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Shakespeare était devant la porte de ses parents et se mordillait le doigt de stress. Elle ne savait toujours pas quoi leur dire mais Blaise avait finit par la convaincre de le faire. Ce dernier lui prit la main pour la soutenir.

"Ça va aller tu ne dois pas t'en faire."

Shakespeare avait peur qu'ils ne la reconnaissent pas. Elle avait bien changé en quinze mois. Ses cheveux étaient maintenant coupés en carré au niveau de ses épaules et ses bras étaient couverts d'encre montrant différents tatouages, elle en avait même dans le cou. Shakespeare soupira et sonna. Elle entendit du bruit derrière la porte avant que celle-ci ne s'ouvre. Le visage de sa mère s'afficha la regardant étrangement.

"Bonjour, je peux vous aider ?"

Shakespeare fit une grimace elle avait changé mais quand même. Elle se ressemblait à elle même malgré le maquillage qu'elle portait pour cacher ses bleus. Sa mère était concentrée sur elle et n'avait pas encore regardé Blaise. Shakespeare ouvrit la bouche mais se trouva incapable de dire quoique ce soit. Que faillait-il dire dans ces cas là ? Elle n'en avait aucune idée et était incapable de sortir un son de sa bouche. Voyant son désarroi Blaise prit les devants.

"Bonjour Margot, je vous ramène votre fille."

Blaise était venu quelques semaines auparavant pour annoncer à la mère de Shakespeare qu'il ramènerait celle-ci saine et sauve. Margot passa ses yeux de Blaise à Shakespeare pour revenir sur Blaise. Elle s'effondra dans le passage incapable de parler. Il avait réussi à retrouver sa fille. Des larmes de joie roulaient sur ses joues. Shakespeare se mit à sa hauteur et la prit dans ses bras.

"Je suis désolée maman."

Margot ne savait pas quoi dire et en était bien incapable. Liam ne voyant pas sa femme revenir s'approcha de la porte.

"Chérie c'est qui ?" interrogea-t-il

Son visage était épuisé et de grandes cernes étaient présentes sous ses yeux, de même que pour sa femme. Le couple semblait ne pas avoir passé une bonne nuit de sommeil depuis des lustres. Il resta bloqué dans l'entrée en reconnaissant Shakespeare incapable de faire un mouvement.

"Papa, je suis désolée."

Shakespeare releva son visage larmoyant pour lui faire un petit sourire. Enfin la famille c'était retrouvée. Mais Blaise et Shakespeare savaient que la partie la plus difficile allait commencer. Pour l'instant la rousse profitait d'avoir retrouvé ses parents.

Enfin sa mère finit par la lâcher et se releva en séchant ses larmes Shakespeare en fit de même et prit son père dans les bras. Ils avancèrent dans le salon qui n'avait pas bougé d'un pouce depuis que Shakespeare avait mit un pied dans cette maison pour la dernière fois. Shakespeare s'assit sur le canapé en face de ses parents. Il était maintenant l'heure des explications mais la rousse ne savait toujours pas quoi dire.

Shakespeare [Terminée]Where stories live. Discover now