Chapitre VIII

68 10 2
                                    

Allez, juste pour vos beaux yeux, je publie un second chapitre avec un petit média qui, je l'avoue, est assez magnifique 😍😂 il se peut que ce jeune homme ressemble au personnage de Térance, je vous laisse l'imaginer comme vous le voulez mais quand même, il sera difficile d'oublier ce visage 😆

Bonne lecture 📖
Ayélé

🌙

>NESS

Ayant profondément mal dormi à cause de mon insupportable cerveau, toujours en ébullition, j'avais une tête à faire pâlir un mort. Immobile face au miroir de la salle de bain commune de la résidence Nox, cela faisait déjà dix minutes que je m'observais en silence en me demandant si ma place ne se trouvait pas plutôt chez les vampires. J'avais les yeux cernés, le teint blafard, les yeux vides et mes cheveux partaient dans toutes les directions. J'avais beau les peigner, ils refusaient de coopérer. Avec cette allure, j'aurai très bien pu les utiliser pour faire la poussière, ça n'aurait choqué personne.

A cause de son stupide "Tu verras", je m'étais réveillée et mise à réfléchir sur cette tâche qui m'était assignée. Réfléchir pendant la nuit était une très mauvaise idée. Les conséquences : cet affreux visage et une humeur exécrable. Je me penchai au dessus du lavabo pour m'asperger la figure d'eau glacée mais cette dernière me brûla littéralement. J'échappai un hurlement de douleur. J'entendis un petit rire que je crus avoir imaginé. Qu'est-ce que c'était que ça ? Avais-je pris le bon côté ? Oui... je réessayais et cette fois-ci, l'eau était bel et bien froide. J'entendis un léger ricanement de l'autre côté de la porte et aperçus des mèches colorées dans l'espace entre le mur et le battant. C'est comme ça qu'elle voulait me virer ? Danae... Je levai les yeux au ciel et continuai de me rincer le visage. Cela me réveilla et me permit de prendre mon courage à deux mains pour m'occuper de cette chevelure rebelle et laide.

Après vingt minutes de préparation, je rejoignis Athénaïs qui, déjà prête, m'attendait devant une dizaine d'objets éparpillés sur la table de pique-nique. J'arquai un sourcil, perplexe et m'assis en face d'elle. Qu'est-ce que c'était que tout ça ?

« Je préfère être prévenante et prudente alors tu devras emmener tout ça avec toi, dans ce sac, dit-elle en me le montrant du doigt.

- A quoi ça va me servir ? m'intéressai-je, peu sûre de comprendre.

- Cette boîte contient de la poudre de sorbier pour les loups-garous, ce pieu en argent est une arme efficace contre les vampires, tu as des cahiers, des stylos et ce grimoire te fera passer pour l'une d'entre nous. Il faut aussi que tu portes ce collier, c'est le symbole de notre résidence.

- Et... les autres créatures ? Je n'ai rien pour m'en protéger ? demandai-je, tout à coup inquiète en prenant le pendentif en forme d'étoile entourée d'un croissant de lune.

- Espérons simplement qu'elles se tiendront à carreaux. Rappelle-toi, méfie toi de tout le monde. Chaque habitant est une menace, ils pourraient te tuer d'un simple geste. Ils sont tous dangereux. Il faut impérativement que tu agisses comme si tout était normal, que tu ne sois ni choquée ni terrifiée.

- Tu places beaucoup trop d'espoirs en moi, là, soupirai-je, de plus en plus angoissée.

- Je sais. Allez, habille-toi et rejoins-moi en bas. »

Elle me sourit et sortit de la chambre. Les yeux braqués sur le pendentif qui scintillait, je serrai les dents. Je ressentais de plus en plus l'aura menaçante qui planait sur cette ville et comprenais que la mort pouvait jaillir de nulle part et m'emporter avec elle sans que je ne puisse faire quoi ce soit. Un frisson de terreur remonta le long de ma colonne vertébrale. Ne pas être terrifiée allait être compliqué.

AU-DELÀDove le storie prendono vita. Scoprilo ora