53

26.1K 1.2K 160
                                    

Une demie heure après c'est changer que j'avais décider de descendre. Raclant les murs en espérant ne pas le croiser c'est envahi d'un étrange soulagement que je ne le vis pas. A coup sur il était aller s'enfermer dans son bureau ou il enchainait sans modération des verres de son liquide translucide. Me servant une tasse de thé, je remerciais la cuisinière lorsqu'elle me tendis la tasse. Les hommes de Vassili qui parsemaient le manoir avait déjà du le prévenir de ma présence ici mais je m'en fichais. Je savais qu'il ne viendrait pas ou du moins pas tout de suite. Il attendra que sa colère se tasse et ça avec l'aide de son frère. Etant très proche je savais qui l'avait du appeler Rafael dès que j'avais raccroché avec lui. Attendant patiemment je sortis donc. Je vis les hommes de mains se crispaient légèrement alors que je déambulais seule vers la fontaine ou la lune s'y reflétait. Etant positionné dans l'entrée principale je savais que je serais la première à le voir. Maintenant je n'avais plus qu'a prier pour que Vassili ne descende pas en trombe croyant encore vouloir m'enfuir. Finalement j'avais bien réfléchis et fuir n'était plus dans mes projets. Etre en cavale tout ça était révolue pour moi, j'étais fatiguée de courir. Ma tristesse se décupla lorsque je repensais au bonheur qui s'était enfin dessiné à moi depuis peu. Vassili m'avait tant apporté, c'est bien simple aujourd'hui je ne voyais plus ma vie sans lui. Néanmoins je savais aussi que jamais je n'aurais la force d'abandonner cet enfant alors s'il n'en voulait pas je partirai et essaierai d'oublier sans plus d'indications. Perdue dans mes pensée, assise sur cette fontaine, la tasse encore fumante entre les mains je sentis une veste être déposé sur mes épaules. A peine avais je relever la tête que déjà j'avais su qu'il s'agissait de lui, Rafael. Je souris alors que bêtement je me fis la remarque de ne pas l'avoir entendu arriver.

-Bonsoir Rafael.

Il abaissa légèrement la tête en baisant la main qu'il m'avait prit. Toujours d'une élégance sans faille je souris face à ses manières d'un autre temps.

-Je te préviens Elena, je ne te laisserai pas t'enfuir comme la dernière fois.

Je ris doucement avant de me redresser.

-On entre?

D'un geste de la main il me suivit alors que j'entrais à sa suite dans le manoir. Automatiquement je me dirigeais vers un des salons privées ou Vassili avait l'habitude d'aller lorsqu'il recevait des personnes d'une certaine influence. Alors que Rafael se servit un verre je refermais les portes sachant pertinemment que nous n'avions plus beaucoup de temps avant qu'il ne débarque, fulminant.

-Tu sais que même si tu es une femme d'une incroyable beauté Elena, je ne pourrais jamais faire ça à mon frè...

-Je suis enceinte.

Le coupant c'est droit dans les yeux que je le vis lâcher son verre. Le bruit qu'il fit lorsque celui ci se brisa au sol vint jeter un froid dans la pièce alors que mon anxiété se mêlait dangereusement à l'atmosphère. De sa mine choqué il avança rapidement vers moi. Déglutissant je me figeais alors que dans la seconde d'après je volais dans les airs collé contre son buste.

-Je vais être tonton!

S'écrit-il en riant alors qu'il me déposa au sol. Et bien que troublée je souris face à sa réaction. Le suivant dans son rire c'est doucement que je sentis celui-ci se transformer en pleurs. M'asseyant sur un des fauteuils, il s'agenouilla face à moi en me prenant la main.

-Tu ne lui as pas encore dit c'est ça?

-Je ne sais même pas s'il veut des enfants.

Sanglotais-je alors qu'il me gratifia d'un sourire sincère.

-Elena crois moi, je n'ai pas vu mon frère aussi heureux depuis des décennies. Tu es la meilleure chose qu'il lui soit arriver dans la vie et je sais qu'à présent il ne survit plus mais vit. Il vit à tes cotés parce que tu es celle qui lui permet d'avancer au quotidien. Il t'aime plus que de raisons et ce bébé est synonyme d'un très bon présage. Votre bébé est signe de renouveau et pour toi comme pour lui il est la finalité à un bonheur sans précédent.

Les mots de Rafael vinrent me toucher au plus profond de mon cœur, d'une de ses mains ils vint récolter les perles salées qui avaient redoubler lors de son discours.

Et tel un orage s'abattant sur la plaine paisible un grand fracas vint rompre ce moment. En symbiose nos regards rencontrèrent alors l'auteur de ce bruit.

Et quel étonnement lorsque nous découvrîmes Vassili, fou de rage.

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant