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"Je vois, merci de m'avoir prévenu procureur Jung." Amaye raccroche, une main sur sa clé, suspendu au verrou de la porte d'entrée. Après avoir réfléchit quelques minutes, elle décide de rentrer dans son appartement, le cœur lourd.

"Je suis rentrée."
Dit-elle, d'une petite voix.

Mademoiselle Nobu avance vers sa fille, une assiette à la main.
"Tu t'es calmé ?"
Prononce la mère, une voix attristé.

"En fait, je suis venu t'apporter des nouvelles." Avoue la journaliste, anxieuse.

"Dis moi ?"
Parla là mère, remarquant le silence d'Amaye.

"La poursuite contre Dan Warren n'aura plus lieu- car il est mort." Amaye ferme les yeux, tout en serrant sa poitrine, ayant mentie à sa mère, elle sait qu'elle n'arrivera pas à la regarder dans les yeux.

Un fracas se fait entendre devant l'entrée, la mère de famille fit tomber l'assiette qui se brisa en mille morceaux.
"C'est une bonne chose."
Repond-t-elle sous le choque.

Son regard se pose sur le sol, ne sachant pas comment réagir, pensant à nettoyer le sol.

"Voilà, c'est tout."
Prononce-t-elle, en voyant sa mère revenir un balai à la main.

Le silence règne dans la pièce, faisant ressortir le frottement du balai contre le sol, et le bruit de verres s'écrasant contre la petite pelle. Belle oxymore, face aux pensées de la journaliste japonaise représentant le chaos totale. Cette dernière se torture l'esprit d'une honnêteté sans prix, et il est rare qu'elle mente ainsi.

"Maman, attend."
Et merde, elle avait parlé.

"Oui ?"
Dit-elle en relevant la tête.

"En fait."
Amaye respire fortement, elle doit assumer ses actes et ses pensées, elle doit respecter sa sœur et ce qu'elle a vécue.

"Les charges ont été abandonnés avant qu'il ne meurt." Explique-t-elle, le cœur serré.

La mère regarde sa fille d'un regard désemparé. "Comment est-ce possible ?"

Amaye soupire et décide de prendre son courage à deux mains.
"Par-parce que c'est moi qui leur a demandé d'abandonner cette affaire."

Amaye se fige aussitôt, plus un mot, plus un geste, plus un regard, appréhendant la réaction de sa mère. Le balai s'écroule sur le sol, et le regard de madame Nobu fût surpris, c'était comme si elle venait de se prendre une massue sur la tête.
"Tu as trahis ta soeur, tu as osé nous trahir ? Comment as-tu pu ! comment-"

Le poing serré, elle s'avance vers sa fille avant de s'arrêter devant elle. "COMMENT AS-TU PU ! POURQUOI ? MERDE AMAYE DIS MOI POURQUOI !"

Amaye s'agrippe au mur la tête baissé, ne répondant pas aux questions de sa mère.
"POURQUOI !"

La brune pince sa lèvre, son corps tremblant légèrement, essayant de se canaliser pour ne démontrer aucune émotion.

"TU N'AIMES PAS TA SOEUR POUR LA TRAHIR AINSI !"
Crit-elle, puis elle s'arrête un moment en respirant fortement, les larmes coulant à flot sur ses joues.

"Sort d'ici."
Dit-elle en ouvrant la porte d'entrée. "Sort d'ici ! Ne reviens pas avant que je me sois calmé !"

Amaye recule malgrès elle, ne voulant pas s'opposer aux paroles de sa mère.
"Mam- attend !"

"Sort ! Sort s'il te pl-aît !"
Madame Nobu pleura de nouveau, et suppliait sa fille de sortir de l'appartement. Amaye sortit, après tout elle comprenait sa mère et sa réaction était légitime. "Je te connais, tu ne serais jamais capable d'une telle chose, alors pourquoi ?" Demanda Madame Nobu, la mère d'Amaye

The Last Memories [J.Jk] The Red LawyerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant