::::Chapitre 33::::

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A ma grande surprise J et moi nous nous sommes posés là où j'étais un peu plus tôt avec Louis, je suis calée contre lui et lui il me caresse les cheveux en silence.

-Tu le connais Louis ?

Je ne peux clairement pas lui mentir, il nous a vu si proche que il ne me croirait pas si je lui disais que je venais de le rencontrer.

-Oui.

Ne me demande pas plus de détails s'il te plait...

-Vous étiez proches ?

Et merde.

-Oui c'était mon meilleur ami à une époque, on se connait par coeur.

-Donc si je veux en savoir plus sur toi, je vais le voir ? Me sourit-il.

Je préférais que tu ne tentes pas ça J.

-Oui il sait tout de mon adolescence, mais pour ce qui est de ma vie de jeune femme il n'est au courant de rien.

-Vous vous êtes perdu de vue ?

-Oui, il c'est passé certaines choses.

-Comme quoi ?

Notamment mon entrée dans la police mais ça je ne te le dirais pas, au risque de me faire tirer dessus dans la minute qui suit.

-Je préfère ne pas en parler. Avouai-je.

Il plisse les yeux, je sais qu'il aimerait que je lui raconte toute ma vie. Au final il ne sait pas grand chose sur moi et c'est bien mieux comme ça.

-Comme tu voudras. Dit-il enfin.

-Et toi je peux savoir comment tu nous as trouvé ?

Au vu de sa tête il ne s'attendait pas à cette question, apparement je suis imprévisible.

-Je suis le patron de la Favelas Ella, j'ai des yeux partout.

-Tu me fais surveiller ?

Je braque mon regard sur lui, si c'est le cas je suis pas dans la merde. Il ne me lâche pas des yeux, je comprend vite que j'ai raison et qu'il ne veut pas l'avouer.

-Je suis pas un de tes gars J, tu vas arrêter ça maintenant.

-Je veux juste savoir où tu es, c'est tout. Se justifie t-il.

Je vais pour l'engueuler mais il me coupe une nouvelle fois.

-On est dans la favelas, mes mecs ne te connaissent pas, ils peuvent te viser et puis le soir il y a des fusillades et je veux être sûr que tu sois en sécurité. Je fais gaffe c'est tout.

Comment je peux le disputer quand il me sort des mignonneries comme ça ? Je me rapproche encore plus de lui ce qui le fait sourire au passage.

-T'en es presque mignon.

-Je pourrais te faire tuer pour avoir dit ça.

-Mais tu ne le feras pas.

Et voilà le sourire que je préfère, c'est ce genre de moment que j'aime avec lui. Peut-être un peu trop d'ailleurs, dans ces moments on est honnêtes et on se laisse aller, sans barrières. Je passe ma main sur sa joue et pose mes lèvres avec délicatesse.

-Oui je dois l'avouer.

Comment je dois prendre cette confession ? La façon dont on se parle on dirait qu'on a tout les deux des sentiments.. Mais moi est-ce que j'ai des sentiments pour J ? La réponse me fait peur.

********

On est rentré tout les deux mains dans la mains, cette journée est vraiment des plus étonnante. J est tout de suite retourné dans son bureau me disant qu'il avait beaucoup de boulot en attente. Et c'est avec cette phrase que mon cerveau s'est mis en alerte, depuis ce matin j'ai remarqué que la baraque est vide, je vois peu de gens, certes il y a J, Dan, Loic, Luke et Louis mais normalement il y a foule dans la salle principale au rez de chaussé. Même dans les rues de la favelas il n'y a personne. Le fait que J est du travail je me dis que quelque chose se prépare en douce. J'ai donc décidé de rechercher Louis, sachant que c'est celui qui me dit tout, c'est clairement ma taupe.

Je le trouve dans un des canapés qui se trouvent autour de la piscine, comme je m'y attendais il est seul. La première chose que je vois c'est son arme qu'il tient dans sa main droite, cette vision me fait assez bizarre. L'homme le plus gentil que je connaisse, une arme à la main. Je le rejoins, il me voit rapidement comme ci il avait un radar pour me remarquer.

-Un problème ?

-A toi de me le dire.

-Comment ça ?

-Il n'y a personne dans la maison et dans les rues dehors, quelque chose se prépare ?

-Je retrouve ma policière préféré et son intuition. Sourit-il.

-Alors ?

-Ouais, disons que demain soir sera un grand soir. Il va y avoir une fusillade dans la favelas.

-Contre qui ?

-Un gang ennemi, c'est une rencontre mais disons que les deux camps savent comment ça va se finir.

-Il arrive d'où ?

-De la grande ville, tout le gang se ramène. Du coup la plupart de nos mecs sont aller à notre planque pour aller chercher des armes. Je suppose que J est bien décidé d'en finir avec eux.

-Ce gang c'est quoi son nom ?

-Rumbs.

J'écarquille les yeux, ce gang est très connu et mes supérieurs sont à leurs recherches depuis des années. Si j'annonce cela à la police, ils feront en sorte d'arrêter les Rumbs sur la route pour éviter le conflit. Mon instinct de flic me dit que c'est la meilleure option, un gang arrêté et aucune perte dans le gang de J.

-Merci Louis.

Je repars donc dans ma chambre bien décidé d'informer mon patron de ce qui va suivre.

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Petit chapitre, mais j'ai préféré couper à ce moment. 

Vos avis ? 

Les cours vont reprendre donc attendez-vous à moins de chapitres :(

Happy Day !

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