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Quand ils me demanderont ce que j'ai préféré,je leur dirai que c'était toi.

Sans aucune surprise,nous sommes arrivé très tard à la maison.
J'essayai de ne pas faire de bruit quand je montais les escaliers suivie de Vladimir qui lui ne s'en soucia même pas.
Quand j'ouvris la porte de la chambre,Vladimir me suivit à l'intérieur.
Je fis semblant de ne pas y faire attention et allai mettre mon pyjama dans la salle de bain.Lorsque je sortis de cette dernière Vladimir était en caleçon,torse nu,couché dans mon lit.

- A ton aise,dis-je en rigolant en passant devant lui.

Pour toute réponse,comme pour se venger,il attrapa mon bras et tira dessus.Je m'écroulai sur lui tel une crêpe sur une banane niçoise tandis qu'il rigola de moi.
J'essayai de l'étouffer avec un oreiller,pour me venger,mais j'avais oublié que monsieur "Le Patron de la Mafia" avait un tas de réflexe.Avant que le coussin n'ait rencontré son visage,je me retrouvai,sans rien comprendre,en dessous de lui le coussin à l'autre bout du lit.
Il mit sa tête dans mon cou,comme pour sentir mon parfum.

- Tu as voulu m'étouffer ?
- Non,dis-je comme une gamine prise la main dans le sac.
- Et en plus tu mens,pas bien du tout Elisabeth.

Je rigolai sans arriver à me retenir et Vladimir,quant à lui,me regarda d'un tendre regard amouraché.

Peut-être était-ce ça le bonheur ?
Et en mon fort intérieur,je priai pour que toutes personnes au monde ait quelqu'un comme Vladimir.
Quelqu'un qui vous regarderait avec de la passion dans le regard,quelqu'un pour vous faire rire,quelqu'un pour vous consoler,quelqu'un pour vous protéger contre vent et marée.Simplement quelqu'un pour vous aimez,parce que j'étais intimement convaincue que tout le monde avait droit à ça.

- A quoi penses-tu ? Me demanda-t-il.
- A rien,répondis-je en souriant tandis que je me couchai sous la couette.
- Demain,c'est la fête annuelle de la mafia Russe.
- Et ? Demandais-je.
- J'aimerais que tu m'y accompagnes.
- Vladimir je ...
- S'il te plaît.

Je regardai ses yeux,tel des billes brunes,me fixer avec attention.
Ce bal,je savais d'avance que ce n'était pas un endroit pour moi mais je ne pus me résoudre à décliner son invitation.
Comme si mon instinct me demandait d'oser,de tenter.
Au fond de moi,je savais que quelque chose d'important se passerait là-bas.

Alors je lui souris simplement.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant