Des Petits Moments De Vie (Esprits Criminels OS)

Valentine's Day : I want to play with you {PARTIE 2}

Note d'auteur : Contenu Adulte (même si on reste dans le soft tout de même) ! Bonne lecture ! 😘

PDV EMILY.

Je suis allongée sur le canapé, la télé allumée, sans vraiment la regarder. Aaron n'est toujours pas rentré alors que ça fait plus de deux heures que nous avons atterrit. Il me manque. Terriblement. La façon dont il m'a allumé dans le jet était tellement cruelle... Et si je... Nan... Ce serait vraiment trop horrible. Quoique... Après tout, il s'est bien amusé avec moi et il s'en ait même donné à cœur joie. D'un bond je me lève du canapé et me dirige vers notre chambre, bien décidée à me venger.

PDV AARON.

Je lutte difficilement contre le sommeil, la tête plongée dans la paperasse. Je n'ai qu'une envie, rentrer pour retrouver Emily. Je regarde l'heure et soupire. 22h... Pour mon bouquet de roses et mon cadeau, c'est foutu. Je passe une main sur mon visage et replonge dans mes papiers lorsque j'entends trois petits coups résonner contre la porte de mon bureau.

- Entrez, dis-je, essayant de mettre un minimum de conviction dans la voix, sans lever la tête de mes papiers.

Intérieurement, je me demande de qui il peut s'agir. Strauss n'est pas la et j'ai demandé à tous mes agents de rentrer chez eux.

- Bonsoir Aaron.

Je lève enfin la tête et mon regard monte le long de la silhouette fine et élancé qui se tient devant moi.

- Emily, soufflais-je.

Je suis incapable de dire plus. Elle me paraît tellement belle, tellement attirante, tellement provocatrice et oh... Je déglutis difficilement lorsqu'elle ferme la porte du bureau à clé. Elle s'approche de moi, de sa démarche si sensuelle et vient se poster derrière moi. Bien décidé à essayer de montrer qu'elle ne me trouble pas le moins du monde, je me replonge dans les papiers, les regardant sans les lire cependant. Lorsqu'elle pose ses mains sur mes épaules, je me fige, tandis qu'elle commence à masser mes épaules. Sa douceur est sans pareil, et je ferme les yeux pour essayer de ne pas craquer. Mon envie commence à se faire plus qu'évidente et j'essaye de la masquer avec un pan de ma veste de costume. Ses mains se font plus invasives et elles descendent le long de mon torse. Aaron, tu es entrain de perdre pied la !

- Qu'est ce que tu fais la ? Réussis-je à articuler, le souffle court.
- Je m'ennuyais, seule, à la maison.

Sa voix est mielleuse, sensuelle, tandis qu'elle contourne le bureau pour aller s'asseoir dans le canapé à l'autre bout du bureau.

- Désolé, j'ai de la paperasse à faire et j'ai l'impression de ne pas voir le bout du tunnel.

Elle sourit, de ce sourire qui me fait tant fondre.

- Prends ton temps, souria t-elle, s'installant confortablement dans le canapé.

Je la regarde un long moment, mes yeux remontant le long de ses jambes nues. J'ai hâte de voir la robe qu'elle porte en dessous de son manteau. Oui, on dirait un enfant de 6 ans le matin de noël. Mais cette femme... cette magnifique creature au fort caractère... elle a pris mon coeur, m'a fait chavirer, m'a fait complètement perdre pied. Je me suis laissé aller à mes sentiments et je ne suis pas déçu du voyage, loin de la ! C'est une femme extraordinaire et pleine de ressource et je découvre sa vraie facette de jours en jours. J'apprends à découvrir Emily, et non Prentiss.
Je sens son regard sur moi tandis que j'essaye de me concentrer sur mes rapports. Mon dieu, qu'est ce qu'elle me trouble !

- Tu sais, tu peux rentrer à la maison, lui dis-je, essayant d'animer un peu la conversation, afin d'amenuiser toute cette tension qui règne dans la pièce.
- Oh...

Elle semble visiblement déçue.

- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire Emily. C'est juste que... j'ai des papiers à remplir et tu risques de t'ennuyer... Essayais-je de me ratrapper, ayant compris le malentendu.
- Contempler mon homme perdre ses moyens est très intéressant... souria t-elle, malicieusement.

