Chapitre 19

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Je ne savais pas où j'étais, mais cet endroit me faisait flipper. La femme aux cheveux bleus pailletés à la peau blanche, que j'avais déjà vue dans ma vision précédente, jouait avec l'ourlet sa longue robe blanche.

Ses yeux bleus cruels étaient fixés sur l'homme encapuchonné que j'avais vu lors de ma première vision, juste avant que l'on ne retrouve le corps de Louna. Celui-ci faisait les cents pas.
   
S'ils me voyaient, c'était la fin du monde ! Je reculai et me tapai au meuble derrière moi. Aucun des deux ne réagit, visiblement, ils ne me voyaient pas. Un serpent rouge et noir s'enroulait autour du bras de la femme. Celle-ci se leva et enlaça l'homme.

— Tu as fait du bon travail ! Mike va me le payer !

Un sourire malsain se peignit sur les lèvres de la femme. Elle embrassa l'homme et au moment où elle allait enlever le capuchon, je fus éjectée de ma vision et je me réveillai en nage dans mon lit.

Qui étaient ces gens ? Et que faisaient-ils dans cette chambre ? Et ce Mike, qui était-ce ? Je devais en discuter avec Derek. Mais je n'étais pas sûr que l'appeler à 3h00 du matin soit une super idée.

Je me retournai dans mon lit et recouvrai mes épaules du drap. J'avais peur de me rendormir, je ne voulais pas rêver à nouveau de ces gens. Il fallait vraiment que j'apprenne à contrôler mes pouvoirs, mais nous n'avions pas encore commencé avec Ric. Je finis par m'endormir à nouveau.

— Allô ?

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— Allô ?

Le téléphone dans la main droite et collé à l'oreille, j'entendis la voix ensommeillée de Derek. Je m'étais résolue à l'appeler pour lui raconter mon rêve, ça le concernait vu que la femme aux cheveux pailletés de ce rêve-là était celle qui lui faisait du mal dans mon rêve précédent.

— Salut, c'est Amy.

— Salut ! Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu m'appelles ?

— Faut que je te dise quelque chose...

— T'es sûr que ça va ? T'as la voix angoissée.

Sans répondre à sa question, je lui déballai tout d'un coup, sans omettre un seul détail. Derek m'écouta dans un silence presque religieux et ne m'interrompit pas une seule fois. Quand j'eus fini, il y eu un grand blanc avant qu'il ne dise :

— Ça va aller, t'inquiète pas.

Mais comment faisait-il pour être aussi calme avec ce que je venais de lui dire ? J'allais répliquer en agitant le pull blanc crème que je tenais dans la main, lorsque j'entendis M. Lavaine appeler son beau-fils.

— J'arrive ! Amy, je te laisse.

— Ok.

Derek boucla et je posai mon téléphone sur le meuble devant l'escalier. Il fallait vraiment que j'arrête de me miner pour le moindre petit truc. Je soupirai et m'assis sur le tabouret haut. C'était ma mère qui m'amenait à l'institut, et nous partions dans quelques minutes.

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