Kendall se doutait-elle qu'en s'installant à Los Angeles, elle se jetterait tout droit dans la gueule du loup ?
Car être une fille au lycée Turnwood, c'est vivre sous la constante menace d'un jeu. Le genre de jeu malsain et addictif, le genre de je...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
« Alicia » se retourne, le visage rouge de honte. Cette abrutie doit sans doute être déçue que son mensonge soit aussi vite découvert. Une chose est certaine : elle ne tient absolument pas à être dans le jeu. Sauf que désormais, je sais son prénom. Kendall...
Visiblement, elle est nouvelle au lycée car sinon, je l'aurais repéré depuis bien longtemps.
Je les observe chuchoter, puis mes yeux descendent brièvement en direction de leurs dos, histoire de faire une évaluation corporelle. Betty est mignonne et avec un fessier digne de ce nom. Il est vrai que Kendall bénéfice de moins de formes mais elle est beaucoup plus canon, c'est indéniable. Et j'ai un faible pour les longs cheveux.
— Les gars, je décrète avec réflexion silencieuse. Kendall est pour moi.
— Aucun souci, rétorque Carter. Je vais prendre la blonde.
— Et moi, renchérit James. J'ai une première deuxième année dans le viseur. Vous ne la connaissez pas encore, les gars. Elle est incroyable.
Je hausse les sourcils. Ça, c'est du James tout craché. Chaque années, il choisit une fille qui selon ses dires, est incroyable mais en réalité, elles remplissent juste parfaitement leur décolleté. Moi aussi, j'aime les formes mais je privilégie la beauté. Franchement, ne vaut-il pas mieux baiser une fille d'une beauté exceptionnelle avec un minimum de formes au lieu d'une bimbo moche ?
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
— À la fin du cours, on se casse.
Tel fut l'ordre net et précis donné à Betty et elle me répondit par un vigoureux hochement de tête. Nous passons le reste du cours dans un silence religieux, toutes deux plongées dans nos pensées. Je n'arrive toujours pas à croire tout ce que j'ai appris, ça me parait si... irréel. Et pour les autres, ça parait si... normal. Personne ne réagit, personne n'est choqué. Je ne comprends pas.
Mon cœur bat la chamade tout du long tant ma tension est au plus haut. Ils me font peur. Leurs bouilles d'anges et leurs manières distinguées me font flipper quand on sait à quoi ils passent leur année scolaire. Et rien que d'imaginer qu'ils sont juste derrière moi me brûle la nuque et provoque des sueurs froides.
