Shakespeare [Terminée]

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Ce que Shakespeare et Tay n'avaient pas prévu c'était la rencontre avec des sbires de Satan. En effet une femme aux cheveux blonds et un hommes aux cheveux noirs se tenait devant eux au milieu d'une ruelle sombre. Il ne leurs était pas possible de distinguer leurs visages. Shakespeare fit un signe de tête à Tay qui sortit un revolver.

"Vous cherchez quelqu'un ?" interrogea Shakespeare

Ses cheveux étaient noirs à nouveau. Elle affichait une apparente sérénité même si elle ne l'était pas. La distance entre eux était d'environ cinq bons mètres.

"On te cherchait. C'est Satan qui nous envoi."

C'était la femme qui lui avait répondu mais les deux inconnus ne tenait pas compte de la présence de Tay.

"Peu importe sa proposition, je ne suis  pas intéressée."

La femme lui fit un sourire narquois en s'approchant d'un pas. Tay la pointa immédiatement avec son arme.

"L'enfant prodige ne veut pas aller voir son père ?"

Elle ricanait. Shakespeare était étonnée elle pensait que son père ne connaissait pas son existence mais elle voyait maintenant qu'elle c'était trompée. Mais surtout cela mettait sa couverture et celle de ses compagnons en danger. Shakespeare ne laissa aucune de ses émotions paraître.

"Et bien non, pas pour l'instant. Peut-être plus tard qui sait."

La femme aux cheveux blancs haussa les épaules et tourna les talons suivit par l'homme qui l'accompagnait. Celui-ci n'avait toujours pas décroché un seul mot.

"Comme tu voudras, mais ne tarde pas trop. Mon maître est impatient de rencontrer sa fille."

Ils disparurent dans la ruelle. Tay et Shakespeare firent demi tour et rentrèrent le plus vite possible à l'hôtel. Une fois arrivés, Shakespeare et Tay réveillèrent les deux dormeurs et se rejoignirent dans la chambre que Shakespeare partageait avec Blaise. Ils racontèrent rapidement l'histoire. Légèrement en panique. Blaise qui jusque là semblait blasé d'avoir été réveillé prit un air grave.

"Il faut précipiter les choses. Nous n'avons pas le choix."

Shakespeare pâlit cette idée ne lui plaisait pas du tout.

"On va tout faire foirer. Je ne maîtrise même pas encore les flammes blanches. C'est toi même qui a dit que si un tel cas se produisait il ne fallait pas se précipiter au risque que l'un de nous soit blessé ou pire."

Shakespeare se souvenait bien des réunions qu'ils avaient fait lors de leurs réunions pour le plan dans les mois précédents. Elle s'avait très bien que ça allait mal se finir si ils décidaient d'avancer la date d'exécution.

"Je sais ce que je fais Shakespeare. Alors on lance le projet bientôt."

La jeune femme soupira. Jusque là Marc et Tay avaient assisté silencieusement à leur échange sans donner leur avis. Shakespeare tenta de dissuader Blaise par tous les moyens mais quand ce type avait une idée en tête il était impossible de lui faire entendre raison.