Alpha - Âmes-sœurs

Papillons

Dalia

Mes paupières étaient lourdes et même si je commençais à me réveiller, j'étais toujours somnolente. Je me sentais si bien que je n'avais pas du tout l'envie de m'extirper du sommeil. J'étais au chaud et l'odeur qui parvenait à mes narines était divinement bonne. Je pris une grand respiration en essayant de garder les effluves de bois et d'épices. Je soupirais et me collais un peu plus contre la chaleur en sentant des doigts me caresser les cheveux. C'est à se moment là que je me rappelais les évènements de la veille. Et je me rappelais donc où je me trouvais et avec qui je me trouvais. J'ouvris les yeux d'un seul cou et me relevais en un bon. J'avais du être près du bord du lit car je tombais à la renverse et me retrouvais au sol.

- Ça va!? Tu ne t'es pas fait mal j'espère.Me demanda soudainement un Kaiden inquiet qui vint me prendre sous les bras pour me ramener sur le lit, près de lui.

Je me levais en m'éloignant rapidement de lui en le regardant porter qu'un simple caleçon. Sans pouvoir le contrôler, je laissais mes yeux scruter chaque partie de son corps dénudé alors que ma bouche formais certainement un énorme ''o''. J'avais vue des beaux hommes dans ma vie mais jamais d'aussi près! Il était fait tout en muscle. S'était comme s'il avait été sculpté à la main et le résultat était plus que réussi car il avait vraiment l'apparence d'un dieu. Ses abdominaux parfaitement déssinés, ses bras puissants. Je stoppais ma contemplation lorsqu'il se leva et fit un pas vers moi, m'obligeant à reculer jusqu'à ce que mon dos touche un mur.

- Alors, dit-il en mettant une main sur chaque côté de ma tête me coinçant ainsi entre son corps et le mur, on apprécie la vue petite renarde. Ajoutât-il avec un sourire à faire tomber n'importe quelles femmes.

J'avalais difficilement ma salive et fit tout ce que je pouvais pour me concentrer uniquement sur son visage à quelque centimètres du mien. Je me surprise à analyser chaque partie de son visage, comme si s'était la première fois que je le voyais. La carrure de sa mâchoire, son nez parfaitement dessiné, ses lèvres pleines et ses yeux. Ses deux billes à la couleur de l'océan dans lesquels je pouvais bien me perdre pendant des heures. Ils étaient entourés par de magnifique long cils noir. Je savais qu'il était beau mais à se moment précis, sa beauté me frappa en me coupant le souffle.
Comme s'il était lui aussi entrain d'étudier chaque partie de mon visage, son regard passa de mes yeux, à mon nez puis à mes lèvres. Il laissa son doigt trainer de ma mâchoire à mes lèvres. Sans se dire un seul mot, nous savions tout les deux ce que l'autre voulais mais, aucun de nous deux ne fis quoique se soit. Pourtant je le voulais. À ce moment précis, il n'y avais rien de plus dans ce monde que je désirais plus que d'être embrasser par Kaiden.

- Ah et puis merde. L'entendis-je grogner avant que ses lèvres ne plongent sur les miennes.

Je restais figée quelque secondes surprise de son impulsivité mais très vite, j'y pris goût et répondu ardemment à son baiser. Chose certaine, il embrassait bien. Avec l'une de ses mains qui me serrait encore plus contre son torse chaud et de l'autre il me chatouillait la partie sensible de mon cou à mon épaule en y traînant ses doigts, j'étais entrain de devenir dingue et j'en voulais plus. Je laissais vagabonder mes mains sur chaque parcelle de son corps et me collait toujours plus à lui comme s'il nous était possible de ne faire plus qu'un. Tous les émotions que j'avais décider de cacher à l'égard de se loup ténébreux refaisait surface comme une pluie torrentiel et je ne pouvais me résigner à les empêcher de sortir. Je m'étais voilée la face trop longtemps et maintenant que le voile était tombé, je savais que Kaiden savait tout ce qui se passait dans ma tête et dans mon coeur. Je le laissais accéder à tout sans aucune gène et il en faisait de même pour moi. Ce qui devait être un simple baiser se transforma en quelque chose de plus intime... Je pouvais ressentir à quel point il me voulait, à quel point ses sentiments était bien plus forts que tout ce que j'aurais pu imaginer.