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Ce matin quand j'ai ouvert Wattpad je n'ai pas su si j'étais encore endormie ou non.
Merci à vous tous de me faire vivre un rêve éveillé depuis maintenant presque deux ans.
Je n'ai aucun moyen pour vous remercier,tout ce que je peux faire c'est vous publier un nouveau chapitre, chamboulant mon planning.
Grâce à vous je sais qu'il faut toujours croire en ses rêves,merci.

Tu apprendras que tous est superficiel,que tout n'est qu'une illusion et que rien n'est éternel

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Tu apprendras que tous est superficiel,que tout n'est qu'une illusion et que rien n'est éternel.

Millimètres par millimètres il s'approcha de moi,son regard,unique témoin de sa rage,planté sur moi.Comme une grue je le sentis me creuser morceau par morceau,comme si j'avais été un vulgaire lopin de terre.
Il avançait en titubant légèrement,tel un prédateur.

Dont je suis la proie.

Je déglutis péniblement quand je remarquai qu'il avait déjà bien mordu dans mon territoire.
Ce fut uniquement quand il se rapprocha davantage que je pris pitié pour cette pauvre souris campagnarde traquée par le noble hiboux.
Mon nez frétillait comme son museau.
Mes yeux manquaient de rouler dans leurs orbites comme les siens.
Mon pouls s'affola comme le petit cœur de cet animal,égérie Disney.
Vladimir,comme toujours égal à lui même,était noble et imposant.Il me dominait clairement,ce qui lui fit sans l'ombre d'un doute plaisir.
Je n'avais pas peur,certes, mais quand je remarquai le sang fraîchement séché sur sa chemise je ne me sentis plus trop à mon aise.

- Il faut que tu comprennes quelque chose Elisabeth,souffle-t-il tout en s'approchant encore de moi.

Je me reculai instinctivement le faisant encore plus sourire.

Il aimait être le dominant ce fils de pute !

Il se rapprocha encore jusqu'à me recouvrir complètement de son corps.
Ses mains se retrouvèrent sur le bas de mes hanches en moins de deux me collant contre son désir fulgurant.

- Tu es à moi,rien qu'à moi. Tu ne parles pas à d'autres hommes,tu ne rigoles pas avec eux,tu m'appartiens.

Il lâcha un souffle ressemblant plus à un grognement qu'à un soupir.
Pourtant ses yeux noirs restèrent fixés dans les miens.
Soudain,il fondit sur moi sans que je puisse m'en rendre compte,me laissant échapper un hoquet de surprise.
Il me plaqua violemment contre le mur avant de m'embrasser avec passion.
Il ne me laissa même pas reprendre mon souffle entre deux baisers,m'obligeant à utiliser mes leçons d'apnée enseignées à l'école.
Mes mains rejoignirent ses cheveux,comme si elles avaient enfin trouvé un but à leur existence,tandis qu'il m'embrassa de plus en plus passionnément, m'enflammant de tout mon être.

- Je ne veux pas que tu bouges,me murmure-t-il sans que je comprenne.

Ce ne fut que lorsque je sentis mes pieds quitter le sol que je saisis le sens de son ordre.
Il me soulevait,encore.
Je détestais ça,si j'avais pu,je me serais enfuie en courant mais je ne voulais pas tout gâcher avec Vladimir.
De toute manière la force qu'il exerçait sur mes fesses m'aurait de toutes manières empêcher de partir.
Il marcha avec une facilité déconcertante jusqu'à mon lit avant de le poser dessus.
Couchée sur le lit,je le vis s'installer,debout, au milieu de mes jambes,me faisant face de toute sa hauteur.
Doucement il se courba avant de m'embrasser,avant de descendre petit à petit.
Je ne pus m'empêcher de me sentir mal quand il embrassa mon ventre à travers mon pull.Ce n'était pas la partie que je détestais le plus chez moi certes mais il était loin d'être parfait.
C'était un peu le ying et le yang.D'un côté j'aimais la ligne légèrement dessinée sur sa longueur mais paradoxalement,j'avais un relief qui ne faisait que croître de mes reins à mon nombril.C'était,pour moi, comme un signe du destin,me prouvant que je n'étais pas destinée à être parfaite.
Il plaqua mes poignets poignets au dessus de ma tête,me droguant d'ivresse,avant de rejoindre ma bouche pour m'embrasser avec une passion non dissimulée.
Il quitta ma bouche pour me laisse reprendre mon souffle avant de faire parcourir ses mains sur mon buste.
Je fermai les yeux pour savourer ce touché aphrodisiaque.

Puis,soudain,tout s'arrêta.Je ne sentis plus la douce chaleur de ses mains sur mon corps,ni sa bouche sur la mienne.
J'ouvris les yeux et captai directement son visage crispé.
Je ne compris pas pourquoi il se retirait de l'écart entre mes jambes et,je me sentis encore plus désarmée quand il sortit de ma chambre me laissant pantelante et perdue sur le lit à baldaquin.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant