CHRÉTIENNE MARIÉE DE FORCE

T1: twenty six

-mw: ANNABELLE!! hurla t'il depuis dehors.

-moi: oui!

-mw: viens ouvrir la porte. dit il plus doucement.

Il est pourtant sortie à peine quelque minutes et il... Pause, respire...
Inspire... et expire.

Donc il m'avait enfermé de l'extérieur?

Je me dirige rapidement vers la porte où j'étais entré il y'a quelque minutes et ouvre grandement, avant de regarder à gauche et à droite du couloir.... Aucun Markwins en vue.

Mon Dieu! C'était quoi?

Markwins commence à me rendre folle à ce point? Maintenant je l'entends me parler sans qu'il soit là et ça sera quoi plus tard?

Ok, c'était mon imagination. pensais je pour me rassurer en soupirant.

Je l'entends à nouveau et c'est pas mon imagination, j'en suis heureuse.
J'hallucine pas quand même!

-mw: MAIS T'ES OÙ PUTAIN? hurla t'il énervé.

Mais pourquoi il crie? C'est moi qui l'ai enfermé là bas, pour qu'il me blâme??

Ok, j'avais une folle envie de le laisser croupir là bas jusqu'à ce que maman Anne nous appelle.

Il est enfermé dans le dressing et tant mieux.
Il peut toujours trouver une petite place pour s'asseoir en attendant que je décide de son sort.

Mdrrr ok, j'abuse mais bon qu'il patiente un peu.

Je m'asseoie sur le fauteuil où j'étais avant de prendre la télécommande pour diminuer le volume en croisant mes pieds.

Je sursaute en l'entendant hurler de plus belle.
Euh là, la sanction est: Libérez-Markwins!

Non, qu'il patiente et puis il n'y pas le feu! pensais je en souriant à la porte du dressing tout en l'écoutant.

-mw: PUTAIN MAIS QU'EST-CE QUE TU FAIS?? MERDE! en frappant je ne sais quoi, on dirait le mur. ANNABELLE !!

Je soupire bruyamment en pensant que ce que je fais n'est pas bien, imaginons que c'est moi à sa place?

Ne pas faire aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse.. pensais je en me levant.

-mw: cette catin n'est quand même pas partie? il se parle tout seul.. PUTAIN, FAIT CHIER!

Je secoue juste ma tête en inspirant un grand coup avant de tourner la clé et d'ouvrir grandement la porte.

Il fait pitié, heureusement je suis venu ouvrir il était en sueur, la chemise déboutonnée, la cravate desserrée, les cheveux en batailles, il est tout rouge... Euh?

Donc il voulait aller où à cette heure vêtu d'un smoking ?

Il sort les sourcils plissés sans même m'accorder un regard, même pas un petit merci, avant de prononcer des paroles incompréhensible en partant hors de la chambre.