M. H. Styles: Mme I. Summers [H.S.] Tome 3

Oui, mais non.

Début octobre

Je cogne à la porte de directeur de l'université, me sentant encore nauséeuse. Juste me rappeler de l'odeur des crêpes qu'Harry me cuisinait ce matin, me donne encore le tournie. Je mange rapidement une biscuit soda, qu'Harry m'a dit de mettre dans mon sac ce matin. Son mot exact était : « J'ai lu que ça pouvait aider avec les nausées. Je suis désolé que tu vives ça à cause de moi, mais pense à ce qu'il se passera dans neuf... bin en fais huit mois. » Je lui ai alors répondu que dans huit mois, j'allais expulser un bébé de mon vagin qui est selon lui « tellement serré ». Ça lui a cloué le bec, mais je me sentais tellement mal de lui avoir dit ça que j'ai pris ses maudits biscuits, qui finalement m'aide vraiment, car je semble normal lorsque le directeur ouvre la porte.

M. Shepherd : Madame Summers, bien le bonjour.

I: Bonjour, monsieur Shepherd, est-ce que je pourrais vous parler quelques minutes ?

M. Shepherd: Mais bien sûr, entrée Isabella. Les élèves vous font la vie dure ? Ou alors, les professeurs ? Ou alors c'est monsieur Styles le problème ?

Pourquoi me parle-t-il d'Harry ? Ma confusion le fait sourire.

M. Shepherd : Écouté Isabella, monsieur Styles et vous êtes adultes, vous faites ce que vous voulez. Je suis peut-être vieux, mais je sais reconnaitre les couples amoureux quand j'en vois un. Puis, ce n'est pas comme si vous étiez son élève ! Dit-il avant de rire. Alors de quoi vouliez-vous me parler.

Je suis toujours sans mot, et j'essaie de rester de marbre, mais c'est assez difficile lorsque votre patron sait que vous entretenez une relation amoureuse avec un de ses employés et quand plus ce dit employé est votre ancien professeur.

I: Je... Je ne sais pas comment vous savez pour Harry et moi, mais je ne veux pas le savoir. Je suis seulement venue vous dire, que je suis enceinte... d'Harry. Je ne veux pas perdre mon emplois monsieur, j'ai toujours voulu être enseignante et j'adore mon travail ici, puis comme le travail n'est pas physique en tant que tel, je peux continuer, peut-être même jusqu'à terme.

M. Shepherd: Je n'avais pas l'intention de vous renvoyer non plus. Isabella, vous faite du bon travail ici, et vos élèves vous adorent. Par contre, il est certain que nous allons devoir faire appel à un ou une remplaçante pendant votre congé de maternité. Je vous présente toute mes félicitations à vous et à monsieur Styles.

I: Merci, monsieur ! Dis-je en me levant de la chaise sur laquelle j'étais assise.

Le directeur me fait un signe de tête et je sors de son bureau, sereine.

***

Lorsque j'arrive chez Harry et moi, mon bouclé m'ouvre la porte avant même que je pose la main sur la poignée. Je remarque qu'il est vêtu d'un magnifique costume gris foncé.

I: Wow ! Dis-je agréablement surprise.

H: Merci ! Dit-il avec un petit sourire. - Je t'emmène souper dans un restaurant chic ce soir. Tu veux bien aller mettre une robe de soirée, pas que tu n'es pas magnifique, parce que même si tu porterais un sac poubelle tu serais toujours la plus belle. Me dit-il avant de m'attirer à lui. - Tu veux bien ?

I: D'accord, je vais me préparer, mais qu'est-ce qu'on fête ?

H: C'est une surprise. Aller va... Dit-il.

Je commence donc à marcher vers notre chambre alors que quelque chose attire mon regard sur le comptoir de la cuisine. Un petit écrin de velours noir.

I: Qu'est-ce que c'est ? Demandais-je à Harry.

Le bouclé roule des yeux puis se frappe le front de sa main droite, avant de la passer dans ses cheveux et d'avancer vers la petite boite. Il la prend et s'approche de moi. J'arrête de respirer, car j'espère de tout mon cœur, qu'il ne me demandera pas ce que je pense qu'il va me demander. Faite que ce soit des boucles d'oreilles. J'aime Harry et je veux passer ma vie avec lui, mais le mariage pour moi... c'est non.

H: Merde que je suis con, j'ai oublié de la cacher. J'étais sensé faire ça au resto, mais la surprise est gâchée. Isabella Anne Summers... Je t'aime de tout mon cœur et je veux être avec toi jusqu'à mon dernier souffle... Commence-t-il, mais je l'interrompe d'un geste de la main, il me regarde confus.

I: Désolé de d'interrompre mon chéri... mais si c'est une demande en mariage que tu es entrain de faire, s'il te plaît arrête toi.

H: Quoi, mais pourquoi ? Dit-il ne comprenant rien à mon charabia.

Je prends sa main et le fait s'assoir sur un des tabourets de l'ilot de cuisine et me pose debout entre ses jambes. J'entoure mes bras autour de sa nuque. Je prends une grande respiration et me lance.

I: Je ne veux pas me marier, Harry. Dis-je dans un souffle.

H: Quoi !? Dit-il en haussant la voix.

La confusion, mais aussi la tristesse et la colère peuvent se lire sur son beau visage d'anges et ça me tue de le voir comme ça.

I: Je t'aime Harry, mais je ne crois pas au mariage, vois-tu ? Je ne veux pas me marier ni maintenant ni jamais... mais oui je veux passer ma vie avec toi. Harry, ne crois pas que si je ne veux pas me marier c'est parce que c'est toi, car ce n'est vraiment pas ça d'accord ? Je t'aime de tout mon cœur et je sais que tu es le bon pour moi. Je veux dire on se retrouve toujours et je ne me vois avec aucun autre, mais le mariage n'est vraiment pas pour moi. Je n'ai pas besoin d'un papier pour dire que je suis complètement et éperdument amoureuse de toi Harry Edward Styles.

H: Ok... Je comprends, merci de me rassurer, j'ai eu peur. Dit-il avant de me sourire tendrement.

I: Et puis, si tu me demande en mariage parce que j'attends ton enfant, ça c'est un gros turn off Harry.

H: Non voyons, j'ai toujours voulu que tu sois ma femme... je n'ai même pas réfléchi à la grossesse je m'excuse si tu as cru ça...

I: Je me répète, mais je t'aime Harry, je ne veux pas que tu penses que si je dis non c'est parce que je ne t'aime pas chéri.

H: Je sais, j'accepte ton choix de non-mariage... du moins pour l'instant. Dit-il avant de me sourire narquoisement. - Je garde la bague, parce que crois-moi tu finiras par dire oui. Dit-il avant de me sourire. - Allé va te changer on va tout de même au restaurant. Dit-il avant de me donner un baisé sur le bout du nez et de me frapper la fesse gauche lorsque que je commençais à avancer vers notre chambre.

Harry à peut-être raison, je finirais peut-être par dire oui, mais pour l'instant je reste fière de mon choix de non-mariage, et il semble le respecter aussi. Je ne pourrais être plus heureuse.