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Les meilleurs moments arrivent quand ils sont imprévus.

Une dizaine de minute plus tard,nous nous retrouvâmes devant un petit fast-food dont la devanture kitch me rappella de bons souvenirs.

- Tu es sûre que tu veux manger ici ? Demanda-t-il dubitatif.

Sans même lui répondre je serai sa main dans la mienne avant d'entrer à l'intérieur,faisant tinter une sonnette ridicule quand j'ouvris la porte.
Au comptoir,un homme lisait un journal en attendant les clients.Quand il vit Vladimir il écarquilla les yeux avant de balbutiner quelque chose en Russe.
Vladimir lui répondit avant de me guider vers une table.
Les sièges d'apparence assez vieillotte me remplirent de bonheur,enfin je n'avais pas peur de mettre les coudes à table ou même d'engager une conversation complètement débile.
Enfin,je me sentais bien.

- Tu as l'air heureuse de manger ici,me dit Vladimir assit en face de moi.
- J'aime bien l'endroit.

Il eu à peine le temps de hocher la tête que déjà nos plats furent servis.
Devant moi,dans un plateau rouge de cantine,mon durum me faisait de l'œil.
Vladimir quant à lui regardait sa nourriture presque craintif.
J'explosai de rire quand je le vis chercher ses couverts ce qui me valu un regard noir.
Presque pour montrer l'exemple,je pris mon repas à deux mains avant de mordre dedans.
Je fus vite suivie par Vladimir et notre plat très vite fini.

- C'était une tuerie,me dit-il en rigolant avant de se lever pour aller payer.

Quand nous rentrâmes dans la voiture,seule la lune éclairait notre chemin.
Un doux silence régna dans la voiture jusqu'à ce qu'on s'engage sur l'autoroute.

- Quand j'ai compris qu'on t'avais enlevée j'ai cru que j'allais devenir fou, commença soudain Vladimir.Je t'aime beaucoup trop pour qu'il t'arrive quelque chose
- Je t'aime aussi Vladimir.
- S'il te plaît Elisabeth reste avec moi,malgré le fait que je sois un sombre imbécile.

La détresse dans sa voix me brisa le cœur.

- Je t'aime.

Il sourit et je ne pus m'empêcher de le toucher.Je mis ma main sur sa cuisse musclée.
Je rigolai intérieurement quand je vis qu'il commençait à avoir du mal à se concentré.
Joueuse,je remontai ma main jusqu'à son entrejambe,posant ma main sur son membre en érection à travers le textile de luxe.

- Arrête,me prévint-il.

Sans l'écouter j'appuyai légèrement dessus.
Sa réaction ne se fit pas attendre,en quelques secondes,il avait garé la voiture sur la bande d'arrêt d'urgence.

- Recule ton siège, m'ordonna-t-il.

Soudain,toute ma provocation se fît remplacer par du pur désir.Sa voix arrivait à elle seule à m'exciter.
Il allait m'en donner plus,je le savais,je n'attendais que ça.

- Elisabeth je déteste me répéter.

Pantelante,j'abdiquai et reculai mon siège au maximum.
Le cliquetis se fit à peine entendre que Vladimir s'était déjà déplacé jusqu'à moi,jusqu'au dessus de moi.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant