« Soleil de mes nuits »

27.

Hey les beautés. J'étais en vacances à l'étranger et comme une béta j'avais oublié mon clavier.... pas très pratique pour écrire mdr. Soit, me revoilà. Bonne lecture 😘.

***

Cette nouvelle me donna des frissons dans le dos, est ce que j'étais réellement entrain de côtoyer un délinquant ? Et un vrai ? Ceux qui vont jusqu'en prison ? Ceux qui me dégoûtaient plus que tout ? Les pourris de ce monde ?
Tout d'un coup, je comprend mieux ses conseils m'incitant à reprendre contact avec mon père et son discours « tous les taulards ne sont pas mauvais ». Bien sûr.
Je reste figé face à Omar, et il semble très gêné. Un silence pèse sur nous deux, et c'est exactement ce moment que choisi Oussama pour revenir de la réserve.

Ouss - Tiens voilà papa, je vais m'occuper de la distribution et de fermer, rentre te reposer.

Omar me lance un petit regard, j'ai l'impression qu'il a envie de rajouter quelque chose mais il s'abstient. Il hoche simplement la tête et tourne les talons. Je n'ai toujours pas bougé mais Oussama n'a pas l'air d'avoir remarqué le malaise.

Oussama - Bon je vais chercher le sac on va faire un p'tit tour.

Il part derrière et je me force à ranger mes affaires dans mon sac. Je ne sais pas quoi faire, et ça me fend le coeur. Je n'ai pas envie de fréquenter un taulard, mais je n'ai pas non plus envie d'abandonner Oussama. Je tiens à lui, et il a besoin de moi. Ce dernier revient avec le sac de sandwich et me fait un sourire, mais mon corps ne se décrispe pas. Il est comme mon père. C'est un salaud.
J'attrape mon sac, il éteint les lumière et descend le rideau de fer devant l'épicerie. J'attends patiemment à coté, toujours sans savoir quoi faire ni quoi dire.

Ouss- Ça va?

Je ne répond pas tout de suite.

Ouss - T'es fatiguée ? Tu préfères que je te ramène maintenant ? C'est rien tu sais je peux m'occuper de ça tout seul et...

Je ne peux pas le laisser finir, il faut qu'il arrête. J'ai envie de lui crier de la fermer, mais je n'y arrive pas. Il m'effraie. Il est taulard, il est méchant. Mon cerveau fait des additions simples et m'empêche de réfléchir correctement.

- C'est vrai ?

Il n'a pas l'air de comprendre de quoi je parle, et me lance un regard inquisiteur. Il se relève et se plante en face de moi.

Ouss - De quoi?
- T'es... la prison?

Je n'arrive même pas à le regarder dans les yeux, pourtant je sens son regard sur moi.

Un silence suit ma question, et je l'entend soupirer.

Ouss - Radia je...
- POURQUOI TU ME L'AS PAS DIT ?

Mon ton monte, un peu plus haut que je ne l'avais voulu. Mon cri se perd, et ma voix s'éteint.

Ouss - Je voulais te le dire wAllah mais téma... t'as la haine contre ton daron Dia, on peut pas parler de ça avec toi, t'étais pas encore prête.
- On a passé des nuits entière à parler, je t'ai raconter quasiment toute ma vie, pour que tu oublies de me dire ça ? Tu m'as trahi putain t'as joué avec ma confiance. Je peux pas... wAllah je peux pas... t'es un taulard putain Oussama t'es TOUT CE QUE JE DÉTESTE.