Alpha - Âmes-sœurs

Déménagement et bataille d'oreiller

Dahlia

Cinq jours plus tard, la tension était toujours présente entre moi et Kaiden. Ont pouvait presque la toucher.  Malgré toutes les efforts qu'il essayait de faire pour se rapprocher de moi, je l'en empêchait. S'il réussissait à faire un pas vers moi je reculais de dix.  Je voyais bien comment ils me regardaient tous et sa m'énervait. J'en avais marre de sentir leurs regard pleins de sous-entendu sur moi. Ils s'attendaient tous à ce que je retrouve miraculeusement la mémoire mais les seules choses dont je me souvenais était de ma période de captivité. Mon cerveau se faisait un plaisir de me rappeler chaque secondes dans laquelle j'avais été retenue avec ses fous, surtout quand j'essayais de dormir. Kaiden et sa meute avait décidé de déménager. Étrangement, le fait que ses gens ne sois pas humains n'évoquait rien chez moi, sans doute parce que une partie de moi s'en souvenait. Je les aidais donc à faire leur cartons et les miens par la même occasion puisque j'avais beaucoup d'affaires personnelle ici et là.

Depuis le soir ou je m'en était prise à Kaiden, j'avais voulu lui dire que j'aimerai continuer mon chemin en solo. Sauf que j'en avais jamais eu le cran. Je ne cessais de me dire que s'était ce que je voulais mais une partie de moi me poussais de ne rien dire. J'étais constamment prise entre ma tête et, mon coeur. Je me trouvais pathétique d'avoir peur de blesser les sentiments d'un inconnu, s'était juste plus fort que moi. Mais peur ou non, je devais faire le grand saut.

Coïncidence, alors que j'étais justement entrain de penser au loup, celui ci entra dans la chambre en commençant à sortir ses vêtements de la commode. J'étais moi-même entrain de plier et de placer mes choses dans la valise. N'y l'un n'y l'autre ne prononça un mot, mais je sentais souvent son regard sur moi.

- Est-ce que vous quittez le Michigan? Finis-je par briser le silence en continuant de plier mes choses sans lever les yeux vers lui.

- Nous.

Je voyais bien qu'il avait arrêter de plier son linge et que toute son attention était maintenant diriger vers moi. La façon dont il avait prononcer se simple mot me laissais penser que je l'avais offenser. Je soupirais en levant les yeux au ciel.

- Tu viens avec nous.

Apparemment Monsieur s'était lever du mauvais pied se matin.

- Non justement. Je ne viens pas. Déclarais-je enfin alors que mes mouvements se faisaient un peu plus brusque et maladroit.

Pourquoi n'étais-je pas capable de faire ce qui me chantais sans me soucier de lui?

- Parce que tu crois que t'as le choix? Suite à quoi il ria sarcastiquement.

Frustrée, je jetais le chandail, dont j'étais encore entrain de plier deux secondes plus tard, vers son visage. Il l'attrapait en me foudroyant du regard.

- Je l'ai et je vais le prendre que sa te plaise ou non.

Avec un boost de confiance, je réussi à le défier du regard. Une lueur d'amusement passa dans ses yeux azures. Après quoi il fit une boule avec mon chandail et me le renvoyait au visage.

- Kaiden. Arête. M'exclamais-je brusquement en attrapant l'oreiller et lui balancer sur le torse.

- Tu me demandes d'arrêter mais tu continus.

Son petit air suffisant me donnais envie de lui de ruer de coups. Ma remarque n'eu pas grand effet. Je n'aurais pas du non plus lui jeter cette oreiller parce que sa ne fit que l'inciter à me la relancer. Nous finîmes par en avoir chacun une alors que j'étais debout sur le matelas en pleine bagarre d'oreiller comme deux enfants de huit ans.

- Tu n'es qu'un sale prétentieux qui penses qu'il peux tout avoir. Lançais-je alors que je lui frappait l'oreiller en plein visage.

- Et toi tu n'es qu'une petites chipie.