Je me crispe et serre fortement les bras de mon fauteuil, si bien que mes jointures deviennent blanches. Elle est douée. Beaucoup trop douée. On a passé 10 ans à jouer ainsi, sans jamais franchir les limites et aujourd'hui, elle se lâche, se libère, se dévergonde. Et j'aime ça.

PDV EMILY.

Il perd tous ses moyens alors que je suis simplement assise devant lui, à le fixer, un sourire en coin. Je sais que je le regretterai tôt ou tard mais je ne préfère pas y penser pour le moment. J'étouffe un baillement du revers de la main.

- Fatigué ? Demanda t-il, sans lever sa tête de ses papiers.
- Non non, chantonnais-je.

J'ai besoin d'action. J'ai besoin de rendre les choses beaucoup plus intéressante. En temps normal, je n'aurai pas agis ainsi, dans un lieu public. Mais aujourd'hui, je veux jouer. Sans un mot, je me lève, claquant mes talons sur le sol afin d'attirer son attention. Puis, tout en exagèrent mon déhanché, je me dirige vers les stores, que je ferme.

- Qu'est ce que tu fais ? Demanda t-il, provocant mon sourire.

PDV AARON.

- Je ne veux pas que tout le monde puisse profiter des talents de mon homme.

J'inspire bruyamment. Ais-je bien entendu ?

Elle pivote sur elle même afin de me faire face. Puis, lentement, elle défait un à un les boutons de son trench. Très lentement. Puis, elle le laisse tomber au sol. J'ouvre des yeux ronds et passe une main sur mon visage. Mon excitation grandit. Je la regarde, de haut en bas, détaillant chaque détails de son corps si parfait. Elle n'est pas vêtu d'une robe, non, loin de la ! Elle commence à s'approcher de moi, mordillant sa lèvre inférieure.

- Tu... Je... bafouillais-je, incapable d'aligner des paroles cohérentes.

Elle rit, de son rire cristallin qui ne peut m'empêcher de me faire sourire.

- Tu ? Demanda t-elle, provocatrice.

Je ne peux détacher mes yeux de son corps, de ses sous-vêtements rouges en dentelle qui mettent son corps si bien en valeur.
Sans me lâcher du regard, ses yeux rivés dans les miens, elle vient s'asseoir sur mes genoux.

- Joyeuse Saint-Valentin, sursura t-elle à mon oreille.
- Joyeuse Saint-Valentin, mon amour, lui répondis-je, la voix chevrotante.

Elle me fait perdre la tête.

- Tu es adorable quand tu perds tous tes moyens comme ça... Mais ce n'est qu'un juste retour des choses...

Elle m'allume. Ouvertement. Très ouvertement. Je n'en peux plus. La fatigue, le stress, le désir, sa beauté, mon amour. Sans la prévenir, je la fais basculer sur le bureau, faisant voler tous les papiers au passage. Elle pousse un petit cri de surprise avant d'enrouler ses jambes autour de ma taille.

- Impatient on dirait... Souria t-elle.
- Ose me dire que ce n'est pas ton cas.

Rapidement, mes vêtements trouvent le chemin du sol, éliminés de l'équation. Mes baisers se font pressant, passant de son cou à ses lèvres, mordillant sa peau sans aucune retenu. De belles marques violettes orneront sa peau demain mais je m'en fiche. Ce sera MA marque.
Elle gémit et se cambre, et j'en profite pour enlever les derniers remparts de sa nudité. Je me jette alors sur sa poitrine la faisant monter au sommet du plaisir pour la première fois. Vérifiant qu'elle soit prête, même si je n'en doute pas, je rentre en elle, après ses multiples suplications. Elle gémit, je râle, nous crions, elle se cambre, je me fige avant de m'écrouler sur elle.
Nous reprenons notre souffle, doucement et je lui dépose un tendre baiser sur ses lèvres, avant de migrer vers son oreille.

- Je saurai me venger. Je serai toi, je ne serai pas pressée de rentrer à la maison, sursurais-je, rieur.

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Emily : "La fin d'une histoire est aussi le commencement d'une autre. La seule chose, c'est qu'on l'ignore à ce moment-là."