Game or Reality ? (Tome 1 & 2)

Chapitre 12 - Paris, la ville de l'amour - Partie 2

Je raccroche, confuse par ce qu'il vient de me dire. La phrase résonne dans ma tête encore et encore. "Je ne veux pas que tu arrêtes de m'aimer". Je regarde ma mère qui est encore endormie et décide de la réveiller pour lui parler de ma situation.

"Qu'est-ce que je devrais faire, maman ? Je ne sais pas comment réagir...dis-je dans un seul souffle.
- Tu devrais aller le voir, ma puce. Demande lui ce qu'il en est.
- Mais maman, l'amour de sa vie vient de lui briser le coeur. Il doit tout simplement être perdu.
- Karol ma chérie. Tu sais, la vie nous réserve tellement de surprise et tout ne se passe pas comme prévu. Les surprises que la vie nous réserve sont parfois mauvaises mais également bonnes. Et qui sait? Peut-être qu'il tord.
- Tord pour quoi ? Demande-je curieuse de savoir la réponse.
- L'amour de sa vie est peut-être juste devant ses yeux.-Mais maman il...
-Ma chérie, tout ce que je vais te dire, c'est que tout est possible dans la ville de l'amour."

Voilà comment je me retrouve à 00 h 18 devants la porte du grand Ruggero Pasquarelli.
" Karol ? Dit-il avec stupeur en me voyant à une telle heure.
- Désolée...Je peux entrer ?
- Bien sûr."
Il ouvre davantage la porte laissant paraître son corps vêtu d'un simple boxer. Mon regard reste alors sur sa musculature, il se racle la gorge quelque peu gênée et je relève la tête les joues en feu.
"Je vais mettre un t-shirt.
- C'est une bonne idée, dis-je soudainement la bouche sèche."
Il me sourit timidement et enfile son t-shirt avec un charme fou. Une fois chose faite, il reprend son attention sur moi.
" Tu n'arrives pas à dormir ? Me questionne-t-il.
- Non...Je réfléchis beaucoup.
- Tu veux quelque chose à boire ?"
La tête dans son minibar, je lui demande un jus d'orange. Il me tend alors une bouteille bien fraîche et me propose le pied de son lit pour parler avec aisance.
" Tu es sûrement là par rapport à notre conversation...
- Oui.
- Je ne sais pas ce qu'il ma prit.
- Je ne comprends pas non plu.
- Je suis perdu Karol. Ma relation avec Candelaria est au plus bas et savoir la nature de tes sentiments me chamboule. Tu es magnifique, intéressante et terriblement sexy mais je ne sais pas ce que je ressens."
Sexy ? Moi, sexy ? Je regarde Ruggero, étonnée.
" Tu me rends fou..."
Je prends une gorgée de mon jus d'orange et fixe intensément un point. Je ne peux pas le regarder dans les yeux. J'ai l'impression d'avoir tout cassé, notre relation ne sera jamais la même.
" Je n'ai rien souhaité, Ruggero...
- Je sais..
- Alors..pourquoi ?"
Je ne parviens pas à dire ce que mon coeur ressent. Pourtant je devais comprendre, savoir, pourquoi il refusait d'enterrer ces sentiments qui ne sont pas réciproque.
" Je n'en sais rien...Je ne me comprend pas également, Karol. Je refuse une seule seconde que tes sentiments envers moi soit un jour pour un autre. Suis-je égoïste ?
- Oui...mais je te comprend."
Ma réponse lui donne le sourire.
" Alors nous restons amis comme avant ? Me demande t-il.
- Bien sûr, nous sommes des amis...de bons amis, réponds-je tristement."
A quoi m'attendais-je ? Un retournement de situation ou Ruggero m'avouait ses sentiments ? N'était-ce pas ce qu'il venait de faire ? Je relève un sourcil mais secoue la tête face à cette question.
" Tu devrais dormir, nous avons une grande journée demain.
- Oui..."
Je me lève avec difficulté tenant fermement ma bouteille de jus d'oreille ; comme si cette bouteille était ma conscience. Celle qui me crie de fuir avant de faire une erreur.
" Karol...
- Oui ?
- Je...Bonne nuit !
- A toi aussi !"

