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Tu ne te traiteras jamais bien mais,chérie,je veux que tu le fasses.

Ses grands bras musclés s'enroulèrent autour de mon corps tandis que je collai ma tête contre ses pectoraux qu'on devinait musclés derrières son éternelle chemise.
Il déposa sa tête sur le sommet de la mienne avant de souffler un grand coup.

- Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Demanda-t-il plus pour lui que pour moi.

Il resserra davantage sa prise autour de ma taille et me colla plus contre son corps,comme si c'était vitale pour lui.
Il m'embrassa le front avant de se détacher de moi.

- Va mettre une robe,me dit-il en me claquant les fesses.
- Pourquoi ?
- Arrête de poser des questions,souffle-t-il.

Un peu gênée,et surtout perdue par ce baiser ainsi que son changement d'humeur,je me retournai avant de foncer dans ma chambre.
Quand je rentrai dans cette dernière,je claquai la porte et me collai contre elle.
Mon visage exprimait un stupide aire de béatitude et un large sourire enfantin reliait presque mes deux oreilles.Je sautais sur place, remuant la tête de joie.
Ma tristesse matinale me semblait bien loin, remplacée par l'ivresse d'un baiser passionné et d'une déclaration des plus amourachées.
Je me dirigeai dans la salle de bain pour me maquiller comme d'habitude ainsi que pour enfiler une robe longue.

Je me dirigeai dans la salle de bain pour me maquiller comme d'habitude ainsi que pour enfiler une robe longue

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Quand le tissu noir frôla mon poignet gauche je sursautais de douleur.
Mes veines fraîchement ouvertes me faisaient souffrir le martyre pourtant je ne plaignis pas,je l'avais cherché de toutes façons,et replaçai la manche noire sur mon avant bras.
J'étais entrain de mettre des escarpins noirs lorsque la porte s'ouvrit laissant entrer Vladimir.
Il me jeta une brève œillade avant de se poster devant mon armoire.
Il l'ouvrir d'un mouvement habile et du bout de ses doigts sensuels,pour lesquels chaque femmes seraient prêtent à se damner uniquement pour recevoir une seule de leurs caresses, avant d'extraire un cintre.
Au bout pendait une tenue magnifique mais que jamais je n'oserais désacraliser en la portant.
Il se tourna vers moi avant de me tendre le cintre.

- Porte ça - Non non je suis très bien dans ma robe,je

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- Porte ça
- Non non je suis très bien dans ma robe,je ...
- Va te changer avant que je ne te l'enfile moi même,me coupa-t-il.

Je me levai avant de prendre le vêtement et de vouloir le remettre dans l'armoire. Quand je fus sur le point de raccrocher le cintre à la barre occupée par les autres, une main puissante se posa sur la mienne,arrêtant net mon geste.
Son autre main remonta de mon postérieur à mon cou avant de descendre la fermeture éclaire de ma robe.
Lorsque je compris ce qu'il était en train de faire,je me retournai et me dirigeai vers la salle de bain le fameux accoutrement à la main.

J'abdique.

Quelques minutes plus tard, je sortis de ma petite salle de bain habillée d'une robe blanche.
Elle était aussi courte que magnifique pourtant jamais je ne l'aurais revêtue par plaisir.
La moitié de mes cuisses était à l'air libre et mon dos pouvait être vu par tout le monde.
Jamais je n'aurais imaginé qu'il y avait quelque chose de pire que de dénuder mes cuisses pourtant quand je sentis le contact du métal froid de ma manchette contre mon poignet écorché je me dis que j'aurais dû voir plus loin que le bout de mon nez.
Cependant quand je m'avançai vers Vladimir, perchée sur des talons à plateforme blanche de dix centimètres, et que je vis son sourire des plus étincellent je me sentis jolie.
Un court instant j'oubliai que mes cuisses étaient nues ainsi que mon dos,un court instant j'oubliai que j'avais du ventre et que j'étais loin d'avoir les joues creuses.
Il me prit par la main avant de me faire tourner sur moi même.

- Tu devrais t'habiller plus souvent comme ça,susurre-t-il.

Je rougis avant de le suivre tandis qu'il sortit de ma chambre.

- Pourquoi j'ai dû me changer ?
- On sort,me sourit-il en coin.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant