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All of my life I have been cold,till you.

- On va où ? Lui demandais-je pour la énième fois.

Il tourna sa tête vers moi avant de me jeter un regard des plus sombres.

- Pose moi encore une fois cette question et je te jure que je te lâche au beau milieu de l'autoroute, s'énerva-t-il.

Je baissai le regard pour ne pas qu'il puisse lire de la peur sur mon visage.
Je n'étais pas spécialement peureuse mais cet homme là était vraiment impressionnant.Il aurait même pu faire peur à Al Capone lui même.
J'étais une gentille rebelle,je savais très bien me taire quand je sentais que ma peau était menacée.
Il souffla bruyamment,du coin de l'œil je le vis passer rageusement une main dans ses cheveux avant d'ouvrir la porte de la voiture encore en marche.
Il sortit du véhicule sans se soucier d'être en plein milieu d'une route,les voitures de derrière se mirent à klaxonner en cœur et je me sentis honteuse.
J'ouvris ma portière et couru derrière lui malgré mes dix centimètres de talons.Une fois à sa hauteur,je lui agrippai l'épaule.Il se retourna brusquement avant de foncer vers moi et de littéralement me manger la bouge.

So romantique.

Ses mains de chaque côtés de ma tête me maintenaient fermement tandis que sa langue explorait ma bouche.
Son baiser passionné était avide de quelque chose et,au moment même,je me dis que Vladimir n'avait pas dû se voir grandir.
J'avais l'impression que se baiser était un pansement sur une blessure,je ne voulais pas être un médicament alors,à contre cœur,je me détachai de lui.
J'essayai de me décoller complètement mais ses mains tenaient encore fermement mon visage.

- Qu'est ce qu'il c'est passé ? Demandais-je pleine d'incompréhension.
- Je ne veux pas te faire du mal,gémit-il d'une voix grave.Depuis que j'ai compris que j'avais des sentiments pour toi je n'arrives plus à te traiter comme avant.

Je fixai ses yeux qui avaient bien changer depuis notre première rencontre,comme si son opinion sur moi avait un quelconque pouvoir sur la couleur de ses iris.
Je vis à sa manière d'être que,derrière sa face de gros mafieux bourru,il cachait un cœur fraîchement cicatricé et je me demandai aussitôt quelle genre de fille avait pu briser le cœur d'un homme comme lui.

Soudain,je fus sortis de mes pensées par un coup de klaxon.
Je me retournai furibond avant de faire un doigt d'honneur au chauffeur qui,même si je refusais de l'admettre,était dans son plein droit.
Vladimir rigola avant de passer son bras sur mes épaules.

- Allez viens rentrons,me dit-il à l'oreille.

Je retournai dans la voiture suivie de très près par Vladimir.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant