Alpha - Âmes-sœurs

J'ai besoin de toi

Kaiden

Je me débarrassais de toute la colère qui s'était imprégner en moi avant de me relever et de remettre mes vêtements. J'avais froid, j'avais faim et j'avais mal. En d'autres mots, je me sentais minable.

Faible...

Puis, le visage de Dalia réussi à se frayer un chemin jusqu'à ma conscience en écartant tout sentiment de colère.

S'était elle mon remède.

Je croisais mes bras sur ma poitrine et commentais à marcher rapidement en direction de chez elle. Tout au long du chemin, je n'arrêtais pas de ressentir cette douleur affreuse qui venait et partait en me faisant plier en deux en plus du froid qui parvenait à m'atteindre jusqu'à ma moelle osseuse. Je continuais tout de même avec l'envie qui se faisait de plus en plus grande de la revoir pour lui présenter mes excuses.

Je savais tout de même que se n'était pas donné d'avance. J'y étais aller plutôt fort et comme je la connaissais, elle et son côté têtu, j'allais surement devoir me passer de sa présence pendant un long moment.

Un trop long moment même.

Mais je voulais la voir. Juste le fait d'être près d'elle suffirait. Elle n'en avait probablement aucune idée mais, elle m'avait changé. Toute ma vie, je n'avais eu besoin de personne. J'avais toujours crus être fort et indépendant et me voilà aujourd'hui dépendant du pouvoir qu'exerçait une certaine jeune femme sur ma personne.

Elle exerçait quelque chose d'assez contradictoire sur moi. Avec elle, je me sentais assez fort pour soulever des montagnes et assez doux pour lui écrire un poème. Sans elle, je me sentais perdu et faible. Presque humain. Le problème était que je ne voulais pas me sentir de cette façon. Je n'étais pas né comme eux et leur façon de voir, de sentir et de ressentir les choses ne ressemblait en rien à ce à quoi j'étais habitué.

Jamais je n'aurais crus pouvoir perdre ''ce que j'étais''. Dans un autre sens, s'était peut-être logique. Dalia était mon âme-soeur. J'étais lié à elle depuis la nuit des temps. Si la déesse de la lune en avait décidé ainsi, s'était parce que l'on se complétait. Sans elle, il y a un manque. À ce que je savais sur le lien des âmes-soeurs, on pouvait survivre sans l'autre sans problème. Là où sa ce compliquait, s'était lorsque l'un des deux refusait le lien. L'idée qu'elle l'ait refusé m'effrayait et me poussais à me rendre chez elle plus rapidement. Si elle l'avait fait, elle l'avait sans le savoir.

J'arrivais enfin devant sa porte vitré en remarquant que tout était noir, signe qu'elle s'était assoupit. J'essayais d'ouvrir la porte, mais comme je l'imaginais, elle était barré. Malgré le fait que la plupart de mes aptitudes entant que lycan avait disparut, je fut surpris de constaté que je pouvais toujours aussi bien sentir son parfum de pêche et de magnolia comme si elle était tout près. Je fermais les yeux et humais l'air.

La première fois que je l'avais aperçut, s'était son odeur qui m'avait poussé à sortir des bois et à suivre l'effluve. Je me rappelais de sa façon de me regarder et la façon dont elle me répondait. Du tac au tac, sans hésiter. Sa m'avait tout de suite plut. En général, la gente féminine avait plus tendance à ''s'écraser'' devant moi et cela m'agaçait plus que tout. Je ne voulais pas d'une femme qui allait faire tout ce que je lui demandais, je voulais d'une femme avec du caractère, avec plus.. de feux. Mais à la minute ou mes yeux avait croisé les siens, j'avais su que je n'avais pas besoin d'une femme, j'avais besoin de cette femme.

C'est pourquoi, lorsque je rouvris mes yeux, j'étais seulement à deux mètres en-dessous de sa chambre car comme la première fois, je m'étais laissé guidé par la douce brise de son odeur. Maintenant doté d'une surdose de motivation pour me retrouvé près de ce petit bout de femme, j'oubliais la douleur, la faim et le froid et trouvais un moyen de grimper jusqu'au balcon. Jamais de toute ma vie, quelque chose d'aussi simple ne m'étais paru aussi difficile. Avec la neige et la glace qui s'était formé, la tâche fut ardu mais j'y parvint.