Game or Reality ? (Tome 1 & 2)

Chapitre 12 - Affronter ses peurs

Bonjour vous, comment allez vous avec ces vacances qui arrivent où qui sont déjà là pour certains ? Je vous retrouve aujourd'hui pour le chapitre deux qui sera la suite de la version deux du chapitre onze. Tout le monde suit ? Voici un petit rappel de la fin pour vous remettre en condition. Bonne lecture.

Arrivé à la porte d'entrée, il parvient à m'entendre. Il fait volte-face et regarde dans ma direction. Je soupir soulagée et cours encore jusqu'à me retrouver devant lui.

" Karol ? Mais...

- Monsieur, il va falloir y aller...Nous informe l'hôtesse.

- Ruggero...Reste !"

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" Qu'est ce que tu fais ici ? Me questionne t-il étonné."

A bout de souffre je peine à répondre. J'ai la gorge en feu et qu'un seul souhait : qu'il reste à Buenos Aires. Maintenant qu'on avait tous les deux appris la vérité sur cette nuit à Florence, nous avions une chance de recoller les morceaux. Je n'étais certes pas prête à recommencer une relation amoureuse avec lui puisqu'il y avait Adan mais j'ai besoin de lui dans ma vie. J'ai besoin de le savoir à mes côtés. Je n'arrive pas à répondre à sa question de peur de le faire fuir. L'hôtesse de l'air attend une réponse de la part de mon ami. Ce dernier me regarde tristement et reprend son chemin vers le hall d'embarquement.

" Candelaria m'a tout racontée !! Tu ne peux pas partir, pas maintenant. Pas tant qu'on en aura pas parlés. On a tellement de choses à se dire. Je t'en supplie...Reste...pour moi.

- Je ne peux pas, Karol. Ce n'est pas une bonne idée. On a tellement souffert à cause de mensonge. Candelaria nous a peut-être menti mais on est pas innocent. Je ne suis pas innocent. Je t'ai fais souffrir. Je...J'ai besoin de me retrouver, de revoir ma famille, mon frère."

Son regard devient larmoyant à la prononciation de ce simple mot. Angelo avait été comme son frère durant de longues années et je n'ai pas été capable de le voir. Je n'ai même pas vu la souffrance de mon propre frère.

" Je reviendrai, je ne t'abandonne pas. On peut toujours se téléphoner.

- Vraiment ? Dis-je sur un ton sarcastique."

Je sais que j'ai l'air égoïste en cet instant mais je ne veux pas le perdre à nouveau.

" Ce ne sera pas pareil, dis-je plus doucement.

- Peut-être mais c'est ce qu'il nous faut en ce moment.

- Parle pour toi..."

Il me sourit tristement et s'avance pour se retrouver face à moi. Il relève mon visage que j'avais baissé inconsciemment et essuie les quelques larmes qui coulaient. Je suis surprise de retrouver quelques petites perles d'eau sur ses doigts. Depuis combien de temps étais-je en train de pleurer ?

" Reste, le supplie-je."

Mes lèvres commencent à trembler et les larmes coulent à flot. Pourquoi suis-je soudainement si triste ? Pourquoi ai-je l'impression qu'il me dit au revoir ? Il me sourit timidement et pose un léger baiser sur mes lèvres. Il n'est ni fougueux, ni passionné. C'est un doux baiser. Il s'écarte trop rapidement à mon goût et me dit ce que j'aurai aimé entendre beaucoup plus tôt :

" Je t'aime."

J'aimerai lui dire " Alors pourquoi partir ?" mais j'en ai pas la force. Il avance rapide vers ce couloir qui va nous éloigner et je regarde bêtement l'hôtesse fermer les portes derrière lui.

De retour au haras, Candelaria n'est plus là. Seul Adan est présent. Il a la tête entre ses mains et semble totalement perdu. Je m'approche de lui sans un bruit et lui caresse tendrement les cheveux. Ce dernier relève la tête lentement et me regarde surpris. Je m'assois sur le bord du bureau.