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Les innocents sont toujours les premières victimes.

Quand je me fis réveiller par Olga,je compris que jamais je n'aurais dû veiller aussi tard hier soir.
J'étais fatiguée au point de vouloir faire l'impasse sur le petit déjeuner uniquement pour pouvoir dormir.
Malheureusement,c'était sans compter sur la détermination d'Olga.
Cette femme vivait pour servir le maître et le maître voulait que j'assiste au déjeuner.
Je me levai tout en injuriant cet homme.
J'en avais connu de la méchanceté mais jamais quelqu'un n'avait été aussi cruel.Me faire réveiller à huit heure c'était tout simplement immoral !
A contre coeur je sortis de mes couvertures encore chaude de la nuit et bougeais mon corps lourd jusqu'à l'armoire.
J'y choisis une tenue que je partis immédiatement enfiler.
Olga avait bien insisté mais je m'étais maquillée seule.J'avais horreur d'être assistée je n'étais pas mancho !

Encore endormie je tirai ma carcasse jusqu'à la salle à manger

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Encore endormie je tirai ma carcasse jusqu'à la salle à manger.
Quelques personnes y étaient déjà présentes et je fus heureuse de voir au loin Vinchenso me faire un signe de la main.
Je vins m'assoire à côté de lui sous les regards moqueurs de ses cousines.

- Salut,commence-t-il,jolie tenue.

Il me fit un clin d'oeil et je compris que quelque chose clochait avec la dite tenue.
Mon air d'incompréhension dû parler de lui même parce que,sans même l'avoir formuler,il répondit à ma question :

- C'est pas très formel c'est tout,ici on est habitué aux robes et toi tu arrives avec ton jeans à trous.Ne t'inquiète pas elle te va très bien.

Je lui souris malgré tout.
Soudain Vladimir rentra dans pièce.

- Privet,lança-t-il avant se faire le tour et de s'assoir à la même place qu'hier.

C'est seulement une fois servi que son regard se posa sur moi,il me détailla minutieusement.Il leva un sourcil certainement parce qu'il ne savait pas si c'était une blague ou pas.
Visiblement la "plaisanterie" ne lui plaisa pas énormément.

- C'est une blague ? Me demande-t-il froidement.
- De ?

J'enfournai à la main un morceau de croissant dans ma bouche sous le regard choquée de la mère Ivanovich.
Depuis quand est ce qu'on mangeait les croissants avec une fourchette ? Évidemment il n'y avait que les riches pour faire ça.Ceux pour qui l'argent est un problème uniquement parce qu'ils ne savent pas comment le dépenser.
Certe être riche était un but.Mais être riche au point de ne plus savoir que faire de ses billets était écoeurant.Et dire que dehors il y a des gens comme Donatello et Inga qui n'arrivent pas à chauffer leur maison l'hiver avec qu'ici on se chauffait en brûlant des billets à l'effigie de Poutine.

- Ne joue pas avec ma tête Élisabeth,me prévient-il.
- Ta tête ? Non j'ai bien peur que ce ne soit pas une plaisanterie mais t'inquiète pépère la chirurgie fait des miracles de nos jours.

Son frère s'esclaffa à côté de moi,s'étouffant avec son jus d'orange tandis que Vladimir devint rouge d'énervement.
Il se leva furibon et vint se placer juste devant moi.
Quand nous étions tout les deux debout il était déjà plus grand que moi mais alors là,vu la différence de position,je dû lever la tête à m'en faire presque un tortis colis.

- TU OUBLIES QUI JE SUIS !
- Non crois moi c'est justement ce que j'espère : oublier qui tu es.

Ma provocation l'énerva encore plus et tel un enfant colérique il tapa du pied sur ma chaise qui s'étala au sol.
Moi dessus.

Je me levai en frottant des débris imaginaire sur mon postérieur.
Puis,je levai mes yeux lasers vers lui.
Le fou venait d'attenter à ma vie.

- T'ES MALADE ? FAUT TE METTRE DU PLOMB DANS LA CERVELLE IMBÉCILE ! VA VOIR UN PSY POUR TES PROBLÈMES BERNARD !

Soudain,sans que je m'y attende,il sorti de sous sa veste de smoking,un neuf milimètre et me pointa avec.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant