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Point de vue de Vassili

Cette femme était affreusement désirable. C'était la première fois de ma vie que je bandais aussi rapidement à la simple évocation de son nom. Cette petite chose était si fragile mais si bienveillante et remplie d'énergie qu'elle était une énigme à elle toute seule. Après un repas et une conversation que j'avais un peu forcée je l'avais rapidement congédiée. Je pensais réellement que mon désir irrépressible pour cette femme n'était que purement sexuelle. Et pour cela j'allais rapidement y remédier. A peine avais je formulé une demande que Natasha se trouvait dans mon lit. Après m'être vidé en elle en prononçant involontairement le prénom de ma prisonnière je la repoussais violemment.

-Dégage.

Excédée mais évidemment impuissante face à moi. Elle sortit en ramassant ces affaires que j'avais déchiré en lambeau il y a à peine quelques minutes.

-Bordel de merde.

Dis je rageusement en me relevant pour me servir un verre. Le liquide translucide se glissa au fond de ce verre en Crystal et le visage de cette gamine apparut de nouveau dans mon esprit. Apparement mon cerveau ne voulait plus rien voir ni entendre. Une colère noir s'installa, comment pouvais je me permettre cet égarement? Ce n'était qu'une femme permis tant d'autres. Me coupant de mes pensées à mon plus grand bonheur mon téléphone retentit.

-Privet!

-Vassili on a un problème.

Répliqua mon bras droit sur un ton qui allait certainement continuer à pourrir ma soirée.

-Que ce passe t-il Nikolaï?

-Ton frère à tout fait pour les convaincre mais les espagnols refusent de collaborer avec nous si tu n'assistes pas à leur gala avec évidemment un échantillon du produit.

Mon frère et moi avions toujours essayé de s'allier avec de nombreuses mafia dans le monde. Les affaires étaient les affaires et nos procédés marchaient plutôt bien. Mon frère étant le chef de la mafia française avait réussi à nous faire collaborer avec l'Italie et maintenant l'Espagne. Grâce à moi nous pouvions compter dans nos rangs la Roumanie ainsi que la Chine. Malheureusement ces foutues Espagnols étaient des emmerdeurs car les actes de mon frère ne leur avait pas suffit, ils leurs fallait une preuve. Et maintenant j'étais donc obligé d'aller dans le pays des tapas pour convaincre que ma coc était la meilleure du marché. Je soufflais rageusement en buvant d'une traite la vodka.

-Très bien, quand est cette soirée?

-Demain soir.

Répondit Nikolaï me faisant grogner de mécontentement. Je raccrochais en me servant un autre verre. Voilà alors un autre problème qui s'imposait à moi. Qu'allais je faire de la fille ? Il était hors de question que je la laisse ici malgré la confiance totale que j'avais dans mes hommes. Je n'avais pas confiance en elle. En vue de sa minable prestation pour s'enfuir je redoutais fortement le fait qu'elle recommence. Encore une fois je m'insultais intérieurement car je savais que je n'étais pas énervé pour les bonnes raisons en pensant à une nouvelle tentative. Elle n'était pas dangereuse et j'aurais pu facilement lui rendre sa vie normal en la menaçant légèrement même si cela aurait été inutile. Néanmoins je ne le voulais pas. Pourquoi ? Voilà la question à 1 million de dollars. Était-ce mon côté possessif qui prenait le dessus ? Cela était très probable, j'aimais posséder et ne m'en privais pas.

-Putain.

Sachant pertinemment que ma nuit serait vaine je partis en direction de mon bureau. Autant profiter de mon insomnie pour travailler. En passant pour rejoindre le bureau je passais devant ma chambre. Ni résistant pas j'y entrais. Encore une fois je la retrouvais allongé au milieu du lit, ses cheveux formant un halo autour de son visage. Une image que tous les peintres s'arracheraient à coup sûr. Son pyjama en dentelle laisser entrevoir la naissance de ses seins. Une nouvelle fois c'est le pantalon étroit que je sortis de là.

Quelle merde

MAFIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant