oublier pour une nuit, mes rêves te sont dédiés. Je ne vis que pour toi."
Je n'avais par remarqué l'immobilité de la voiture. Ruggero s'était garé à quelques rues du studio. J'aurais pourtant du le remarquer, il ne m'avait pas quitté du regard depuis le début de son aveu. Totalement prise au dépourvue, je le regarde intensément ne sachant quoi lui répondre. Tout ce qu'il venait de me dire avait tout changé ; mes sentiments, ma relation avec Lionel. 
" Et ton mariage ? Candelaria ? Dis-je comme pour me résonner. Je refuse de m'opposer face à votre union, Ruggero. Je t'aime tellement fort mais c'est au dessus de moi.....Je suis désolée."
Je prend soin d'enlever ma ceinture et me déplace légèrement vers mon amour impossible. Je dépose une légère pression sur ses lèvres délicieusement sucrées. Il répond à mon baiser en demandant l'accès à ma langue, j'accepte, lui offrant notre ultime vrai baiser. Nous nous embrassons durant de longues minutes, insatiable nos lèvres en demandent toujours plus. Nos respirations haletantes, je fini par reculer pour me rasseoir sur le siège passager. Durant nos baisés torride, Ruggero avait réussi d'une manière sensuelle à me placer sur ses cuisses. Prenant le plaisir de parcourir mon dos du bout de ses doigts pendant que mes mains se perdaient dans ses cheveux parfaitement doux et soyeux. Quand j'eus repris mes idées, je regarda longuement Ruggero avant de quitter la voiture pour rejoindre les autres au studio.

"Ellipse de 2 mois"

Debout dans ma chambre vêtue d'un simple ensemble blanc, je me regarde dans mon miroir. Je me contemple longuement n'ayant aucune expression sur mon visage. Cernée, j'essaye de camoufler les dégâts de ma nuit blanche avec de l'anti-cernes et du fond de teint. En quelques coups de pinceaux ont peut croire que j'ai passé une douce nuit. Toujours debout devant mon miroir, j'essaye de me battre avec mes cheveux qui ont décidés de n'avoir aucun volume ce matin. Lissés à point, je passe ma main dans ma chevelure désobéissante en essayant de leur donner un peu de volume. Après de longues minutes, j'arrive enfin à l'effet escompté. Ma coiffure faite et ma tenue mise, je me critique.
- Je ne ressemble à rien...pensé-je en soupirant fortement.
" Tu es affreuse, me lance Michael à l'entrée de ma chambre."
Je le regarde à travers le miroir. Il est magnifique ! Il porte un smoking noir et blanc avec une cravate noir. On ne trouve pas plus beau à des kilomètres à la ronde. 
" Que me vaut un magnifique apollon dans ma chambre ? Dis-je le sourire 
- A l'entrée de ta chambre ! Rectifie mon ami avant d'entrée pleinement dans celle-ci. Je te remercie pour le compliment, tu n'es pas mal non plus.
- Vraiment ?! Réponds-je en haussant un sourcil.
- Non, tu fais peur. Qu'est ce que tu as fais cette nuit ?"
Je soupir une énième fois et m'assois lourdement sur mon lit. 
" Je n'ai pas envie d'y aller, Michael. Je ne peux pas rester ici ?"
Mon meilleur ami me rejoint et me caresse tendrement les épaules en guise de soutien.
" Ruggero a besoin de te savoir à ses côtés.
- C'est trop dur...Dis-je les larmes aux yeux.
- Tu es forte Karol, tu peux y arriver. Je serais là puis il y a Valentina, Agustin et toute la troupe."
Quelques peu entraînée par mon meilleur ami, je me vois contrainte de finir de me préparer pour partir jusqu'à l'église. Dans la voiture où Valentina et Agustin étaient en train de nous attendre, j'essaye de faire la conversation. Nous parlons essentiellement de la série et de la tournure qu'elle prend. Malheureusement, le sujet prend vite fin. Un silence gênant prend alors place dans la voiture. Nous restons alors dans le silence le plus complet durant le reste du trajet. 

Arrivée à l'église, je suis étonnée du nombres de personnes qui peut y avoir. Je discerne Ruggero au loin. Lui aussi est vêtue d'un charmant smoking noir et blanc, il est encore plus beau que Michael. Il semble également m'avoir vu car un sourire timide s'installe sur son visage quand il pose ses yeux sur moi. Il reste un long moment ainsi quand un klaxon nous sort de notre rêverie. Une magnifique limousine blanche arrive tout doucement, je regarde furtivement Ruggero qui lui ne m'a pas lâché du regard. 
" Il ne t'a pas quitté du regard, me dit Valentina dans sa magnifique robe bleu ciel.
- Je sais...Réponds-je dans un murmure.
- Dire qu'il va se marier avec Candelaria...Quel gâchis."
Dans l'église nous sommes tous debout en train d'écouter le prêtre. Michael me tient la main et la caresse timidement. Ce geste ce vaut rassurant et réconfortant. Arrivé aux échanges de voeux, je serre brutalement la main de Michael. Ce dernier me demande calmement de le lâcher mais j'en suis incapable. 
" Karol...Me chuchote Michael. Tu veux sortir ?"
J'hoche la tête incapable d'en voir plus. Nous dérangeons Valentina et Agustin pour accéder à l'allée. Une fois rendue à celle-ci, j'entend le prêtre demander si quelqu'un souhaite s'opposer à cette union. Je presse le pas vers la sortie avant de faire une bêtise. En arrivant à la porte de l'église, j'entend une voix dire "Je ne peux pas.". 
" Je suis désolé...Je ne peux pas faire ça..."

C'est la fin de ce chapitre, j'espère qu'il vous a plu. 
Je voulais le finir autrement mais finalement cette fin est venue toute seule. Normalement le chapitre 14 devait être le dernier mais une amie qui m'est très chère m'a clairement fait comprendre que si cette histoire devait se terminer, je devrais par obligation en écrire une autre. Je me dis que si je lui accorde un chapitre supplémentaire, j'aurais peut-être la chance d'échapper à une autre histoire ^.^
Bref, j'espère sincèrement que vous l'avez aimé et que vous laisserez un commentaire pour me dire ce que vous en avez penser. 
Je vous aimes très fort et merci pour tout vos messages trop mignon :)

AH OUI !! Avant de partir, j'aimerais vraiment que vous alliez voir le compte de Dreamstorya c'est une personne en or et un écrivain fantastique. Elle a décidé de reprendre la suite de Tini, la nouvelle vie de violetta et c'est une pur merveille. Je ne comprend pas le peu de visite qu'elle a. Je l'embrasse très fort et N'OUBLIEZ pas. Allez voir sa fiction. 

BISOUS !!!!