CHRÉTIENNE MARIÉE DE FORCE

T1: twenty-three

-t.m: eeh Martin ne l'abîme pas pardon, fais ce que tu veux mais ne la froisse pas hein j'y tiens.. dit elle avant de continuer à manger comme si elle n'était pas là et n'avait rien dit.

J'essuyais les larmes qui coulaient involontairement, du revers de la main en regardant tristement mon oncle qui me foudroyait du regard.

-oncle: en me bousculant.. pousse toi de mon chemin, tu me fais honte! termina t'il en partant.

J'avais mordu la lèvre inférieure pour sniffer silencieusement, mais qu'ai je fait ?
Pourquoi personne ne veut, ne serait ce que m'écouter ?

Je ramasse lentement le journal, j'allais partir en direction des marches et j'entends la voix de tante derrière moi.

-t.m: l'autre aussi c'est toi, donc en un jours et demi que tu as travaillés là bas il fallait t'accaparer ce josh. et si tu allais faire des mois? c'est seulement tous les hommes de la société qui allaient passés sur ton corps là où c'est comment? demanda t'elle amusée, en tout cas fait ce que tu veux du moment où ce mariage tient toujours, couche avec les hommes du monde si ça peux te réjouir mais si ce mariage coule, hun tu vas sentir ici et je parle même pas hein! menaça t'elle.

Je vais dans la chambre et trouve mon téléphone entrain de sonner, aah oui j'avais même oublié de l'éteindre.
Je regarde le numéro mais c'est non enregistré, je fais quelque grimace en raclant la gorge avant de décrocher.

conversation

-moi: allô!! fis je d'une petite voix.

-...: ma fille, ça va? demanda t'elle sincèrement inquiète.

À l'entente de cette voix j'ai fondu en larmes comme un bébé, c'était trop pourtant j'ai rien fait, je ne sais même pas ce qui se passe mais on m'accuse quand même.

-moi: ma..man j'ai rien fait! terminais je en hoquetant.

-m.a: ça va ma chérie calme toi.

-moi: je vous assure que j'y suis pour rien, j'ai rien fait!

-m.a: oui, je le sais ça! Alors calme toi et ne t'occupe pas de ses journalistes, ils racontent n'importe quoi! D'accord?

-moi: d'accord, en essuyant les larmes.

-m.a: ressaisis toi et ne te mets pas dans toutes ses états à cause d'eux, c'est la première exclusivité ou on t'accuse pour rien mais pas la dernière alors soit forte....

C'est même pas l'exclusivité qui me faisait pleurer mais plutôt ce que tantine et tonton ont dit.
Pour la première fois mon oncle venait de m'insulte, il m'avait traité de bâtarde!