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Je n'ai même pas les mots.
J'écris pour le plaisir,parce que j'aime ça.Je n'ai jamais pensé que mes mots puissent faire voyager quelqu'un.Il y a des jours où la vie ne se passe pas comme vous le souhaitez,où vous échouez,où vous chutez et puis il y a des jours comme aujourd'hui.Des jours où vous réussissez,des jours où vous vous relevez.C'est pour ces jours là que vous devez vous battre.
Croyez en vous,allez au bout de vos rêves.

Je ne peux pas croire que quelqu'un ressente ce que je ressens pour toi en ce moment

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Je ne peux pas croire que quelqu'un ressente ce que je ressens pour toi en ce moment.

Le lendemain,vers neuf heure,couchée dans mon lit occupée à regarder le plafond,je me rendis compte que j'avais complètement oublié la carte de visite dans mon sac de la veille.
Je sortis donc un pied de ma couette puis,avec une extrême force d'esprit un second,et me dirigeai vers la salle de bain où j'avais laissé traîner toutes mes affaires utilisées la veille.
Dans ma petite poche noire, la carte de visite d'un blanc immaculé me foutu bizarrement le trac.

Je n'étais pas timide de nature,du moins c'est ce qu'il me semblait,mais au moment où je composai le numéro sur le téléphone portable que je n'utilisais jamais,mon estomac se serra.
Je respirai un grand coup avant d'appuyer sur le téléphone vert rapidement,ne me laissant aucun moyen de changer d'avis.
Après trois sonneries,une voix féminine répondit :

- Privet
- Bonjour,je m'appelle Elisabeth.Je suis une amie de Dominika.
- Oh oui oui bien sûr ! Tu dois certainement être intéressée par mon association si tu me téléphones,rigoles-t-elle.
- Oui,j'avais envie de faire ça depuis longtemps.
- Ça serait plus confortable de se voir pour parler de tout ce que je fais ici en Russie.
- Oui bien sûr,où ça ?
- Avez-vous un endroit de prédilection ?
- Non pas vraiment.
- Okay je connais un petit café typiquement Français,on pourrait s'y retrouver vers seize heure ?
- Ça me va
- Très bien je t'envois donc l'adresse par message.

Je la remerciai avant de la saluer poliment et de raccrocher.
Maintenant que j'étais debout,je filai m'habiller.
N'oubliant pas que j'avais un rendez-vous cette après-midi,je revêtus une tenue assez jolie,composée d'un top fleuri,d'un jeans noir ainsi qu'une paire d'escarpins à plateforme noirs.

N'oubliant pas que j'avais un rendez-vous cette après-midi,je revêtus une tenue assez jolie,composée d'un top fleuri,d'un jeans noir ainsi qu'une paire d'escarpins à plateforme noirs

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Une fois prête,je sortis de ma chambre,traversant le couloir pour arriver devant le bureau de Vladimir.Je voulais lui annoncer mon rendez-vous et,sans vouloir me l'avouer,je voulais également le voir.
Lorsque je poussai les deux grandes portes du bureau de Vladimir,il releva la tête vers moi.

- Quelque chose ne va pas ? Me demanda-t-il tendrement.

Je refermai derrière moi les portes et m'avançai jusqu'à son immense siège en cuire noir.

- J'ai un rendez-vous à seize heure.
- Avec qui ?
- Une amie de Dominika,la femme de ...
- Je sais,me coupa-t-il.

Comme je vis qu'il s'était tendu je m'assis sur l'accoudoir de son fauteuil et entrepris de lui masser le dos.

- Tu n'as qu'à venir avec moi

Il hocha la tête avant de replonger la tête dans ses papiers.
Je louchai discrètement sur ses documents par dessus son épaule et fus surprise de voir qu'ils n'avaient rien avoir avec la mafia.
Je calai ma tête sur son épaule,regardant dans la même direction que lui,avant de lui chuchoter à l'oreille.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Des documents concernant certains projets de mon entreprise basée aux États-Unis
- Une entreprise ? Demandais-je surprise.De quoi ?
- C'est compliqué mais en gros je dirige une entreprise s'occupant d'affaires juridiques.
- Pourquoi t'occupes-tu en plus d'une entreprise ?
- Je ne voulais pas assumer la responsabilité de l'héritage paternel.Du coup,j'ai essayé de changer de voix.J'ai voulu me lancer dans le judiciaire mais on dirait qu'on échappe pas à son destin.Pourtant je n'ai pas su me résoudre à laisser tomber cette entreprise.
- Raconte moi,dis-je curieuse.
- Une autre fois Elisabeth
- Tu as beaucoup de travail ? Demandais-je,n'insistant pas plus.
- Oui je ne descendrai certainement pas avant midi,souffla-t-il sans énergie.
- Je vais te masser ça te fera du bien.

Il me sourit avant de poser délicatement ses lèvres sur les miennes.Son touché,tendre et chaud, emplît mon cœur d'une douce sensation.Comme si je planais.

- Sans même le vouloir tu me déconcentres,sorcière.

Je rigolai légèrement avant de caler ma tête dans son cou tandis que Vladimir se remettait au travail.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant