Hassan

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Dalia

Je sentis ma conscience revenir lentement, un peu avant que mes yeux ne s'ouvrent. Étrangement, je me sentais bien. Je sentais mes membres reposés sur une surface douce et chaude. Je vins pour me frotter les yeux avec mes mains, comme j'étais habituée de le faire depuis mon tout jeune âge lorsque je me rendis compte que j'étais attachée. J'ouvris donc grand mes yeux et tentais de me relever, mais mes deux bras se trouvaient bel et bien emprisonné au barreau de la tête d'un lit.

Prenant le temps de bien revenir à moi et de me rendre compte que tout ceci n'était pas un rêve alors que les souvenirs de la veille refaisaient surface, je me dus d'admettre qu'il n'y avait pas grand chose que je puisse faire. À force de tirer sur les cordes, tout ce que je faisais était d'égratigner mes plais et de faire revivre la douleur de ma morsure au poignet.

Je me calmais et décidais de penser à un moyen de me défaire de ses liens un peu plus tard. Tout d'abord, je devais avoir un plan. Mon regard, se promenait à travers la chambre spacieuse incolore et dépourvu de décoration. 

Drôle d'endroit pour emprisonner quelqu'un.

Étrangement, la chambre était également dénué de meubles. Simplement le lit à baldaquin sur lequel j'étais prise. À ma gauche, se trouvait une fenêtre de taille moyenne dont le fin tissus également de couleur blanche me laissais entrevoir l'extérieur ensoleillé. À ma droite, la seule et unique porte de la pièce. Ce qui me laissais savoir que j'avais uniquement deux endroits pour me sauver et la porte n'était certainement pas la meilleure puisqu'elle me permettrait uniquement de me rendre à l'intérieur de la maison dans laquelle je me trouvais.

En regardant de plus près, je me rendis compte de la raison pour laquelle la pièce ne comportait aucune fournitures, les murs étaient en faite rembourré. Comme dans les cellules pour les prisonniers fous. Je compris donc, que cette pièce avait été emménagée exprès pour y retenir quelqu'un, il était simplement étrange qu'il y ai laissé une fenêtre fonctionnelle et les rideaux. 

Je pourrais me pendre si je le voulais...Morbide.

Mais bon, tout ça ne m'aidait pas vraiment. Il n'y avait rien pour m'aider à me défaire de mes liens alors je devais surent y aller avec la force. Laissant mon poignet blessés au repos, je tentait d'extraire mon autre main en tirant vers le bas le plus que je le pouvais tout en tentant de replier mon pouce vers l'intérieur de ma paume. De cette façon ma main se faisais légèrement plus petite. Malgré la douleur que je commençais à ressentir, je continuais de tirer et de tourner voyant que j'avais gagnée un peu d'espace.

Puisque la corde était très serrée autour de ma main et qu'elle était fais d'un matériel très rêche, il n'en fallut pas plus pour que ma peau sois à vif et que des gouttelettes de sang ne commence à perler. Je serrais des dents et continuais de travailler la corde jusqu'à ce que je sente ma main se défère de son emprise. Ayant maintenant la liberté de mieux me déplacée, je m'agenouillais sur le lit et m'empressais de défaire le noeud dans laquelle mon autre main était retenue. Une fois chose faite, je me permis quelque secondes pour reposer mes mains et descendis  le plus discrètement possible du lit. Si je visais juste, le frère de Kaiden me retenait ici et il y avait de grande chance qu'il y soit encore.

Je m'approchais à pas feutrés vers la fenêtre.

Aussitôt ai-je ne serai-ce que légèrement bouger le mince morceau de tissus, que j'entendis des cliquetis venant de la porte. Mon coeur se mit à battre la chamade et je me mis à bouger en quatrième vitesse. Miraculeusement, rien ne la barrait alors je me dépêchais de la pousser vers le haut et de défoncer le moustiquaire à l'aide de mon pied.

Alpha - Âmes-sœursWhere stories live. Discover now