Des Petits Moments De Vie (Esprits Criminels OS)

Présumée coupable {PARTIE 1}

Note d'auteur : Un OS en plusieurs parties qui est dans ma tête depuis un petit moment. Je ne sais pas ce que ça va donner car j'ai eu du mal à le commencer mais j'avais envie d'écrire au fil de la plume pour une fois. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez !

- Assieds toi.
- Non ! Protesta t-elle.
- Tu es soupçonné de meutre alors ne fais pas la difficile ! Hurla t-il, tout en accrochant les menottes à la table.
- Mais... Aaron ! Tu me connais... Je...
- Justement non ! La coupa t-il. Je pensais que tu n'étais pas capable d'une chose pareil mais je me suis pris une claque en pleine figure. Et dire que je t'ai laissé approcher Jack.
- Mais...
- Ce n'est pas parce qu'on a couché ensemble une ou deux fois que je vais avoir pitié de toi !
- Alors, tout ça, ce n'était rien pour toi ?! Ces quelques mois ensembles n'étaient que du vent ?!
- Je sortais avec Emily Prentiss, pas une c riminelle !
- Mais je n'ai rien fais !
- Ah ouais ?! Et comment tu explique qu'on a retrouvé tes empreintes à plusieurs reprises sur les scènes de crime ? Comment ça se fait que plusieurs témoins t'ont formellement identifiés ?! Comment ça se fait qu'on t'ait retrouvé penché au dessus du corps de cet homme ?!
- Aaron... J'essayais juste de les aider ...
- Mais bien sur ! Hurla t-il, tapant son poing sur la table.

Elle ouvrit grand ses yeux, terrorisée, tandis qu'il faisait les cents pas dans la salle d'interrogatoire. Jamais elle ne l'avait vu dans un tel état. Mais elle ne pouvait pas lui dire. Elle ne pouvait pas lui dire qu'ils la tenaient.

- Pourquoi Emily ? Pourquoi faire ça ? Tu avais ton travail, une famille, une bonne situation... Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Nerveusement, elle tira sur les menottes autour de ses poignets. La dernière fois qu'elle en avait porté, c'était dans une situation nettement plus coquine.

- Depuis quand ?
- Je te demanda pardon ?
- Depuis quand as-tu commencé à tuer ?
- Je ne les tue pas, je...

Elle se figea immédiatement, se rendant compte de son indice beaucoup trop précieux.

- Depuis deux mois, se reprit-elle.
- Depuis que je t'ai présenté officiellement à Jack comme ma petite amie, soupira t-il, passant une main sur son visage. Pour qui tu travailles ?

Elle haussa les épaules.

- Ne me prends pas pour un con ! Tu es incapable de déplacer les corps seule !
- Pour personne.
- Qui protèges-tu ?
- Personne.
- Emily. Je suis à deux doigts de te mettre en taule pour meurtre et toi tu ne te défends même pas !
- Tu veux entendre quoi ? Que je ne peux rien t'expliquer ? Que je ne l'ai pas tué ? Que je te demande de me croire ?
- Je veux savoir simplement pourquoi tu as fais ça.
- Je n'ai pas de raison à te donner.
- Je t'ai laissé rentrer dans mon intimité, on a couché ensemble, je t'ai dévoilé une facette de moi, je t'ai présenté Jack et toi tu... Je ne veux pas y croire. Tu as toujours rêvé de cette vie de famille alors je ne peux pas croire que tu as fais ça.
- Pourtant c'est la vérité.
- Très bien. Alors, dis moi. Comment as-tu tué chacune des victimes ? Reconnais-tu l'avoir fait ? Et pour quelles raisons ? Demanda t-il, tout en étalant la photo des trois victimes sous ses yeux.

Elle eut un mouvement de recul et la nausée la gagna presque instantanément.

- J'avais raison, souria t-il, victorieux. Tu travailles bien pour quelqu'un.
- Non, répondit-elle, fermement, essayant de mettre toute la conviction possible.
- Je crois que tu as de la chance que l'enquête nous soit revenue. JJ, Reid, Rossi, tous croient en ton innocence.
- Et pas toi ?
- Je ne sais pas quoi en penser Emily. Je pensais te connaitre...
- Je suis toujours la même...
- Alors pourquoi tu as fais ça ?! Pourquoi tu as tué des innocents ?!
- La pulsion des assassins je présume.
- Je ne te crois pas.
- De toute façon, dans 48h, je serai sous les barreaux. C'est ce que je mérite après tout.
- Je ne peux pas te laisser faire ça.
- Ça aurait été quelqu'un d'autre à ma place, tu ne te serais pas posé autant de question.
- Excuse moi si mes sentiments rentrent en compte !

Des coups contre la glace sans tain interrompirent les deux amants.

- Je reviens, marmonna t-il, tout en sortant de la pièce.

Une fois seule, la belle brune laissa les larmes dévaller ses joues. Elle savait qu'ils pouvaient la voir et que c'était probablement le cas mais elle n'arrivait pas à jouer le rôle qu'on lui forçait à endosser. Aussi aisément que lui permettaient ses menottes, elle passa ses doigts sur son ventre, les larmes redoublant d'intensité.

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Emily : "La fin d'une histoire est aussi le commencement d'une autre. La seule chose, c'est qu'on l'ignore à ce moment-là."