Le lendemain, assise sur ma chaise, entrain de regarder nos fans crier nos noms, je souris le coeur moins lourds. Comme si leurs mots d'amour était la réponse à tout mes problèmes. Je prend chaque sourire et câlin avec grande joie. Leurs amours est mon plus grand bonheur, ma source d'oxygène en ce temps si étouffant.
Cet étouffement qui est si proche, juste situé à ma droite, en train de recevoir lui aussi, cet amour si bonifiant.
" Je peux avoir une photo de vous deux ? nous demande une fan dans un espagnol presque parfait."
Je lui offre mon plus beau sourire et hoche la tête sans réfléchir d'avantage. Ruggero passe alors un bras autour de mes épaules et offre également son sourire si charmeur. Je regarde alors la caméra et immortalise ce moment si important pour notre fan.
" Merci, nous dit-elle une fois la photo prise. Vous formez un couple si magnifique."
Je lui souris une deuxième fois, essayant de voiler l'effet de ses mots. Ruggero semble en faire autant et fini par la remercier. Cette histoire ne cessera t-elle de nous tourmenter ? Garder mes sentiments n'aurait pas été préférable ? Ces questions me restent en tête durant toute cette rencontre.
Quand la rencontre prend fin, je regarde intensément Ruggero qui à déjà son regard posé sur moi. Je le questionne du regard quand ma mère vient nous interrompre.
" Ma puce, je ne vais pas pouvoir dîner avec toi ce soir.
- Il y a un problème ?
- Oh non ! Je...J'ai rendez-vous.
- Un soir ? Dis-je étonnée.
- Elle a rendez-vous avec mes parents, m'avoue Ruggero."
Je manque de m'étouffer, ses parents sont à Paris ? Ne devrait-il pas être à la place de ma mère à ce dîner ?
" Ne devrais-tu pas aller à ce dîner, plutôt que ma mère ?"
Ma mère et Ruggero se regardent rapidement. Que sont-ils en train de manigancer ? Je secoue la tête et demande une réponse.
" Je vais être en retard, fini par dire ma mère."
Elle m'embrasse rapidement le front et quitte les lieux d'une vitesse folle. Je rêve, elle a totalement évitée le sujet. Enervée et seule avec le Melon, j'attrape ma veste et ma sacoche.
" Pourquoi a t-elle menti ?
- Pardon ? Me demande t-il étonné.
- Ne fait pas cette tête, tes parents ne sont pas à Paris."
Il me sourit de toutes ses dents, il m'énerve.
" Vu qu'on est seuls, tu veux aller dîner ?"
Nous quittons la boutique en remerciant les propriétaires et marchons dans Paris.
"- A quoi tu joues, Ruggero ? Ce dîner...
- A vrai dire, c'est une idée de ta mère ! me coupe t'il."
Ma mère ? Qu'a t-elle avoir avec ça ?
" Ma mèr...."
Je comprend alors ce qu'elle voulait dire : "Tout est possible dans la ville de l'amour".
" Ma mère est en train de nous obliger à sortir ? Dis-je totalement chamboulée. Comment peut-elle faire ça sachant ce que je ressens...
- Karol...On a besoin de parler de tout ça..
- Pour que tu me répètes sans cesse que tu ne m'aimes pas et que ton amour est vouer à Candelaria ? Est ce compliqué de me laisser seule dans mes sentiments ? Je ne te demande rien en échange, aucun sentiment. Et quand j'ai le courage de te demander si je peux t'oublier, tu refuses que ce soit possible.
- Ecou...
- Non ! Je ne veux pas t'écouter, Ruggero !"
Ma colère me semble exagérée mais j'ai ce besoin immense de la sortir. Alors en pleine rue, à Paris, je suis en train de me disputer avec l'homme dont je suis amoureuse.
" Tu me dégoutes, Ruggero. Je t'aime autant que je te déteste. Tu dis aimais Candelaria mais tu acceptes sans gêne les sentiments d'une autre et....
- Merde !"
Je ne comprend pas ce que ce mot vient faire dans notre conversation quand ses lèvres viennent à l'encontre des miennes. J'essaye de le repousser mais il me tient fermement les poignets en me rapprochant d'avantage.
" Lâche moi, finis-je par dire à bout de souffle.
- Laisse moi parler, Karol.
- Je n'ai pas envie de t'entendre...
- Je t'aime !"
Je relève instantanément mon regard sur le sien. Il semble sincère.
" Pourquoi tu me dis ça ?
- Parce que c'est vrai. Ce que tu me dis depuis des jours n'est que la stricte vérité. Mon message après cette soirée, mon appel durant le tournage, ce baiser dans la chambre d'hôtel. Je suis amoureux de toi, Karol.
- ...J-Je..
- Mais j'aime Candelaria et j'ai envie de continuer avec elle. On est heureux puis il y a la chaine Youtube et...
- Karol !!! Une voix masculine cri mon nom au loin."
Je me retourne pour voir d'où vient cette voix. Quand je perçois cette personne un sourire s'affiche sur mon visage. Il se rapproche de nous en courant puis m'arrache des bras de Ruggero pour me prendre dans les siens.
" Tu m'as tellement manqué !!!
- Que fais-tu à Paris ?
- Je devais te dire quelque chose...avoue mon meilleur ami.
- Lio, ça ne pouvait pas attendre mon retour ?
- Je me suis dis que cet endroit était plus approprié....
- Pour ? Réponds-je un sourire aux lèvres
- T'avouer mes sentiments...".

Ce chapitre est pourri !!! Sauf le début mais il ne vient pas de moi xD

Je suis désolée mais je n'ai plus une seconde à moi, je promet de réécrire très prochainement.