Chapitre 60

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J'espère que vous allez tous bien. Je voulais juste vous prévenir que c'est normal si je ralentis potentiellement à 3 jours les délais de publication pendant quelques jours. J'ai beaucoup de travail cette semaine et je préfère vous livrer des chapitres de qualité plutôt que des chapitres bâclés. Ne vous inquiétez pas, je vais vite repasser à 2 jours! Merci pour votre compréhension et pour votre fidélité, en espérant que la suite de l'histoire vous plaise!




~*~



Les prisons des Drows ne sont pas vraiment d'un grand confort. Un matelas et c'est tout.

Au moins c'est déjà ça.

Des barreaux épais me séparent d'Astan, sa cellule se situant à côté de la mienne.

Les prisons étaient situées dans une sorte de très vieux sous-sol en pierre creusé. De l'endroit où on était, on ne percevait qu'un faible faisceau de lumière. Des soldats gardaient seulement l'entrée. Par chance, ils n'étaient pas postés devant les cellules.

Astan est incontrôlable. Complètement déchaîné. Il cherche par tous les moyens à s'évader, examinant dans une énergie folle sa cellule.

— Putain, y a bien un moyen de sortir de cette foutue prison! S'exclame-t-il hors de lui, tremblant de rage.

Je reste assise calmement dans ma cellule, à regarder tristement le demi-Drow s'activer excessivement dans la sienne.

— Arrête de dépenser inutilement ton énergie, Astan, ça ne sert à rien, je lâche.

Le jeune homme empoigne alors les bateaux de la porte de sa prison et les secoue violemment, comme s'il se pensait capable de les arracher de ses mains nues.

Il est complètement fou.

Follement désespéré.

Voyant, que la porte reste intacte, il se met à frapper de ses poings la surface en pierre. Jusqu'à que ses phalanges soient en sang.

— Et merde! Hurle-t-il en se laissant tomber au sol, emprisonnant son visage de ses mains ensanglantées.

Son état me fait de la peine.

On était bloqué, lui et moi, et ont ne pouvait malheureusement rien faire, pour le moment. Astan commençait à s'autodétruire par l'effet de la colère, et il fallait impérativement qu'il se calme.

Je reste là, à fixer calmement le vide devant moi. J'avais passé de longues minutes à tenter d'établir désespérément un plan, mais il fallait se rendre à l'évidence: on était dépourvu de tout ici. Quand bien même on parvenait à s'évader, les hommes de Damar nous retrouverait bien trop rapidement. Il fallait être plus malin, et ce n'était sûrement pas maintenant, sous l'effet de la colère et de la fatigue qu'on pourrait établir le meilleur plan.

— J'ai été con, finit par lâcher le demi-Drow.

Sa voix subitement plus calme se met à trembler. Son regard se perd devant lui, comme s'il se remémorait douloureusement toutes les erreurs qu'il avait faites.

Mon cœur s'est serré.

— Arrête.

S'autoflageller n'était pas une bonne solution.

— Je n'aurais jamais dû accepter que tu viennes.

— Et tu te serais retrouvé tout seul ici? On a au moins le mérite d'être ensemble, donc de détenir deux cerveaux pour réfléchir à une solution, je réplique.

Les Peuples des OmbresWhere stories live. Discover now