::::Chapitre 35::::

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Un silence s'abat sur la salle, tout le monde se regarde essayant de savoir qui est le coupable. Louis s'est rapproché de moi comme un bouclier, j'apprécie son acte mais je me demande si ça nous rend pas plus suspect en fait. Pour ma part je continue de regarder J, je le vois serrer les poings et contracter la mâchoire. Il est en colère.

-Je suis sûr que c'est toi, fils de pute !

Je décroche mes yeux de J et me tourne vers deux hommes au milieu de la salle qui sont face à face.

-T'es arrivé y'a à peine deux semaines et voilà déjà les emmerdes ! Hurle l'un deux.

-J'ai rien à voir avec cett histoire, arrête de porter la faute sur moi. Si ça se trouve c'est juste pour te protéger et c'est toi le coupable !

A cette phrase le brun lui décoche une droite dans la tête. L'autre tombe à terre mais se relève très vite avant de lui sauter dessus. Un cercle se force autour d'eux, les spectateurs hurlent tels des idiots, des gamins.

-Hey arrêtez vos conneries ! Dit J en s'avançant vers eux.

Il pousse les autres, Dan derrière lui ils essayent de séparer les deux hommes qui sont toujours en train de se taper dessus comme des animaux. J se prend plusieurs coups dans le ventre en les éloignant l'un de l'autre.

-Continuez comme ça et je vous vire d'ici, bande de cons ! Hurle le chef.

Les deux mecs sont à bout de souffle, l'un à l'arcade en sang quant à l'autre son nez est pété. Je déteste la violence et en plus ils sont tous les deux innocents dans cette histoire, je me sens légèrement coupable de la situation. Mais je me sens encore plus mal en voyant J blessé, sans le vouloir j'ai les larmes aux yeux.

-Retournez tous à vos affaires, on va découvrir le coupable c'est tout. Dit J.

Tout le monde fait ce q'il dit et retourne à leurs occupations, je me décale de Louis et vais voir J qui est adossé au mur.

-Viens, on va te soigner. Lui dis-je.

-Pas besoin, je vais bien.

-Arrête de faire le fort et suis-moi.

Je lui prend la main sans réfléchir et le tire pour monter en haut. Je l'emmene dans la chambre et surtout dans ma salle de bain car je sais qu'il y a une trousse de secours.

-Assis-toi là. Lui dis-je en pointant le lit.

-Tu m'invites déjà dans tes draps ? Rigole t-il.

Je ne lui répond pas et pars chercher les soins, je suis toujours énervé contre lui pour tout à l'heure mais je dois avouer que je ne supporte pas de le voir blesser ainsi. Je trouve la trousse et le rejoins dans la chambre, je le retrouve allongé, les mains derrière la tête en guise de coussin ce qui relève son tee-shirt et laisse entrevoir son torse. J'avale difficilement ma salive en le voyant dans une position aussi sexy.

-Pourquoi tu t'es stoppé ?

Je reprends mes esprits, J me regarde perplexe. Je ne préfère pas qu'il sache mes pensés. Je m'assois à côté de lui bien déterminé à le soigner.

-Allez, enlève ton haut. Lui dis-je.

-Je te savais pas aussi entreprenante.

Je lâche un soupir, son humour est décidément très lourd. Je lui le désigne son tee-shirt et il le retire sans faire de nouvelle vanne, on progresse dîtes-moi! Je grimace en voyant sa peau légèrement rouge et rapée. J'imbibe le coton du produit pour cicatriser et le passe doucement sur la plaie. Ce n'est pas une blessure par balle mais je sais que si on ne fait rien maintenant ça va le piquer et le démanger dans les jours qui suivent. Vaut mieux prévenir que guérir.

InfiltrationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant