« Soleil de mes nuits »

21.

Bonjour les filles ♥. Je m'excuse pour cette looooongue absence, je sais que j'abuse MAIS pour ma défense je travaille d'arrache pied, et inshaAllah ça payera. Je sais que y'a rien de plus chiant que des histoires sans suite, mais elles sont écrites, pendant mes pauses, entre deux/trois cours, le soir quand je veille tard... Elles ne sont juste pas finies, pas relues, et pas publiées... Je vais en poster quelques unes tout de même, si il reste quelqu'un... Gros bisous.

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La tête contre l'oreiller je réfléchi à tout ça. Sacré Ouss... je renifle mon haut avant de sourire bêtement. Il a réussi à déposer son odeur sur moi, et ça ne me déplaît pas. C'est la première fois que je le vois dans cet état, et la première fois qu'il me parle en n'ayant pas toute sa tête. Et pourtant, c'est aujourd'hui que je l'ai apprécié le plus, c'est aujourd'hui qu'il m'a marqué. Il est cette personne qu'on a envie d'aider, qu'on a envie de serrer fort dans nos bras, d'étouffer d'amour parce qu'on sait qu'elle le mérite. Je suis sûre que vous connaissez quelqu'un comme ça, quelqu'un qui vous donne envie de changer le monde, juste pour le faire sourire. Et aussi inexplicable que ça l'est, cette personne c'est Oussama. J'ai l'impression de lire toute la misère du monde sur son visage, de voir sa tristesse dans ses yeux, et d'entendre sa peine dans sa voix. Pourtant, on vit en France, dans un pays développé, il a tout ce qu'il faut pour vivre, et à en juger son père il est bien entouré. Mais alors pourquoi ? Que lui est-il arrivé ? Qu'est ce qu'il essaye sans cesse d'oublier ? On ne boit pas par plaisir, il ne faut pas être devin pour le savoir. Les alcooliques ont malheureusement souvent une bonne raison de l'être. Par la boisson on oublie sa propre personne, sa vie, ses rêves, ses désirs et ses emmerdes. Voilà pourquoi l'alcool est si répandue. Car c'est un sparadrap, certes mauvais, mais ça reste tout de même un pansement pour les blessures du quotidien.

Je veux le tirer vers le haut. Je sais qu'il le mérite, quoi qu'il en dise. Et je me fais la promesse de ne pas lâcher. Car une Saqa ne lâche jamais l'affaire. Si il y a bien une chose que m'a apprise ma tante c'est comment être forte. Comment être forte, même quand on est faible.

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Irem m'attend comme tous les matins à l'arrêt de tram, avec sa longue jupe et sa classe de toujours.

Irem - Helloooo Sunshine !

Je lui dépose un petit bisou sur la joue et elle me tend son croissant :

Irem - T'en veux ?
- Nop merci
Irem - Tu sais pas ce que tu rates, c'est une tuerie. Croissant + Nutella qui dit mieux ?

Je souris et attrape son écouteur droit. C'est du Jacques Brel qu'elle écoute, et sa voix me réchauffe le coeur. Cette fille est surprenante, mais je l'adore. Puis vint le moment du refrain, et nous voilà criant "Ne me quitte paaaaas", mortes de rire.

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On était en amphithéâtre toute la journée, et c'était long. Il y a des cours qui me plaisent plus que d'autres, certes, mais la journée reste longue.

Irem - On quitte à quelle heure aujourd'hui ?
- 18 heure...
Irem - C'est la mort, vraiment. En plus j'aime pas les cours de cet aprèm, c'est chiant.
c'est la vie d'étudiantes ma foi.

Elle me fit un petit sourire et se replongea dans son ordinateur. Elle a raison, c'est chiant. Discrètement, je regarde mon téléphone, et pour mon plus grand bonheur j'ai reçu un message.

-Ça va ?
- Oui hamdolah et toi Ouss?
- Hmdl

Je range le téléphone dans ma poche, et le ressort finalement pour le poser devant mon ordinateur. Lui parler sera sûrement plus intéressant que les cours de M.Nits.