Chapitre 25 : Découverte

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Tout proche de l'interlocuteur

et pourtant loin, l'esprit ailleurs,
comme en un voyage m'évadant,
je suis là, présent et absent,
hochant la tête de temps en temps.

Tout proche de l'interlocuteur
et pourtant loin, l'esprit ailleurs,
combien de fois ai-je trahi
quand je semblais, yeux et ouïe,
attentif à mon vis-à-vis ?

  Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978  

Chapitre 2

PDV DRAGO 

Que faire quand on est voué à obéir à un homme que l'on hait, comment lui dire qu'on ne veut pas, comment lui dire "non" sans faire tuer ses parents et sa famille ? sans se faire tuer ? Là est la question. Aucune issue possible, nous étions tous voués à faire le beau comme de bon chien, écouter et faire ce qu'il veut de nous. Nous n'avions pas le choix. C'est ignoble d'être ainsi traité, être rabaisser tel des elfes de maisons. Devoir se plier aux ordres d'un mage noir sans donner notre opinion, de peur de mourir en un fragment de seconde. Je ne pouvais rien faire. Je tendis donc mon bras gauche comme il me l'avait ordonné. Dois-je rester là le bras tendu ou m'enfuis le plus vite possible ? Non je ne pouvais pas. Mes parents mourront d'un sort et moi je serai alors pourchassé ou déjà mort avant d'avoir pu passer le portail du manoir. Suis-je lâche ? Surement mais je n'ai pas le choix, je dois protéger ma mère. Donc je reste là sans bouger malgré l'intense douleur quand sa baguette pointa mon avant-bras. Je ne dois pas lâcher, je n'ai pas le choix.

PVD EXTERIEUR

Des centaines et des centaines de pages entièrement de sa famille, elle était captivée par tant de mémoires et de biographies mais à la fois triste à chaque décès ou disparitions mystérieuses car oui la jeune fille se rendit vite compte que sa disparition n'était pas la seule. A sa grande découverte elle avait couru le plus vite possible jusqu'à sa chambre avec le bouquin de sa famille pour se mettre sur son bureau. Une plume à la main elle commença à noter chaque dates et personnes qui furent disparus sur un morceau de parchemin usé qu'elle avait trouvé au fond de son tiroir. Cependant elle dut s'arrêter dans ses recherches quand le léger pop de Hockey retentit derrière elle pour lui annoncer le repas.

- Père dit-elle en lui faisant la bise

- Cassie ! Ravi de te revoir parmi nous

Elle lui répondu par un sourire éblouissant montrant toute ses dents parfaitement blanches et alignés, dire qu'avant elle avait des grandes dents mais elle avait décidé de les rétrécir en quatrième année à cause de Drago. Elle discuta un peu avec son père sur son travaille au ministère quand un elfe de maison les interrompu.

- Le repas est servi dit un petit être au nez crochu

-Enfin dit l'homme de la famille

Le repas se déroula dans une bonne ambiance, les parents de la jeune fille lui posèrent plusieurs questions sur sa cinquième année et les précédentes. Cassie fût heureuse de partager avec eux ses études et des anecdotes ainsi que ses mésaventures avec ses meilleurs amis ; Ronald Weasley, Harry Potter et Ginny Weasley.

- Sirius Black est mort ? dit la femme horrifié

- Oui au ministère, c'est Bellatrix Lestrange qui l'a tué...juste devant Harry

- Mais c'est cruel !

- Il n'était pas recherché ? intervenu Eudes

- Si mais il n'était pas coupable, c'était Peter Pettigrow

- C'est incroyable, comment s'est-il échappé d'Azkaban ?

- C'est un Animagus.

- Étonnant rajouta son épouse

- Et donc en troisième année tu l'as sauvé c'est ça ?

- Oui grâce à un Retourneur de temps

- Comment l'as-tu eu ?

- McGonagall me l'avait donné pour que je puisse avoir plusieurs cour en même temps

- Tu avais plus de cours que les autres ?

- Oui je voulais apprendre plus de choses

*

C'était juste impossible, elle n'en revenait pas. Comment est-ce possible que tous les cent ans un membre de sa famille disparaît ? C'était juste surréaliste, juste incroyable et horrible. Cassie avait passé une grande partit de la nuit à faire des allers-retours entre la bibliothèque et sa chambre afin de faire ses recherches. Elle s'était plongée dans des milliers de mots et des centaines de dates quand elle réalisa enfin. Finalement il devait être environ cinq heures du matin quand elle trouva. Toutes les dates étaient précises, au début elle pensait que c'était juste du hasard mais au bout de la cinquième victime de kidnapping elle ne put fermer les yeux sur les preuves. Cependant elle remarqua que les personnes disparut étaient tous sans exception des filles. Des kidnappeur sexiste ? Elle ne savait pas. Les jeunes filles avaient tous un âges différents quand elles furent disparues. Qui faisaient souffrir sa famille ? Elle ne savait pas non plus. Aucun indice sur les coupables ni aucune hypothèse étaient inscrit dans le livre bleu marine ni dans aucuns autres. Mais elle eux une idée, un projet fou et surement dangereux pour découvrit la vérité, démasquer les coupables. Car oui plusieurs étaient dans le coup, un homme ou une femme vieille de plus de mille ans c'était juste impossible.


"Ce qui est impossible à l'homme est possible à Dieu."
Citation de ; Journal intime, le 24 décembre 1854


L'enfant BellewOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz